Les six ont convenu de ne pas révéler les détails des propositions élaborées tant qu’elles ne seraient pas transmises à l’Iran. Le délai accordé nous renvoie à une date fixée presque un an après le refus de l’Iran d’accepter la Super Offre incitative de la Troïka (Offre du 31 Juil. 2005). Un an est passé en stériles pourparlers et l’on a pu lire dans la presse et entre autres sur France-Inter que les efforts de l’Europe avaient fini par payer puisqu’ils avaient entraîné les Etats-Unis dans la ronde des négociations.

L’entrée en jeu des Etats-Unis est devenue une nécessité parce que les mollahs ont «amplifié la crise» et l’on apprend que ces manœuvres étaient vues comme souhaitables par l’Europe (la fin justifiant les moyens) !

Les cris de victoire des dirigeants Européens est l’aveu qu’ils ne condamnent pas les manières utilisées par le régime des mollahs dans ce conflit et encore une fois, nous constatons qu’aux yeux des Européens, l’ennemi ou l’adversaire n’est pas la république islamique et le danger n’est pas la combinaison néfaste du terrorisme et de la bombe nucléaire : l’adversaire est l’Amérique et le danger, son intransigeance incompréhensible vis-à-vis de l’Iran !

L’Iran, à la fois client et fournisseur de l’Europe, a gagné encore une autre année précieuse durant laquelle il a continué l’ensemble de ses travaux dans ses usines connues et toutes ses usines clandestines. En Juillet-Août 2006, l’Iran refusera, puis acceptera... et ensuite voudra discuter sur des détails… « pour finir par céder... peut-être »…