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Iran : Elections & la guerre des endémies !
21.02.2020

Les Iraniens sont appelés à voter ce vendredi par les mollahs pour prouver leur soutien à leur régime. Mais tous les témoignages font état d’un boycott national du régime et de ces faux réformateurs. Les mollahs ont trouvé la parade pour dissimuler le boycott : un soi-disant début d’épidémie nationale (endémie) de Coronavirus, un risque élevé d’endémie qui nécessiterait que les gens restent chez eux à Téhéran et dans de nombreuses villes clefs !



Mercredi tard dans la soirée, les médias du régime ont annoncé un état d’urgence et un risque d’endémie de Coronavirus à Qom, ville où siège du clergé iranien. Puis, hier, jeudi dans la matinée, ils ont aussi annoncé l’évacuation de l’hôpital de la ville en raison de sa contamination.

Puis, ils ont évoqué des mesures similaires dans plusieurs villes et aussi à Téhéran... Mais on n’a pas vu les grandes évacuations annoncées ou les combinaisons ou les masques de rigueur dans ce genre de cas. On a vu juste quelques micro-vidéos de déplacements d’ambulances à Qom, à Téhéran et à Shahriar (notamment sur Twitter) sans aucune effervescence populaires ou des reportages sur la peur des gens !


© IRAN-RESIST.ORG


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On a compris qu’il s’agissait d’une ruse pour expliquer le boycott et les bureaux de vote vides par le fait que les gens auraient eu peur de sortir de chez eux !

Mais même après 15 ans d’analyse sur ce site, nous n’avions pas prévu une telle excuse ! Mais au-delà de la surprise, la liste des villes nous a enchantés, car on y voit Téhéran (où se trouvent toutes les grandes institutions et les grands collaborateurs du régime), mais aussi Qom et toutes les villes où se trouvent des bases de la milice et cela veut dire que les ayatollahs et les chefs Pasdaran ont acquis la certitude qu’ils ne pourraient pas compter sur leurs agents d’administrations, sur les 80,000 mollahs résidant à Qom et sur tous les miliciens qui n’ont pas encore déserté !

Par ailleurs, étant donné que ces miliciens ont été très passifs au cours du dernier soulèvement qui a ébranlé le régime, il serait légitime de supposer que la peur du virus chinois a été imaginée pour empêcher de nouveaux rassemblements anti-régime en parallèle ou après ces élections boycottées.

On a donc un régime mort de peur ! Un régime bien malade. Cependant, ne soyons pas trop optimistes, car le régime peut annoncer une belle mobilisation malgré cette soi-disant endémie, mais il faudrait alors que ces électeurs émérites portent des masques  !

Il est probable que ce détail ait été négligé par les spin-doctors du régime. Mais alors, ce ne sera pas le boycott m’a tué, mais Coronavirus m’a tuer !

En attendant, voici une perle : un candidat du régime giflé pendant sa campagne avec des miliciens qui s’agitent mais laissent filer l’agresseur car on ne voit pas son arrestation ! La source a flouté le visage des miliciens. Elle serait donc un milicien approuvant la passivité effective de ses collègues. La véritable endémie iranienne est là : une haine généralisée du peuple et des miliciens de base contre le régime.

© IRAN-RESIST.ORG


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Nous serons, comme dans le cas du 41e anniversaire de la révolution, très vigilants quant aux images du régime. Nous espérons la fin de la complicité de l’AFP avec les spin-doctors du régime agonisant des mollahs et à la place, des soutiens diplomatiques et médiatiques pandémiques au courageux peuple iranien en lutte contre le régime des mollahs !