Iran : Le Hezbollah se prépare pour la conférence de Paris
24.01.2007
La « grève générale » du Hezbollah nous offre les images d’un Liban oublié, un Liban où les voitures brûlent, où les civils sont abattus et les communautés se battent dans l’espoir de renverser le pouvoir. Comme nous l’avions annoncé, en lançant sa « grève générale » qui est plutôt une intifada organisée, le Hezbollah -et par son intermédiaire le régime des mollahs- entendait influencer l’issue de la Conférence Paris III.
Comme l’a dit Jacques Chirac dans un entretien accordé aux chaînes de télévisions libanaises « Future TV » et « LBC » ainsi qu’à « France 24 » : « Le Liban a un besoin urgent d’être financièrement soutenu et aidé… Nous demandons à toute la communauté internationale d’apporter cette aide, qui peut l’être soit par des dons, soit par des reports d’échéances financières » et il a ajouté : « C’est indispensable… Pratiquement, le gouvernement libanais n’a plus d’argent… Donc, cette conférence a d’abord pour objectif d’apporter au budget libanais les moyens d’assumer ses responsabilités ».
A ne pas en douter, les exécrables images d’un Liban à feu et à sang sont destinées à refroidir les investisseurs interpellés par jacques Chirac. Le correspondant de la Télévision du régime des mollahs en a savouré chaque plan et a longuement interviewé les « grévistes », en concluant que la victoire était proche.
Les messages de ces images Libanaises sont explicites : Siniora est fini, la rue lui échappe…Il ne pourra pas rétablir l’ordre et vos investissements seront perdus…
Le Hezbollah et les mollahs entendent prendre le pouvoir dans ce pays et ils le feront par tous les moyens et ceci durera tant que la France hésitera à placer le Hezbollah sur la liste des mouvements terroristes et tant qu’elle hésitera à renverser son commanditaire iranien.
Comme nous l’avons déjà écrit, nous en doutons sérieusement, car Jacques Chirac refuse de prendre en considération ces options réalistes, afin de ne pas heurter les mollahs et mettre en péril les intérêts français en Iran.
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