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Iran : Avec ou sans embargo, de mal en pis
21.10.2020

Les mollahs, ébranlés par des grèves ouvrières, la rupture de la majorité de leurs miliciens, les sanctions américaines ne parviennent pas à empêcher la fuite de leurs proches et l’effondrement de leur régime. Pour inverser ce mouvement, ils viennent d’annoncer des soutiens internationaux en raison de l’expiration de l’embargo onusien sur les ventes et achats d’armes malgré les efforts de Trump. Mais il n’y a eu aucun changement à leur isolement depuis cette expiration, leur situation s’est même empirée !



Au cours des deux dernières semaines, après l’appel de Reza Pahlavi [1] pour une action collective de grèves [2] et de manifestations contre le régime, les routiers et les Bazaris ont rejoint la contestation pour provoquer une vaste pénurie et ébranler le confort de la caste dirigeante et lui faire subir ce qu’elle leur fait subir depuis l’avènement du régime. Les Iraniens ont validé cette offensive en se gardant d’importuner les grévistes et en rejoignant le mouvement des grèves anti régime.

Par ailleurs, lundi dernier, le 12 octobre 2020, Trump a révélé les emails de Hillary évoquant le développement de Daesh par les mollahs à sa demande en Irak pour entretenir l’islamisme malmené en Syrie par Assad et les Russes et in fine, aider l’offensive islamiste américaine contre la Russie et la Chine !

Les affairistes proches du régime ont compris pourquoi leurs dirigeants n’avaient aucun soutien réel de la part des Russes et des Chinois. Ils se sont précipités pour vider leurs comptes bancaires, mais ont constaté que les distributeurs d’argent et de devises étaient tous fermés !

Mardi dernier, le 13 octobre 2020, les distributeurs étaient encore fermés. Les affairistes désespérés ont mis massivement en vente leurs actions pour récolter de quoi acheter des devises. Les mollahs, principaux acheteurs d’actions de leurs proches, ont refusé de les aider à récolter des fonds pour financer leur rupture. La valeur de la bourse a chuté et le krach a engendré plus de panique chez les affairistes issus du régime.

Les mollahs les ont alors rassurés en affirmant que leurs problèmes seront résolus le 18 octobre 2020 après l’expiration de leur embargo onusien d’achat ou de ventes d’armes grâce au soutien tacite des grandes puissances comme la Chine et la Russie qui avaient tenu tête à Trump ! [3]

Mais cette opposition était surclassée par les révélations des liens du régime avec Daesh et par ailleurs, les mollahs étant principalement des acheteurs d’armes et non des exportateurs, l’expiration de l’embargo ne pouvait être une source de revenus, mais une source d’endettement et par ailleurs de nouvelles sanctions américaines. C’est pourquoi l’annonce n’a pas calmé la panique, elle l’a amplifiée !

Les mollahs ont zappé leur annonce. La panique a cependant persisté et ils ont dû sans cesse augmenter leur taux de conversion de devises pour empêcher les achats de devises et la fonte de leurs réserves de devises.

Mercredi 14 octobre 2020, dernier jour d’activité hebdomadaire de la bourse. La journée a été maquée par un nouveau krach et une nouvelle hausse des devises et particulièrement le dollar.

Le jeudi 15 octobre 2020, la bourse étant fermée, les affairistes paniqués se sont focalisés sur l’achat de devises et ont été punis par une nouvelle hausse.

Les opposants ont aussi diffusé les premières images faisant état de grandes pénuries alimentaires notamment à Téhéran pour signaler que les routiers continuaient à bloquer l’approvisionnement du régime même s’il n’y avait pas des images de leur grève.

Les mollahs ont annoncé un couvre-feu pour les deux semaines à venir pour bloquer leurs proches après de nouvelles sanctions après le 18 octobre et aussi pour bloquer des manifestations dès le 25 octobre à l’occasion de l’anniversaire du Shah d’Iran, mais aussi du Prince Reza Pahlavi ou encore du Cyrus le Grand (fondateur de l’empire perse, auteur de la première déclaration des Droits de l’Homme et symbole de l’identité iranienne) et enfin, à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement anti-mollahs et pro-Pahlavi de l’automne dernier.
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Image d’archive. Ci-dessus, la manifestation anti-islam et anti-régime en 2015 autour du tombeau de Cyrus le Grand (car le régime ne reconnait pas son existence). Les manifestants crient : Notre père est Cyrus, notre patrie est l’Iran (car le régime le place en dessous des intérêts de l’ouma).
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Le régime désespéré a aussi tenté d’inclure sa fausse opposition dans ces mouvements en autorisant une soirée commémorative pour son défunt faux opposant soi-disant infréquentables Shajarian dans la plus grande salle de cinéma de Téhéran, mais faute de participant, l’hommage a été annulé et l’annulation a été exploitée pour réhabiliter la fausse opposition, mais cela a encore échoué !

Le vendredi 16 octobre 2020, les Irakiens ont humilié les mollahs en affirmant qu’ils leur avaient envoyé 19 camions de médicaments pour acheter leur soutien ! Silence des mollahs. Colère des Iraniens. Les opposants que le régime venait par ailleurs d’admettre qu’il n’a jamais manqué de médicaments n’ont jamais été sanctionnés dans le domaine pharmaceutique contrairement à ce qu’il avait dit.

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Les opposants iraniens ont annoncé de nouvelles grèves notamment celle de Zamzam, le leader de production de boissons gazeuses au Moyen-Orient. Les ouvriers ont aussi démontré que leur ville de Tabriz n’était pas des séparatistes nombrilistes méprisant les intérêts iraniens, mais des patriotes hostiles au régime.
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Les ouvriers d’une grande usine de textile situé à Rasht ont rejoint la contestation. Des miliciens de Gonbad Kavoos se sont aussi rassemblés, car ils ont acheté des logements en 2004, mais ne les auront jamais, car le chantier n’a pas démarré !

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Les amis du régime ont continué à acheter des dollars, malgré qu’il s’agissait d’un jour férié et qu’il y avait un couvre-feu ! Les mollahs ont poussé le taux de conversion de dollar à 33150 tomans (à seulement 10,5 % en dessous de sa valeur réelle).

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Le samedi 17 octobre 2020, les routiers ont fait état de leur blocage des exportations de ciment par le régime vers l’Afghanistan ! Les ouvriers pétrochimiques de Lamard se sont aussi rassemblés [4] pour rappeler leur grève au reste des Iraniens !
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Pour éviter d’autres manifestations du même genre, les mollahs ont annoncé une 3e vague de Covid et une forte hausse de la pollution et son effet sur le développement de la mortalité par Covid. Les Iraniens se sont moqués de ces annonces.

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La bourse a chuté encore. Le régime a légèrement baissé le dollar à 32000 tomans pour insinuer qu’il allait vers une amélioration après l’expiration dans quelques heures de l’embargo sur les armes qui lui était imposé depuis 2015.

Les mollahs désespérés par tant d’échecs ont lancé leurs sbires irakiens à l’assaut du siège du Parti Democrate du Kurdistan (PDK) pour punir les Kurdes qui avaient (sans doute) jouer les indics pour faire saisir leurs cargaisons de médicaments et aussi pour rappeler leurs capacités de nuisance pour forcer les Irakiens à leur donner les 5 milliards de dollars qu’ils leur doivent. Les Kurdes et les Irakiens ont annulé ce chantage en zappant la provocation des mollahs et en espérant qu’ils ne puissent continuer par manque de dollars et qu’ils perdent in fine leurs mercenaires.

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Il n’y eut pas de 2nde attaque contre PDK et la tactique de ce dernier a permis de révéler le manque de moyen financier du régime à ses mercenaires !

Le dimanche 18 octobre 2020, les routiers ont rappelé qu’ils bloquaient l’approvisionnement du régime par le blocage du passage Parviz Khan vers l’Irak et qu’ils avaient aussi paralysé le trafic à Téhéran et à Arak ! Ils ont fait état du cambriolage et la casse de leurs véhicules par des gens du régime, avant de réaffirmer leur détermination à continuer en annonçant le renouvellement de leur grève à partir de jeudi 22 octobre pour une durée indéterminée (c’est-à-dire jusqu’à la chute du régime) !

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Les employés municipaux de plusieurs villes ont aussi annoncé leur grève, signalant qu’ils allaient mener la vie dure aux mollahs et leurs collaborateurs partout en Iran !

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Les Iraniens ont révélé la fermeture d’accès au mausolée de Cyrus le Grand pour signaler que le régime avait peur d’un rassemblement hostile sur place le 28 octobre prochain.

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Enfin les Iraniens ont souligné leur engagement en montrant des tags de Mort à Khamenei ou Mort au régime sur les portes des maisons des quartiers riches ou des écoles du régime. Ils ont ainsi signalé l’adhésion passive des employés des écoles du régime et des gens qui les fréquentent.

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Les journalistes du régime se sont affichés comme des serviteurs de la vérité et du peuple en signalant que de nombreux patrons du régime avaient fermé leurs usines et l’activité économique était aussi paralysée par leur envie inavouée de mettre les voiles !
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Les mollahs ont annoncé la fin de leur isolement ! Les grandes puissances hostiles à Trump n’ont rien dit. Les médias occidentaux ont dit que les mollahs estimaient que l’embargo était levé, mais ils avaient tort, car le Conseil de Sécurité n’avait pas adopté une résolution pour confirmer l’expiration de l’embargo. Tout le monde a compris que les grandes puissances n’en avaient pas envie ! De plus, tout le monde a réalisé que cela restait par ailleurs impossible en raison du droit de veto des États-Unis du moins tant que Trump serait là.

De fil en aiguille, tout le monde a aussi supposé un veto sino-russe en cas de victoire de Biden pour empêcher un deal avec les mollahs ou encore ce statu quo sans résolution qui permet de désarmer les mollahs sans entrer dans des conflits contraires aux divers intérêts des grandes puissances.

Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale de Trump, a dit qu’il avait la preuve de la faillite du régime et que ce dernier n’avait tout au plus que deux mois à vivre !

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Les amis du régime ont perdu tout espoir. La bourse a chuté encore !

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Le prince Reza Pahlavi a fait état d’un entretien le 7 octobre à l’hebdomadaire suisse Die Weltwoche où il avait insisté sur les grèves pour pénaliser les amis du régime sans créer un réseau organisé et hiérarchisé susceptible d’être démantelé à l’issue de l’arrestation de quelques-uns. Il y avait avoué qu’il n’avait pas pour l’instant rencontré Trump et que ces annonces en faveur de négociations avec les mollahs l’inquiétaient. Il avait insisté sur ses contacts avec les représentants de deux parties et sa demande pour qu’ils façonnent des sanctions qui pénaliseraient les mollahs tout en permettant aux Iraniens en exil d’envoyer des aides aux grévistes pour qu’ils puissent continuer leur lutte pacifique contre le régime. Il y avait aussi insisté sur une grande coopération de tous les opposants pour établir un système démocratique sans passer par un nouveau chaos. Il avait enfin précisé qu’il serait honoré d’être le roi des Iraniens, mais sa préférence irait à être leur avocat pour renforcer les bases démocratiques en Iran.

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Le résumé en persan de cet entretien.


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Les Iraniens ont adoré cette idée d’une opposition tentaculaire, autonome et informelle et de fait impossible à contrôler ou immobiliser ! Ils ont aussi apprécié la justesse des déclarations du Prince à propos de Trump et aussi sa neutralité politique dans leur intérêt.

Les mollahs ont en revanche détesté les choix tactiques et stratégiques du prince. Pour les contrer, ils ont évoqué la fermeture totale de Téhéran au prétexte de la pollution, du Covid et d’un risque de tremblement de terre alors que cette ville ne se trouve sur aucune faille sismique et que la pollution est au plus bas en raison des grèves dans tous les domaines. Mais ils ont eux-mêmes abandonné cette idée, car les grèves les plus pénalisantes ne sont pas à Téhéran !

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In fine, les mollahs désespérés ont envoyé leur représentant aux États unis à la rencontré de Biden ! Il a été reçu. Mais le canard boiteux démocrate n’a rien dit en leur faveur ! Les mollahs ont ainsi affiché leur soutien à Biden, avouant qu’il était leur dernier espoir ! Mais Biden n’a rien dit à leur propos !

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La fin de l’embargo a laissé entrevoir le début d’un autre embargo voire un embargo plus pernicieux au service des opposants grévistes iraniens.

Le lundi 19 octobre 2020, les amis du régime se sont réveillés sous la promesse d’un nouvel embargo et de nouvelles sanctions plus des aides pour leurs ennemis. Les eleveurs de Naghadeh (nord ouest du pays) ont rejoint la contestation anti-régime,ainsi que les employés municipaux de Yasuj et les transporteurs de plusieurs groupes pétrolchimiques.

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Les Irakiens ont aussi puni les mollahs, après la preuve de leur manque de capacité de nuisance, en renvoyant 200 camions de tomates destinés à la vente sur leurs marchés. Les transporteurs iraniens ont de ces tomates ont rejoint la contestation en distribuant les tomates aux habitants pour priver les riches du régime qui habitent Téhéran et sont les seuls à pouvoir en acheter.

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Les mollahs ont attaqué leur pion Rohani par leurs pions parlementaires ! On a parlé d’un projet de révocation. Un autre député a aussi demandé son exécution !

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La panique s’est intensifiée après ces manœuvres médiatiques dénuées d’intérêts pour le régime et pour les gens coincés à ses côtés. Le résultat a été une plus forte panique, plus d’actions mises en vente et un nouveau et un krach plus important !

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La demande de dollar a aussi tellement augmenté que le directeur de la Banque Centrale du régime (DCI) a dû avouer que cette institution était face à une forte pénurie de dollars !

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La journée a été qualifiée de lundi noir par les observateurs de la vie économique du régime !

Les mollahs ont joué la carte de l’intimidation en annonçant un grand déploiement de miliciens à moto dans les rues de Téhéran, tout le monde a vu seulement quelques miliciens et a douté des chances du régime !

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Le mardi 20 octobre 2020, les mollahs ont annoncé dans leur presse une baisse forte du taux du dollar et des queues de ventes de dollar depuis la veille tard dans la nuit devant les bureaux de change pour inciter leurs proches paniqués à vendre leurs dollars.

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Mais personne n’a cru à cette fable. Les paniqués ont profité de la baisse pour acheter davantage de dollars. Les mollahs ont dû à nouveau augmenter un peu leur taux (de 28K à 29K tomans) tout en continuant leur nouvelle tactique !

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Les opposants ont augmenté leur pression sur les amis désabusé du régime en annonçant l’annulation (l’assassinat) [5] d’un milicien fidèle au régime !

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Les opposants ont aussi signalé une plus forte pénurie du Kérosène, carburant bon marché et multi-usage, dans le sud pétrolier du pays pour insinuer que la situation était plus grave pour le régime ailleurs.

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Panique et Krach à la bourse de Téhéran !

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Les experts en exil ont expliqué cette conduite désordonnée des mollahs en affirmant que toutes leurs banques et leurs caisses de retraite étaient en faillite. Ils ont appelé leurs amis à les trahir et les renverser en retirant leurs avoirs bancaires avant qu’ils ne plongent le pays dans des dettes insurmontables !

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Ce mercredi 21 octobre, alors que nous finissions cet article, on a constaté une nouvelle journée de panique et de crise car malgré un effort des mollahs d’acheter beaucoup d’actions à leurs camarades paniqués, ils n’ont pu les calmer. Ces derniers ont continué à mettre en vente des actions. Les mollahs n’ont pas suivi et la brouse a encore kraché ! Le régime a dû augmenter son taux de dollar sur le marché libre et aussi aigmenté son taux Nima réservé aux importations de première nécéssité de 26000 à 30000 tomans avant de reculer à 27500 après l’abandon des acheteurs pour ne donner l’impression qu’il est en faillite !

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On peut donc annoncer que le régime est incapable de rebondir et condamné d’aller de mal en pis et à décevoir ses proches !

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Conclusions. En résumé, nous avons un régime sérieusement menacé par les Iraniens et leurs grèves, un régime en conflit avec ses collaborateurs, un régime boycotté par ses partenaires et ses voisins, mais qui tient debout en raison du manque d’une solidarité ouverte entre ses opposants iraniens (peuple et miliciens) et de l’absence de liens entre les opposants iraniens et les ennemis internationaux du régime. Mais le temps joue contre les mollahs, car entre deux embargos qui leur pendent au nez, ils ne peuvent compter sur le soutien des supposés partisans occidentaux de négociations.

Les Iraniens luttent ainsi sur deux fronts, mais les mollahs aussi, cependant les Iraniens sont unis et bancables et les mollahs sont désunis, pas bancables et contraints à se montrer de plus en plus agressifs [6] afin de pousser leurs supposés amis occidentaux à opter pour des sanctions plus fortes.

C’est pourquoi la période indécise de deux mois (ou plus) entre les deux embargos sera une véritable catastrophe pour les mollahs et une aubaine pour les Iraniens.