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Grippe aviaire: 2 décès confirmés en Iran
17.01.2006

D’après nos informations, deux sexagénaires sont morts en Iran de la grippe aviaire. L’un d’entre eux possédait un élevage de poulets dans le Nord du pays sur la bordure de la mer Caspienne et l’autre est décédé à Téhéran.



Le temps d’incubation a été très court et les personnes sont décédées seulement quelques jours après l’apparition des premiers symptômes. Nous avions reçu cette information mercredi dernier et nous avons attendu des confirmations avant de la publier.

L’information vient d’une personne qui connaissait les deux victimes. Il existe certainement d’autres décès, mais aucun n’a été signalé comme un cas de grippe aviaire y compris pour ces 2 décès confirmés.

Notre source en Iran nous a demandé de prévenir les média français de l’existence d’un danger de la propagation de la grippe aviaire par l’Iran.

Les Pasdaran prétendent qu’ils ont abattu un grand nombre de volailles à la proximité de la frontière turque et essayent d’incriminer le poulet turc alors qu’en octobre 2005, les services vétérinaires de la province du Mâzandarân en Iran, via le canal d’un journal local, avaient confirmé que le virus de la grippe aviaire était bien présent dans cette province ...

Pour en savoir + :
-  « Le régime des mollahs et la grippe aviaire / 2 (Octobre 2005) »

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À la mi-octobre, les Turques avaient détecté de nombreux cas de virus dans les élevages de poulets. La Turquie est un des grands exportateurs de volailles dans la région. La Turquie était alors très pressée de se débarrasser de ces poulets invendables.

L’armée des Gardiens de la Révolution, Sepah-é Pasdaran est gérée comme un holding en Iran et il est exempté d"impôts. Les Pasdaran contrôlent nombres de produits d’importation car ils contrôlent les ports et la douane. Les marchés de la viande et du poulet sont gérés par les Pasdaran depuis des années.

En octobre 2005, les Pasdaran ont acheté et distribué en Iran les bons poulets d’Erdogan. Le virus a pris des forces en Iran et revient en Turquie comme un chèque en bois qui reviendrait à son émetteur.

Pour en savoir + :
- Les bons poulets d’Erdogan !

Les bonnes affaires des Pasdaran : Il est aussi de notoriété publique que les Pasdaran importent surtout de produits interdits par le régime comme les cosmétiques et les paraboles. Les produits sont vendus sur le marché noir, confisqués puis revendus.


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