Mais contrairement à ceux que l’on pensait il s’agit d’une nouvelle qui continue et l’idée lumineuse du président de la république islamique continue de faire son chemin dans certaines sphères étatiques, religieuses et surtout masculines du pays.

L’influent Reza Ashtiani Eraghi, membre de la Commission Culturelle du Parlement islamique et représentant du gouvernement dans la ville de Qom (le Vatican du Turban), a fait savoir que le problème vestimentaire soulevé par le président de la république était toujours d’actualité et que la solution n’allait pas tarder à être proposée.

Selon lui, le problème du « bad-hejabi » (mauvais respect du voile) relève du Ministère de l’Intérieur, des Forces de Sécurité, des Ministères de l’Education et des Universités, du Conseil Supérieur de la Révolution et le problème va être résolu.

On appréciera de noter l’empressement des autorités islamiques du pays à lutter contre le port négligé du voile qu’ils jugent ni assez noir (couleur de rigueur) ni assez couvrant alors que certaines personnes font état d’un rapport de la police secrète selon lequel au moins une Iranienne sur deux souhaite pouvoir retirer son voile.

Ashtiani Eraghi a dit à des journalistes gouvernementaux au cours d’une entrevue que la Commission Culturelle de la Révolution islamique avait un plan de lutte contre le « bad-hejabi » qui allait être mis en place. Tous les personnels relevant de la fonction publique seront chargés de veiller à ce que les femmes soient correctement voilées.

Il a alors dit que le plan de création d’un vêtement digne et national répondant aux critères religieux était en bonne voie et que bientôt les vêtements autorisés inonderaient le marché pour répondre aux voeux du président Ahmadinejad.

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