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L’Iran, contrarié par l’arrestation de ses agents en Irak
20.01.2007

L’arrestation en décembre dernier en Irak du chef de la division internationale des Pasdaran a permis aux Américains de mettre la main sur de précieuses informations qui ont permis d’arrêter d’autres éléments de cette milice iranienne en Irak.



Les secondes arrestations ont permis d’accéder à de nouveaux documents et surtout, les deux coups de filets ont permis d’accéder aux bases de données des différents directeurs de cette division qui a en charge l’ensemble des réseaux terroristes interrégionaux irako-libanais.

Consécutivement à ces deux prises riches en informations, les états Arabes du Golfe Persique, qui demandaient une plus grande fermeté américaine face à cette ingérence croissante des mollahs en Irak, sont passés à l’offensive en formant une large coalition de pays arabo-musulmans hostiles à cette ingérence et la coalition peut même s’élargir. Les mollahs ne décolèrent pas et ont mis au travail l’ensemble de leurs pions irakiens pour clamer l’innocence des 5 personnes arrêtées à Arbil dans le Kurdistan encore irakien. Le problème reste que les prisonniers ne parlent pas arabe, on ne peut donc guère croire à la version qui en fait des diplomates, ils ne parlent pas kurde non plus, tout au plus le mauvais farsi des personnalités incultes du régime des mollahs et un anglais rudimentaire. Mais ceci est un trait commun des « diplomates » du régime des mollahs, ils ont des problèmes linguistiques mais de gros biscotos.

L’erreur des mollahs | Le problème est qu’après ces arrestations et la saisie des documents l’Arabie Saoudite a eu la certitude que les mollahs cherchaient à exploiter les tensions intercommunautaires et cette certitude a été renforcée par la bêtise profonde des mollahs qui ont remis une lettre au roi Saoudien pour dire aux américains que ces derniers pouvaient espérer un retour au calme en Irak, s’ils acceptaient de négocier avec Téhéran.

Il n’en fallait pas moins pour convaincre les saoudiens que la recherche délibérée de l’exploitation iranienne des tensions intercommunautaires en Irak était faite pour obtenir des compensations des Etats-Unis. Cette pure bêtise a été immédiatement sanctionnée par la formation de la coalition arabe des « 6+2 » et les mollahs auront beau accuser les Etats-Unis de « vouloir empêcher la coopération entre l’Iran et l’Irak et d’attiser les tensions entre chiites et sunnites dans la région », mais ils payent le prix de leurs propres manœuvres « diplomatiques » plus que sinueuses.

Dans ces conditions, tout homme ou responsable politique irakien qui prend le parti des mollahs se place de facto dans une position inconfortable et risque de subir les conséquences de sa soumission à un état qui exploite les malheurs de l’Irak pour des intérêts étrangers à ceux de l’Irak.

Les preuves contre les agents iraniens, l’extrême maladresse de la diplomatie des mollahs et la réaction des 6+2 ont fait réagir les habituels alliés des mollahs et les ont poussés à se réfugier dans un langage diplomatique aussi prudent qu’évasif.

Ainsi Hoshyar Zebari, le ministre irakien des affaires étrangères, au cours d’un entretien téléphonique, a assuré à son homologue iranien que les « diplomates iraniens allaient être libérés prochainement » et Dabbagh, le porte-parole du 1er ministre Nouri al-Maliki a déclaré que « le gouvernement irakien faisait son possible pour obtenir la libération des Iraniens arrêtés », tout en ajoutant qu’il ne s’agissait pas de « diplomates » !

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Un grand merci donc à ceux qui ont l’initiative d’envoyer Larijani à la rencontre des Saoudiens. Ce doit être l’effet de la panique chez nos mollahs.