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Nucléaire : Les roues de secours des mollahs
06.05.2006

La liste des consultants qui recommandent aux Américains de négocier directement avec les mollahs s’allonge. On trouve désormais sur cette liste les noms des personnes que nous avions déjà stigmatisées sur ce site pour leur très grande complaisance envers les mollahs et la versatilité de leurs expertises, nombreuses et contradictoires, au sujet du programme nucléaire des mollahs.



Le premier est David Albright de l’Institute for Science and International Security, à Washington. Il dit que « seuls les Etats-Unis peuvent peser maintenant sur la tournure des événements », et préconise de tenir aux Iraniens le discours suivant : « Si vous suspendez vos activités, on facilitera votre développement économique, et nous ne viserons pas le changement de régime » !

Le second est Gary Samore, ancien conseiller de Bill Clinton, aujourd’hui vice-président de la Fondation MacArthur à Chicago. Samore déclare : « les Etats-Unis n’auront pas d’autre choix que d’accepter de parler avec l’Iran. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont fini par faire avec la Corée du Nord ».

Et on peut ajouter « d’ailleurs », que les Coréens ont mis à profit ce délai pour mettre au point leurs bombes. Sous Clinton, les députés américains ont voté la loi Amato pour contraindre le régime des mollahs à respecter ses engagements, cependant Clinton lui-même ne cessa d’enfreindre cette loi en acceptant de la contourner pour soutenir les réformes de Khatami et ce soutien alla très loin. Clinton tourna le dos aux Etudiants Iraniens, préférant soutenir le régime et pire encore, il ordonna à la direction de la CIA de ne pas divulguer les informations sur la participation du régime des mollahs aux Attentats des Tours Khobar en Arabie Saoudite. Aujourd’hui encore les anciens de l’administration Clinton (Samore & Madeleine Albright) se portent volontaires pour soutenir le régime des mollahs pour contrer Bush, mettant leur querelle avant l’intérêt commun.

Le troisième à encourager les Etats-Unis à mener des négociations directes avec l’Iran est Kofi Annan, le secrétaire général des Nations Unies qui ne tient aucunement compte des liens terroristes du régime des mollahs et continue à professer la non-violence quand il faudrait qu’il apporte son soutien à la crédibilité du Conseil de sécurité.

Aujourd’hui même, le secrétaire général du Hezbollah chiite libanais, Hassan Nasrallah, a défendu le droit de l’Iran à acquérir et exporter de l’énergie nucléaire. Le chef du Hezbollah a félicité le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, pour avoir déclaré le 25 avril que l’Iran était prêt à transférer à d’autres pays son expérience dans la technologie nucléaire.

Le dirigeant du Hezbollah se permet même de parler en chef d’état pour accuser Washington, Londres et Paris d’avoir « monopolisé » la technologie nucléaire.

Nasrallah a fait un raccourci fort inquiétant en déclarant que les occidentaux refusent l’autorisation aux Arabes et musulmans d’avoir accès au « savoir (nucléaire) » pour les empêcher d’avoir accès au « pouvoir » ! Edifiant !

Avec Kofi Annan, nous nageons en plein « politiquement correct », le cancer de toute démocratie. En orient, la parole est enchaînée ou confisquée par les terroristes et en occident, elle est autocensurée.

WWW.IRAN-RESIST.ORG

Pour en savoir + sur David Albright :
- Bombe en 2009 : Analyse d’une expertise fondée sur des données fournies par l’Iran
- (15.01.2006)

Pour en savoir + sur « nous ne viserons pas le changement de régime » :
- Mot Clef : « Garanties de Sécurité »

Pour en savoir + sur Madeleine Albright (aucun lien de parenté avec David Albright) :
- Le nucléaire iranien et le lobby euro-catho pro-mollahs
- (29.04.2006)

Continuité d'une certaine diplomatie des Democrates américains :
- Crise Iranienne : de la Théorie Arc de Crise de Bernard Lewis à la Révolution Islamique...
- (25.04.2006)

[Les Tours de Khobar] Le 26 juin 1996, un camion piégé a provoqué une explosion de grande ampleur dans le complexe résidentiel des Tours Khobar à Dahran en Arabie Saoudite, lieu de résidence des membres de la U.S. Air Force.

Dix-neuf américains ont été tués et 372 autres blessés. L’opération a été menée principalement, et peut-être même exclusivement, par le Hezbollah saoudien, une organisation financée et armée par le régime des mollahs.

Le Washington Post du 28 Juin 1997 a révélé que les auteurs de l’attentat étaient associés à Ahmad Charifi, un commandant des Pasdaran. Par ailleurs, la Commission du 11 septembre a réaffirmé les déclarations du Washington Post.




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