De nombreux iraniens nous ont prévenus depuis l’intérieur du pays qu’ils ne comprennent pas les revendications ou les slogans des « manifestants » et ne se sentent pas solidaires d’eux, précisant qu’ils soupçonnent une ingérence étrangère dans cette affaire ou une provocation interne au régime. Selon nous, il est probable qu’il y ait eut une combinaison des deux car ce genre d’incident est une aubaine pour le régime des mollahs.

En réalité comme nous l’avons précisé dans l’article «la Force de résister», il y a derrière ces incidents le savoir faire d’un homme qui travaille sur le projet de balkanisation de l’Iran depuis environ 1 an. Cet homme qui appartient à un Think Tank pense qu’il faut parfois donner un petit coup de pouce au destin afin de libérer les énergies ! Bien heureusement pour nous, les iraniens d’Azerbaïdjan, du Kurdistan et du Baloutchistan ont apporté des démentis cinglants aux rumeurs de séparatisme qu’i-on leur prête.

En Iran, personne n’a rejoint ces faussaires qui prêchent la haine raciale. De plus, mardi dernier, la dernière assemblée de « séparatistes » réunis grâce aux efforts de cet homme a tourné au fiasco à Washington. Cet intellectuel lobbyiste projetait de présenter ses « protégés » à des sénateurs ou des congressmen américains pour sceller son projet. D’après les informations qui viennent de nous parvenir, aucun représentant américain n’a assisté à la réunion malgré le fait que l’organisateur avait loué une salle dans l’immeuble Russell Senate Building à Washington DC.

L’organisateur Think Tanker avait loué la salle pour l’événement et avait convié les chefs de ces soi-disant mouvements ethniques capables de disloquer l’Iran. Ont assisté à cette réunion déshonorante : « le « Congré Nationaliste Kurde » (pas d’information- inventée par l’organisateur), le « Groupe Komaleh » (extrême gauche kurde), le « Parti du Peuple Baloutch », la « Mission démocratique d’Azerbaïdjan » (qui nous rappelle par son nom les républiques fantoches d’Azerbaïdjân et de Mahâbâd à la solde de Staline) et Madame Mandana Zand Karimi-Ervin qui est à elle seule l’Alliance des Femmes Iranienne.

L’Alliance des Femmes Iranienne est une couverture pour donner de l’importance à Zand Karimi, car cette femme ne s’occupe jamais des femmes iraniennes et des violations de leurs droits, mais emploie son temps à faire la promotion des opérations de marketing ou de lobbying à Washington pour le compte d’un Think Tank qui revendique le monopole sur l’Iran. Zand Karimi est une figure connue surnommée ironiquement la Mata Hari de l’Iran (le charme en moins).

Encore soyons heureux que ces groupes « séparatistes » entretenus par cette institution américaine sont sans aucun soutien populaire car au moindre signe d’intérêt, nous verrions se multiplier ce genre d’initiatives qui discréditent l’ensemble des Think Tanks américains. Ces séparatistes ne se séparent d’ailleurs jamais de leurs bienfaiteurs occidentaux ou moyen-orientaux. Hélas, un certain nombre de Think Tank américains et la totalité de leurs ersatz français ne sont plus des groupes de réflexion, mais ils sont devenus des lobbyistes au service des intérêts occultes (des groupes classés terroristes, des compagnies pétrolières ou même des états étrangers -non américains ou non-français-).

A titre d’exemple, nous citons la présence à cette réunion ratée d’un personnage connu pour son langage ordurier, l’azéri (pardon à tous les azéris) Rahim Shahbazi, qui est la Superstar de ce Think Tank dans ses opérations particulières. Shahbazi est connu pour ses appels enflammés (presque des fatwas) qui encouragent ses supposés partisans à trucider les Iraniens et tous les Arméniens qui sont à ses yeux des chiens qui ne méritent que la mort. Il demande aussi que les Azéris brûlent les livres écrits en iranien ou qu’ils défèquent dessus en public !

Nous espérons que l’organisateur américain cessera ces ingérences dans les affaires de l’Iran surtout après les messages de protestation qu’il a reçu de la part des personnalités de ces groupes ethniques qui refusent le projet de la haine raciale promue par ce genre d’initiative.

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