Selon l’agence nippone, un haut responsable du renseignement américain aurait confirmé que le transfert en nombre des missiles avait bien lieu. Selon ce responsable, les satellites de renseignements en avaient fourni les preuves irréfutables.

Les services de surveillance aérienne japonais ont également confirmé un nombre croissant de vols d’avions iraniens sur la Corée du Nord.

Il pourrait exister un lien entre ces mouvements précipités et les mesures restrictives prises contre la banque Sepah. En effet, cette dernière gère les transferts de fond pour des achats d’armes et elle est très active en Corée du Nord -mais aussi en Chine qui est l’un des fournisseurs d’armes des mollahs-. Cependant les chinois sont très stricts avec les mollahs et se montrent intransigeants sur la suspension des programmes nucléaires de l’Iran mais aussi de la Corée du Nord. Nous excluons donc un lien avec la Chine.

En revanche, l’Iran et la Corée du Nord sont tous les deux frappés par les mesures bancaires punitives de Washington, ils se serrent les coudes et comptent sans doute se montrer solidaires dans la « gestion de cette crise », comme en juillet 2006.

Le transfert des missiles vers Téhéran confirme nos doutes quant à la décision du régime de se montrer plus menaçant que son armée en ruine ne le lui permet.

Nous sommes donc devant un cas emblématique de bluff à la façon des mollahs. Un bluff qui pourrait dégénérer en confrontation militaire, une option qui ne déplairait aux mollahs car ils espèrent regagner le soutien du peuple en provoquant un bombardement de l’Iran (qui ferait des victimes civiles)…

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