L’Iran lance une OPA sur AL Qaeda 15.11.2006 Non content de se servir de la terreur contre ses propres ressortissants, non content de financer et d’armer les terroristes islamistes et ou palestiniens, et de subvenir aux besoins des milices terroristes en Irak ou en Afghanistan, le régime des mollahs serait en passe de lancer une OPA sur Al Qaeda. La fusion totale entre ces deux entités qui se sont associées à plusieurs reprises pour des opérations ponctuelles comme l’Attentat de Khobar en Arabie Saoudite [1], est d’autant plus inquiétant que la nébuleuse à Ben Laden dit ouvertement qu’elle est à la recherche de la capacité nucléaire ou de matières sales. Si la république islamique pouvait réussir à se doter d’un arsenal nucléaire [2], nul doute qu’avoir l’appui d’une organisation de l’envergure d’Al Qaeda lui permettrait de mener à bien ses funestes desseins qu’elle caresse depuis sa création : reversement des monarchies Marocaine [3], Jordanienne et Saoudienne (conformément au Testament de Khomeiny), islamisation révolutionnaire de tous « les états musulmans » et surtout de l’Egypte (conformément au Testament de Khomeiny), destruction d’Israël (Testament de Khomeiny) et mainmise sur les mosquées d’occident ...
En effet, selon divers services de renseignement occidentaux, le régime de Téhéran serait en train de déployer tous ses efforts pour que Seyf Al Adel (l’épée du juste), un égyptien de 46 ans devienne le numéro 3 du réseau terroriste après le fantomatique Ben Laden et son dauphin Al Zawahiri. Les raisons qui poussent Téhéran à se montrer si empressé pour défendre cet homme sont extrêmement simples : l’égyptien est un ardent défenseur du régime islamique de Téhéran et selon certaines rumeurs serait même un agent des services iraniens. Le fait de l’avoir en numéro 3 serait aussi l’emplacement idéal pour qu’il devienne rapidement numéro 2, l’espérance de vie des deux autres susnommés étant soit limitée, soit déjà dépassée. Par le passé Téhéran a déjà tenté ce genre d’approche en apportant son soutien à Al Zarqawi en Irak. Par le passé, Téhéran a logé et aidé les membres d’Al Qaeda à plusieurs reprises sur son territoire et leur a fourni divers appuis logistiques. Le fils de Ben Laden ? Mohammad, ainsi que 24 autres haut-dirigeants du réseau ont vécu en Iran et ont même planifié l’attaque du 11 septembre depuis le territoire iranien. Afin de ne pas être soupçonné de collaboration avec Al Qaeda, Téhéran a même fait arrêter des membres de ce groupe terroriste. Mais le régime islamique iranien n’a jamais donné de plus amples nouvelles sur le lieu de détention ni les raisons et pour beaucoup, ces gens ne seraient pas prisonniers mais simplement à l’abri dans des maisons aux alentours de Téhéran sous la « protection » de Pasdarans. Quant à l’égyptien, c’est en Iran, et plus précisément à Téhéran qu’il a trouvé refuge après avoir fui l’Afghanistan en 2001 en compagnie de Mohamad Ben Laden. Le Daily Telegraph de Londres sur le même sujet annonce pour sa part que les responsables d’Al Qaeda sont actuellement réunis en Iran pour des discussions. Selon le Telegraph, si Al Qaeda accède à la demande de l’Iran, alors le régime de Téhéran permettra à cette organisation terroriste islamique de bénéficier des infrastructures et capacités des forces des Gardiens de la révolution. Une offre qui ne se refuse pas facilement. WWW.IRAN-RESIST.ORG | Recherche Par Mots Clefs : Al Qaïda | Al Qaeda | | Recherche Par Mots Clefs : Exportation de la Révolution | | Recherche Par Mots Clefs : Guerre Sale - Bombe Sale |
[1] Le 26 juin 1996, un camion piégé a soufflé les Tours Khobar à Dhahran en Arabie Saoudite, qui abritaient des membres de la U.S. Air Force. Dix-neuf américains ont été tués et 372 autres blessés. En 1997, le Washington Post a déclaré que les membres saoudiens du Hezbollah suspectés d’avoir commis l’attentat étaient associés à Ahmad Charifi, un commandant des Pasdaran. Alors qu’il y a de nombreuses preuves d’une participation de l’Iran, il semblerait qu’Al Qaeda y ait également participé, cependant nous ne savons pas de quelle façon. Le rapport de la Commission américaine sur les attentats du 11 septembre 2001, mentionne le soudanais Tourabi comme l'un des principaux soutiens d' al Qaeda en Afrique. Entre 1991 et 1996, Ben Laden vivait au Soudan où il était protégé par Hassan Tourabi, membre des Frères musulmans et chef du Front National Islamique du Soudan. Tourabi est un mollah opportuniste qui a même été brièvement emprisonné pour avoir tenté un coup d’état en faveur de l’Iran en 1985. Il a par la suite aidé les militaires à prendre le pouvoir en 1989. En façade, l'armée était aux commandes, en contrechamp les frères musulmans du Front National Islamique (FNI) tissaient leur projet de société. Tourabi était président du parlement et dans les années 90, il servait d’intermédiaire pour les livraisons d’armes iraniennes aux islamistes algériens. Tourabi prêchait les idéaux inscrits au Testament Politique de Khomeiny cherchant à persuader chiites et sunnites de mettre de côté leurs désaccords et de se rallier contre l’ennemi commun. A la fin de l’année 1991 ou 1992, des négociations au Soudan entre Al Qaeda et des agents iraniens ont débouché sur un accord de coopération consistant à soutenir – même s’il ne s’agissait que d’entraînement – des actions menées essentiellement contre Israël et contre les Etats-Unis. Peu de temps après, de hauts responsables et entraîneurs d’Al Qaeda sont allés en Iran afin de recevoir une formation sur les explosifs. A l’automne 1993, une autre délégation similaire s’est rendue dans la Vallée de la Bekaa au Liban pour une nouvelle formation en explosifs, mais aussi en espionnage et en sécurité. Ben Laden aurait manifesté un intérêt particulier pour l’utilisation des camions piégés, comme celui qui avait tué 241 Marines américains au Liban en 1983. Le lien entre Al Qaeda et l’Iran a démontré que les différends entre sunnites et chiites ne représentaient pas une barrière insurmontable à une coopération pour des opérations terroristes. [2] Le danger n°1 d’une bombe nuléaire iranienne |
[3] Le Maroc en danger |
|