Les troupes américaines et britanniques accroissent leur présence à la frontière entre l’Irak et l’Iran. L’imperméabilité de cette frontière n’était pas assurée. Ces mesures ont pour but d’exclure les « infiltrations » depuis l’Iran.

Dans les districts limitrophes de l’Iran, les forces de la coalition ont désarmé les policiers irakiens : il est même étonnant qu’ils ne l’aient pas fait plus tôt. Explications.

Des avions et des hélicoptères de l’US Air Force survolent la frontière jour et nuit. Les postes frontières sont renforcés, les gardes-frontières irakiens sont remplacés par des militaires américains et britanniques.

De l’aveu même des chiites irakiens, « les Iraniens se sont infiltrés partout » [1]. En effet, 10,000 membres de la police irakienne sont des miliciens chiites des brigades Badr et ils sont toujours payés par le régime des mollahs. Les Pasdarans traversent cette frontière en toute quiétude pour recruter sur place des jeunes (contre une prime de 300 $ et une paye de 0,75 $ par jour).

D’autres Pasdaran leur donnent une formation en Iran. Les recrues sont préparées pour faire des repérages, s’introduire chez les gens, prendre en otage les suspects, les interroger, les égorger et jeter les corps mutilés et dénudés de leurs victimes dans les rues des villes pour terroriser les habitants. Les recrues reçoivent des cours d’endoctrinement idéologique et elles sont armées par l’Iran de fusils d’assaut Kalachnikov et de fusils STEYR.

Le désarmement des policiers irakiens a suscité l’indignation du gouverneur de Bassora et celle du chef de la police de cette province qui est sous l’influence du régime des mollahs.

WWW.IRAN-RESIST.ORG