Le régime islamique en a après les femmes, il suffit de lire ce que l’on trouve dans les journaux gouvernementaux de cet état pour le comprendre puisque c’est une version officielle, une version déjà expurgée de ce qui peut choquer. Nous vous laissons juger :

C’est sur le site de l’agence de presse AFTAB (soleil) que l’on apprend que les agents de la « Fondation des Déshérités » et les agents chargés de faire appliquer les décisions judiciaires des tribunaux islamiques, après avoir attaché la directrice d’un « Centre d’accueil des femmes battues » à un arbre, sont entrés en force dans le centre et après des heurts que le journal qualifie d’inélégants, ont jeté les « femmes battues » à la rue.

Rappel sur l’histoire :
Il y a une vingtaine d’années, sur ordre du Premier ministre de l’époque, huit parcelles de terrains constructibles furent allouées à l’Organisation de défense des femmes battues. Des années plus tard, la « Fondation des Déshérités » (Bonyad e Mostaz-afan) a fait savoir que les terrains étaient sa propriété et qu’elle voulait les récupérer. La « Fondation des Déshérités » a porté plainte auprès du tribunal révolutionnaire islamique. De son côté, le « Centre d’accueil des femmes battues » déposait une plainte auprès d’un tribunal de droit « commun ».

L’an passé, le tribunal islamique ordonnait de déloger les occupantes et de rendre les terres et les bâtiments à la « Fondation des Déshérités ». Au cours de l’année passée, à plusieurs reprises, des islamistes ont tenté de déloger les femmes sans réussite. À la fin de la journée de jeudi, une fois de plus ils revenaient à l’attaque en délogeant sans ménagement 25 femmes qui étaient dans l’infirmerie.

La docteur Nafrieh, qui était sur place peu de temps après pour protester contre ces méthodes, a dit à l’agence de presse des étudiants islamiques (ISNA) qu’une lettre avait été envoyée peu de temps auparavant par la présidence de la république islamique pour que la « Fondation des Déshérités » ne fasse pas exécuter l’ordre du tribunal religieux afin que les deux parties essayent de trouver un accord amiable !

Mais les agents de la « Fondation des Déshérités » et les huissiers des tribunaux islamiques avec l’aide de certaines forces de l’ordre ont complètement vidé les lieux de ses occupantes.

Des heures durant les responsables des centres d’accueil des femmes sont restés sans nouvelles de celles-ci, errantes dans les rues de Téhéran et craignant d’être retrouvées par leurs agresseurs. Finalement elles ont été retrouvées dans une rue non loin d’un autre centre d’accueil.

Ces femmes ne voulaient pas quitter les lieux, certaines d’entre elles y étaient depuis des années, considérant les lieux comme un deuxième chez elles....

Le « Centre d’accueil des femmes battues » se trouve au nord de la capitale dans les quartiers riches de Téhéran. La fondation veut exproprier le Centre dans le but de vendre le terrain. La spéculation foncière et immobilière est un des objectifs principaux des Fondations (Bonyad).