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Le Conseil de Sécurité redonne un mois de délais aux mollahs !
01.08.2006

La résolution 1696, adoptée par 14 voix contre une, celle du Qatar, « exige que l’Iran suspende toute activité d’enrichissement et de retraitement, y compris la recherche et le développement, ce qui doit être vérifié par l’AIEA » (Agence internationale de l’énergie atomique).



Il demande pour le 31 août un rapport du directeur de l’AIEA, Mohamed ElBaradei, sur la manière dont l’Iran se sera conformé à la résolution.

Il invoque l’article 40 du chapitre VII [1] de la Charte de l’ONU, prévoyant que des « mesures provisoires » peuvent être prises avant l’imposition d’autres mesures comme des sanctions.

En Iran, la Commission des Affaires étrangères du Parlement islamique estime que cette résolution est inacceptable et qu’elle « oriente le climat dans une direction qui ne profitera à personne ».

Kazem Jalali, le porte-parole de cette Commission, a même formulé des menaces à l’encontre des Américains qu’il juge responsables de l’adoption de cette résolution.

Le 29 mars 2006, le Conseil de Sécurité avait également demandé à l’Iran de suspendre complètement et durablement « toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement » de l’uranium en donnant un ultimatum de 30 jours à l’Iran. 2 semaines plus tard (le 14 Avril), l’Iran avait opposé une fin de non recevoir à la demande de suspendre son enrichissement de l’uranium. La situation est identique...

Pour en savoir + :
- Le Conseil de Sécurité dans l'alignement de la Troïka
- (03.05.2006)

La ligne diploatique de la Troïka:
- L'Iran déstabilise le Conseil de Sécurité
- (12.04.2006)

[Recherche Par Mots Clefs : Sanctions ( du Conseil de Sécurité ) ]

[1Le chapitre 7 de la Charte des Nations unies traite des menaces contre la paix et des actes d’agressions et autorise, en dernier ressort, l’emploi de mesures coercitives. Une telle résolution passerait, si Moscou et Pékin n’exerçaient pas leur droit de veto, mais s’abstenaient tout simplement. Et quand un membre permanent s’abstient, cela revient à accepter que le Conseil de Sécurité agisse, pour autant qu’il y ait par ailleurs une majorité de neuf voix.