Depuis que nous avons mis des réserves quant à la qualité des textes des dépêches de l’AFP (lien) concernant la force du séisme du 25 mars, les correspondants de presse font maintenant l’effort de vérifier les caractéristiques (épicentre, nbre de répliques, magnitudes) auprès des centres de mesure internationaux... Encore un effort déontologique Messieurs, et nous aurons enfin des dépêches qui informeront réellement et permettront d’organiser les secours et peut-être de mieux secourir les sinistrés. Les sinistrés du tremblement de terre du 25 mars dans la région montagneuse de Lorestan attendent toujours les secours… Dans le cas présent, il aurait suffi de regarder la carte des zones sinistrées pour mettre au conditionnel les informations que vous copiez.

22 minutes plus tard, une réplique d’une magnitude 4,5 a frappé le village de « Pol » situé à proximité du Bandar Khamir (à l’ouest de Bandar Abbas) faisant «officiellement» ni victime, ni dégâts, ni blessés.

Les habitations traditionnelles de cette région sont en briques de terre. Ces habitations sont particulièrement vulnérables face aux tremblements de terre et très meurtrières. En novembre dernier, l’île de Qeshm avait été touchée par un séisme d’une magnitude de 5,9 qui avait tué «officiellement» dix personnes. Qeshm est la plus grande île du Golfe et compte 120.000 habitants.
Les séismes font «officiellement» peu de dégâts et pas de victimes en Iran : les autorités ne reconnaissent pas les faits car ils ne désirent pas accueillir des secouristes étrangers en Iran. Les populations iraniennes pourraient se laisser aller à des confidences et briser le mythe de la popularité du régime et de la fierté qu’elles sont supposées tirer de ses politiques atomique ou palestinienne...

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