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Ahmadinejad fait beaucoup de bruit pour cacher le manque d’option du régime iranien
02.02.2006

Ahmadinejad, surnommé le primate par les iraniens, a qualifié le Conseil de sécurité de « puissances de paille » qui n’empêcheront pas l’Iran de poursuivre son programme nucléaire.



« Ceux qui possèdent des stocks d’armes nucléaires se réunissent à plusieurs, prennent des décisions et croient que le peuple iranien va se soumettre à leurs décisions », a dit le président dans un discours télévisé.

Selon lui, « dans l’affaire nucléaire, le peuple iranien poursuivra son propre chemin jusqu’à l’obtention de son droit ».

« Je dis aux puissances de paille que le peuple iranien est indépendant depuis 27 ans et en s’appuyant sur sa détermination il prend ses décisions selon sa propre volonté », a encore dit le président, alors que les cinq puissances nucléaires du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, russie) sont convenus de déférer devant le conseil le dossier nucléaire iranien.


1 - En ce qui concerne « Le Peuple Iranien », nous vous renvoyons à nos précédents textes comme :

- L’Iran, le pays des « Mad Max »
- L’argent en Iran
- Un méchant intellectuel iranien : Saïd Leylaz
- Ladane Nasseri : Une Carrie Bradshaw au rabais ...
- Pétrole : L’économie iranienne est un château de carte

En fait, « Le Peuple Iranien » dit m… à Ahmadinejad et à l’ensemble de ceux qui le mettent en danger en insistant lourdement sur ce droit au nucléaire. Shirin Ebadi fait partie du lot, elle joue sur mots et réclame le « droit au nucléaire pacifique » en faisant impasse sur le caractère anti-humain de ce régime.


2 - En ce qui concerne les options qui restent aux mollahs, IRAN-RESIST continue de penser que les mollahs finiront par accepter la « Proposition Russe »
tout en essayant d’obtenir un moratoire officiel sur l’application du Protocole Additionnel. Ils traînent en longueur pour amplifier la crise. Ils espèrent ainsi que les Russes, afin de mettre un terme à la crise et de préserver leur statut d’arbitre du jeu, useront de leurs influences pour obtenir ce moratoire de l’application du Protocole Additionnel en Iran et l’arrêt de toute tentative de saisine.

D’ailleurs Mottaki, le ministre des Affaires Etrangèresdes mollahs, a estimé que les « Fondements d’une Entente » existaient toujours et que cela pouvait comprendre «le report de la réunion du 2 février du Conseil des Gouverneurs de l'AIEA au 6 mars».

Car selon les mollahs, l’envoi devant l’Onu du dossier nucléaire iranien pourrait compromettre le «Plan Russe» !

Nous sommes dans une logique de « chantage » et même si les mollahs acceptent la «Proposition Russe», ils la remettront en cause après quelques mois et surferont sans peine sur les crêtes des tsunamis de crise qu’ils ont eux-mêmes créés.

C’est pourquoi, nous pensons que la « Proposition Russe » ne résout rien, mais retarde l’issue de l’affrontement avec les mollahs. Cette « Proposition » leur laisse le temps de lancer d’autres centrales clandestines et de fortifier leurs réseaux terroristes.


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