Si les autorités avec un air malheureux expliquent que le feu est parti du pillage d’un magasin voisin, les commerçants du secteur expliquent qu’ils s’attendaient à un tel incendie, car depuis trois mois environ la centrale avait déjà été à plusieurs reprises le siège de départ de feus suspects.

Interrogé par les journalistes, le directeur de l’organisation des Editions « Salutaires » s’est réjoui que le feu n’ait pas fait de victimes parmi les travailleurs sur place et a précisé que des oeuvres de grandes valeurs avaient été sauvées, sans préciser lesquelles. Manifestement les pompiers de la ville de Téhéran ont été plus efficaces pour lutter contre l’incendie de la Bibliothèque de l’Université de Téhéran, bibliothèque toujours pas reconstruite d’ailleurs !

Selon les autorités qui dénient tout acte de sabotage, l’incendie serait l’oeuvre de voleurs (pillards) qui en avaient après les magasins des alentours. Etrangement, les mêmes autorités promettent de faire preuve de la plus grande fermeté dans la recherche des incendiaires et de leur condamnation. Comprenne qui peut !

Il faut attendre le résultat des enquêtes pour savoir quel but poursuit le régime qui utilise parfois de tels évènements (ou des faux attentats) pour entamer des campagnes d’intimidations.

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