Si fort heureusement on ne déplore pas de victimes humaines, cette bibliothèque qui contenaient de précieux chefs d'oeuvres et des livres rares et manuscrits est aujourd'hui dévastée sur plus de 40 % et selon les spécialistes rien ne sera récupérable ; en volumes, c’est plus de 50 000 livres qui ont été transformés en cendres.

C'est une catastrophe culturelle irréparable.

Là aussi on apprend que depuis 30 ans (quasiment depuis la révolution islamique), le système de détection d’incendie n’avait pas été contrôlé !

Quand on tire la sonnette d’alarme sur l’état de vétusté des établissements d’enseignements en Iran, quel que soit le niveau de l’enseignement, pour seule réponse on obtient celle de l’inimitable ministre de la « culture » de la république islamique, Hossein Safar Harandi qui demande une purge de tout ce qui n’est pas islamique.

« Certains voudraient faire croire que la culture ne doit connaître aucune restriction; ce que nous voulons, nous, c'est une culture conforme à nos croyances religieuses, a-t-il déclaré dans un discours devant les imams de prière du pays réunis à Téhéran.

Nous, ici à IRAN-RESIST., nous pouvons en conclure que les livres ne seront pas remplacés, et nous doutons de la reconstruction d’une bibliothèque digne de ce nom.

L'incendie est très probablement d'origine criminelle et cache la vente clandestine des précieux chefs d'oeuvres que contenait cette bibliothèque universitaire. Il y a eu des précédents, l’incendie de la bibliothèque de l’université d’Ispahan et l’incendie de la Bibliothèque Historique de l’Assemblée Nationale.

PS. Le Parlement n’est plus national mais Islamique.