Nouveaux propos antisémites de Ahmadinejad (liste des négationnistes)
05.01.2006 [commentaires]
Ahmadinejad a reçu le soutien de quelques historiens, encouragé par leurs propos, il s'est lancé dans une nouvelle attaque contre les juifs et contre Israël.
Ahmadinejad a déclaré : « Pourquoi imposeriez-vous un régime aussi méchant et corrompu sur les nations de la région, à moins que (l'Holocauste) soit un grand mensonge historique ».
Le régime des mollahs change de tactique : Ahmadinejad est un pion qui exécute un plan précis : provoquer la rupture des négociations. Les mollahs essayent tout et son contraire. Ils ont nié la Shoah, maintenant ils l’admettent (presque). La Shoah n’est qu’un prétexte, l’objectif et de radicaliser la situation nucléaire. Ahmadinejad en rajoute une couche tous les 4 jours.
« Soyez certains que non seulement le peuple palestinien, mais aussi toutes les nations islamiques ne tolèreront pas un instant ce régime d'occupation et ce gouvernement corrompu que vous avez mis au pouvoir », a encore dit Ahmadinejad.
Selon IRNA, l’agence de presse officielle du régime des mollahs, cette semaine, Ahmadinejad a reçu de nombreux messages de soutien. Peut-être, les négationnistes finiront par se lasser des changements tactiques des mollahs, mais pour l’heure c’est l’idylle entre les nostalgiques du nazisme et les barbus de Téhéran :
Serge Thion a approuvé la position d’Ahmadinejad qu’il a qualifiée de logique, loyale et courageuse.
« Je vous assure que les révisionnistes français et étrangers soutiendront entièrement le président iranien Ahmadinejad. Ils ont trouvé son discours remarquablement précis, ses idées retentissantes et ses positions très raisonnables et justes. Nous trouvons une grande consolation dans le comportement courageux des autorités iraniennes les plus élevées ».
John Kaminski, un auteur anti-américain, a approuvé également les propos de Ahmadinejad. De Floride, il lui a adressé le message suivant : « En tant que citoyen américain, j'ai honte de la politique de mon pays, en particulier envers l'Iran et le Venezuela ».
« Nos meilleurs voeux au président iranien. Puissions nous tous, avoir le courage de continuer à dire la vérité dans toutes les circonstances », a-t-il ajouté.
Mohammad Hejazi, un agent des mollahs naturalisé Australien qui se prétend analyste politique a réclamé qu’une conférence se tienne à Téhéran sur ce sujet, pour donner aux révisionnistes du monde la possibilité de dire que l’Holocauste avait été exagéré et qu’ils aient enfin la simple chance d’exprimer leurs avis appropriés en la matière.
Le fan-club de Ahmadinejad comprend aussi David Irving, un historien britannique et le très négationniste Ernst Zendel, éditeur allemand qui vit au Canada le pays où les mollahs investissent des sommes colossales. Un groupe d’autres chercheurs a qualifié les propos du président iranien sur l’Holocauste de « message de Noël d'un musulman courageux ».
On se demande où sont les réformateurs, les dissidents et Shirin Ebadi pour dénoncer, avec clarté et sans langue de bois ou de discours biaisés, les propos de Ahmadinejad ?
Shirin Ebadi, Ganji, les étudiants, les webloggeurs, Behzad Nabavi, Kiarostami, Makhmalbaf (père et fille), Emad-Eddin Baghi, Mehrangiz Kar, Aghajari, Eshkevari, Kadivar, Montazeri, les 3 Khatami, Moïn, Maleki et tous autres ont plus d’un seul point commun, mais le plus emblématique de ces points communs est leur hostilité au sionisme et aux juifs.
Depuis 2003, le régime des mollahs joue avec les nerfs de la Troïka (chronologie : lien).
Khatami avait fait traîner les négociations en longueur : changeant sans cesse de positions, cherchant à « fatiguer » la Troïka européenne. Ahmadinejad est sorti des urnes pour donner le coup de grâce aux négociations.
Normalement, l’UE aurait dû lâcher prise et demander l’intervention de Washington. C’est ce qu’attendaient les mollahs pour s’asseoir en tête à tête à la table des négociations.
Mais la Troïka s’accroche. Depuis, Ahmadinejad multiplie les provocations pour venir à bout de l’Europe : démarrage de la conversion d’uranium, interdiction de visite sur les sites militaires, menaces de reprise d’enrichissement ou même abolition des contrats pétroliers. Rien à faire.
Excédés, les mollahs se retranchent donc sur les sujets sensibles : Israël, la Shoah, les chambres à gaz. Là aussi, l’Europe laisse passer et ne réagit plus.
Ahmadinejad est un pion et il exécute un plan : c’est à lui de prononcer ces discours préparés avec précision pour pousser les Européens à bout.
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