Toute perturbation des livraisons de pétrole serait bien sûr catastrophique pour l’économie mondiale, mais aussi pour les pays de la région comme l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar, dans la mesure où leur économie dépend presque entièrement des revenus du pétrole.

La tension autour de l’Iran et la sécurité des approvisionnements en pétrole figurent parmi les principaux thèmes du 10e Forum international de l’Energie (FIE), qui s’est ouvert dimanche à Doha.

De son côté, le régime des mollahs a affirmé qu’il n’avait pas l’intention d’utiliser l’arme pétrolière et pour une fois, il dit presque la vérité… L’économie iranienne est un château de cartes (lien), mais les mollahs peuvent changer d’avis et s’attaquer au détroit d’Hormuz. Près de 20% des exportations mondiales de pétrole passent à travers le détroit d’Hormuz, un étroit passage qui sépare l’Iran des pays arabes du Golfe Persique.