Rafsandjani veut devenir le conseiller de George Bush 19.08.2006 Ce vendredi, le sermon de la Prière de Vendredi était dit par Rafsandjani, le véritable maître du régime des mollahs [1]. Grâce à une spécificité française, Rafsandjani est dans une meilleure forme qu’il y a 3 semaines. Ce dernier a exhorté les Etats-Unis à ne pas rechercher une confrontation avec Téhéran sur le dossier nucléaire, estimant qu’ils devraient tirer les leçons du conflit entre Israël et le Hezbollah. «Nous espérons à ce que les Etats-Unis aient tiré suffisamment d'enseignements du conflit pour qu'ils renoncent à entamer un nouveau jeu et à bouleverser la sécurité de la région», a dit le mollah Rafsandjani [2]. Selon cet ancien terroriste membre des moudjahiddines du peuple (OMPI), les Etats-Unis devraient laisser des gens sages (il pense à lui-même) dénouer les noeuds déjà créés. Rappelons que cet immonde personnage est le demi-frère de Khomeiny et qu’il a créé pour gouverner dans l’ombre, une instance qui décide de toutes les politiques internes et internationales du gouvernement de la République Islamique. C’est donc Rafsandjani qui a guidé Khatami pendant huit ans avant de jeter son dévolu sur Ahmadinejad. Khatami a hypnotisé l’Occident pour parachever les progrès des activités nucléaires et Ahmadinejad est sorti des urnes pour rompre des promesses faites par Khatami. Depuis, ce dernier et ses acolytes sont aux abonnés absents et la classe politique toute entière est derrière Ahmadinejad, l’ultra-conservateur ! C’est dire le ridicule de ces clivages qui sont des ruses politiques des mollahs pour tromper la vigilance des Européens ou des Américains. Cette entité ultra-puissante et très discrète a pris le nom du Conseil de Discernement. Et le vieux mollah s’estime être l’homme qui a le plus grand discernement puisqu’il l’a créée et la préside. «Espérons que nous pourrons résoudre ce problème par des négociations», a-t-il ajouté tout naturellement. Il va sans dire, que mu par cette sagesse, Rafsandjani exercera ses talents de négociateur pour convaincre les Américains que le problème vient d’eux car l’enrichissement de l’uranium est le droit légitime de tous les musulmans. WWW.IRAN-RESIST.ORG [1] Officiellement Khamenei est un adversaire politique de Rafsandjani, mais en réalité il son pion : À la mort de Khomeiny, les hauts responsables du régime se sont réunis pour décider de sa succession. Peu avant sa mort, Montazéri avait été écarté par Khomeiny, mais il restait le plus qualifié d’entre tous. Certains penchaient pour une solution différente et voulaient créer un Conseil (de trois ayatollahs) qui assumerait le rôle du Guide de la Révolution. Rafsandjani a falsifié avec l’aide d’Ahmad, le fils de Khomeiny, un testament dans lequel Khomeiny avait nommé comme son successeur Khamenei. La participation d’Ahmad a été décisive car ce dernier était le secrétaire particulier de Khomeiny. Khomeiny dictait ses ordres et Ahmad transcrivait : ainsi la totalité des documents attribués à Khomeiny vers la fin de sa vie avaient été rédigés de la main même de son fils Ahmad. Hojjat-ol-Eslam Rafsandjani (il n’est pas ayatollah) et Ahmad ont rédigé « le nouveau testament » au moment même où on s’acheminait vers la Création du « Conseil à trois ». Le texte stipulait que le fondateur de la République Islamique avait choisi Khamenei. Ce qui fit clore les débats et plaça un homme mou du giron de Rafsandjani à la fonction suprême de la république des mollahs. [2] Rafsandjani, actuel Chef du Conseil de Discernementest sous mandat d’arrêt International (depuis 1997) suite à l'affaire de la Tuerie du MYKONOS en 1992 (du nom d'un Restaurant Berlinois). Le mandat d'arrêt international de l'interpol empêche ce dernier de voyager hors d'Iran et de ce fait, il est réduit à occuper des fonctions occultes. Il ne fait aucun doute que l'approbation de la candidature de Khatami à la présidence n'avait pas été sans rapport avec les sanctions internationales contre Rafsandjani. Entre autre, l'étiquette politique du Khatami a donné un éclat politiquement correcte à la république islamique qui n'avait eu nul besoin de cette condamnation humiliante de Rafsandjani. Selon le Ministère allemand des Affaires Etrangères, le jugement rendu en avril 1997 dans le procès relatif à l'attentat du restaurant Mykonos, dans le cadre duquel un tribunal de Berlin a constaté que les autorités iraniennes avaient été impliquées dans un autre attentat perpétré en 1992, a déclenché une crise prolongée. Il a fallu attendre 2000 pour que les relations retrouvent une base solide. La visite du Président Khatami en Allemagne en juillet 2000 a entraîné une augmentation sensible du nombre de visites dans chacun des deux pays.
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