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Semaine 552 : La dernière guerre des mollahs !
02.10.2018

En 2016, Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe Brzezinski, car elle avait produit des troubles géopolitiques graves contraires à ses intérêts pétroliers. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate, en place depuis 1973, par des révélations pénalisant son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. Les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme des mollahs !

Les mollahs ont alors soutenu les Houthis. Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais les Européens n’ont pu les sauver en raison de leur terrorisme. Les mollahs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 ! Ces miliciens se sont ralliés au peuple pour demander la fin du régime et le rétablissement de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs fragilisés en Iran ont alors intensifié le terrorisme en Syrie contre les Américains et les Israéliens pour diviser la coalition souhaitée par Trump et Poutine. Ils ont excédé la Russie et la Syrie. Ces deux États ont laissé les troupes de l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa près de Damas, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale implicite contre le terrorisme des mollahs pour se retirer de l’accord de Vienne. Il a aussi encouragé l’alliance pétrolière de Poutine et l’OPEP pour priver les mollahs d’un possible chantage pétrolier. Il a enfin mis un terme à la capacité de nuisance terroriste des mollahs au Moyen-Orient et en Europe en obtenant leur expulsion de la Syrie en échange de la reconnaissance de la souveraineté d’Assad et le droit de Poutine à préserver des bases en Syrie.

Tous les gens du régime ont paniqué et se sont mis à acheter des dollars et des pièces d’or pour quitter le pays. Les mollahs et les chefs Pasdaran ont bloqué ces achats en augmentant les prix de ces produits pour les garder pour eux-mêmes. Les députés privés de dollars ont accusé Rohani de corruption pour obtenir la baisse du dollar ! Des milliers de responsables politiques se sont enfuis avec les budgets à leur disposition !

Les mollahs ont alors attaqué 2 pétroliers saoudiens via les Houthis pour provoquer une pénurie pétrolière. Mais ils n’ont pas pu intimider leurs interlocuteurs internationaux. Washington leur a envoyé 4 grands bâtiments de sa marine. Ils ont simulé une ouverture au dialogue, mais sans faire de vraies concessions. Trump a maintenu son cap !

Les mollahs ont alors renoué avec le terrorisme via les Talibans, pour intimider toutes grandes puissances mais ils ont seulement réussi à s’isoler davantage. Ils ont tenté d’obtenir le soutien des Anglais en bloquant l’adoption d’un statut pour la Caspienne, mais ils ont échoué. Leurs associés ont commencé à acheter des devises et de l’or pour s’enfuir. Lexsmollahs ont augmenté les taux ces produits pour les retenir. Leurs députés lésés par ces prix ont remis en cause la légitimité des mollahs en critiquent le bilan de Rohani et ses ministres.

L’opposition au régime en a profité pour éliminer l’un de leurs chefs miliciens. Ils se sont alors tournés l’option d’une fausse révolution de couleur, et ont froissé leurs chefs miliciens qui devaient être sacrifiés dans ce processus ! Ces derniers les ont menacés de mort ! Mais à l’annonce de la paix entre les Talibans et Trump, les deux clans se sont unifiés pour menacer les Occidentaux ou impliquer Assad dans leurs projets, mais ils n’y sont pas parvenus. Ils ont seulement incité les Russes à assurer Assad en s’approchant des Saoudiens pour mieux isoler les mollahs !

Les députés conscients de la fragilisation du régime ont remis en cause la légitimité de Rohani pour s’inviter dans le premier cercle du pouvoir et accéder aux trésors des mollahs afin d’avoir les moyens de fuir l’Iran comme ces derniers. Les mollahs ont lâché Rohani ! Ali Larijani, le chef du Parlement, a bloqué le processus pour ne pas devoir partager son propre accès aux trésors du régime ! Les mollahs ont récupéré le coup en saluant les critiques des députés tout en les invitant à respecter leur gouvernement pour respecter leur régime.

La semaine dernière, les mollahs se sont entendus avec leurs députés et les chefs miliciens pour relancer la fausse opposition idéalement avec l’aide des Anglais. Ces derniers ont refusé. Les mollahs ont continué, mais leurs collaborateurs ne les ont pas suivis et ont paniqué à l’idée d’une révolution de couleur qui conduirait à une vraie contre-révolution !

Les mollahs, leurs chefs miliciens et leurs députés ont alors simulé la volonté d’adhérer au FATF pour obtenir le soutien des Européens tout en démarchant Assad qui pourrait être menacé par cette adhésion afin de le forcer à rompre avec les Américains et les Russes avant le sommet prévu sur la Syrie à Téhéran en fin de la semaine avec les Turcs et les Russes. Les deux initiatives ont échoué !

Les mollahs, leurs chefs miliciens et leurs députés ont simulé l’envie d’un changement via le Parlement et n’ont rien obtenu de positif ! Ils sont restés unis pour agiter l’Irak afin de déstabiliser Assad, mais le résultat a été de violentes attaques contre leurs alliés locaux et l’incendie de leur consulat à Bassorah ! Trump a aussi demandé une réunion au conseil de Sécurité de l’ONU sur leur terrorisme !

En danger par leur propre faute, ils ont cherché à enflammer le Kurdistan iranien en menaçant d’exécuter 3 opposants kurdes pour crier au risque de la séparation du Kurdistan pour démobiliser le mouvement anti-régime ! Mais les Iraniens convaincus de l’attachement des Kurdes iraniens à l’unité du pays ont rejoint ces derniers pour lancer des opérations punitives contre les mollahs et leurs derniers miliciens de terrain !

Les mollahs ont fini la semaine sur un nouvel échec, car ils n’ont pu accuser Trump de fourniture d’armes chimiques aux opposants d’Assad. Poutine a affirmé que les Anglais en été responsables ! Les mollahs ont tenté de soudoyer les Chinois et les Indiens avec divers projets très lucratifs en Iran, mais n’ont pas obtenu leur soutien face à Trump !

Cette semaine, les mollahs devaient gérer les conséquences internes et internationales de leurs énormes échecs de la semaine dernière... Ils devaient s’attendre à de belles agitations internes et à des sanctions internationales pour leur volonté de déstabiliser la région, notamment la Syrie et l’Irak. Ils devaient s’attendre à plus de sanctions pour leur participation présumée aux attentats du 11 septembre à l’occasion du 17e anniversaire de ces attentats. Ils devaient enfin s’attendre à un regain de contestation après ces sanctions souhaitées par le peuple pour en finir avec leur régime. Les mollahs étaient dans une semaine de punitions. Ils ont fait des choix radicaux qui ont encouragé leurs adversaires de les punir plus sévèrement !



Samedi 8 septembre 2018 (17 Shahrivar 1397), les mollahs devaient commémorer un grand massacre attribué au Shah, massacre qui avait été fait par eux-mêmes et depuis des années manque de volontaires et participants. On n’a vu aucune trace de cette commémoration encombrante dans les médias du clergé et de son gouvernement et on a compris qu’ils avaient peur de la réaction du peuple surtout après la preuve de leur manque de moyens de mercenaires arabes en raison des revers subis en Irak et en Syrie. Il n’y avait également rien sur l’incendie de leur consulat qui soulignait leur impuissance !

Les médias du clergé et de son gouvernement avaient commencé cette semaine difficile en niant aussi leur échec diplomatique de la veille par l’affirmation que Rohani avait réussi à imposer ses idées à Poutine et à l’entraîner à désigner Trump comme le responsable de la déstabilisation du Moyen-Orient. Le déni de la réalité signifiait que les mollahs voyaient cet échec comme un échec majeur et avaient peur qu’il provoque une grave crise chez leurs collaborateurs.

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Parmi les médias des dissidents, Abrar, des jeunes Rafsandjanistes dissidents par opportunisme, avait pris le contrepied de la position des mollahs en révélant que pour Poutine le danger venait des Anglais. Le journal affirmait par ailleurs que les mollahs continuaient à piller les ressources du régime grâce à leur pion Rohani, car ce dernier n’avait pas tenu ses récentes promesses pour stopper cette corruption des dirigeants (mollahs & chefs Pasdaran) dans l’intérêt de tous les gens du régime. Les dissidents opportunistes entendaient provoquer une nouvelle vague de crise pour déstabiliser les mollahs.

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Les mollahs et leurs associés miliciens, se voyant en danger par ces révélations et les revers subis la veille, ont annoncé l’exécution de leurs 3 jeunes opposants kurdes pour enflammer le Kurdistan, puis crier au danger de la décomposition nationale et de se poser en parangon de préservation de l’unité nationale et ainsi s’épargner l’agitation de leurs associés déçus par leur conduite et le développement de la contestation populaire.

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Dans la foulée, sous l’égide des mollahs, Rohani a réuni ses ministres et leurs collaborateurs au prétexte du festival riche en symboles de commémoration de Rajaï, un des pions majeurs des Américains au début de la révolution islamique (qui avait été éliminé par Khomeiny avant d’être relevé au rang de martyr). Cette commémoration avait déjà eu lieu le 15 août au moment de l’anniversaire de son assassinat, mais alors les mollahs étaient en plein effort anti-américain ! On avait donc un bis pour corriger le tir !

Dans son discours, Rohani a appelé tout le monde à l’unité en affirmant que l’heure n’était pas à la division et la vengeance. Cette phrase s’adressait aussi aux Américains, car il ne les a jamais menacés, mais il a salué les nombreuses propositions de dialogue de Trump tout en se disant surpris par ses annonces de sanctions !

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On a compris que les mollahs faisaient signe à Trump qu’ils étaient prêts à accepter un arrangement (changer pour rester = éliminer les éléments décriés par Washington - sans doute certains Pasdaran - et partager le pouvoir avec les anciens pions islamistes de l’ère Brzezinski). Mais il y avait plusieurs défauts dans ce discours empêchant son succès.

Tout d’abord, 1er défaut, le sacrifice des chefs Pasdaran pouvait les opposer aux mollahs comme les semaines passées. Ils n’avaient d’ailleurs pas été conviés en masse à ce rassemblement. Rohani avait convié seulement le responsable de la Défense passive au sein de leur milice pour les inviter à rester passif et accompagner le mouvement pour limiter la casse !

Le second défaut de la proposition était l’arrangement pour garder l’islamisme, car les décideurs financiers américains y ont renoncé, car cette option s’est avérée très contre-productive. C’est pourquoi ils ont éliminé les pions de Brzezinski en soutenant la candidature de Trump.

3e défaut, l’argument de Rohani était faux, car Trump n’a jamais fait un pas vers les mollahs et a toujours dit que les mollahs étaient sur le point de craquer et de le supplier à négocier (leur capitulation).

Les mollahs avaient d’ailleurs agi ainsi, mais en secret et via l’OMAN après avoir été menacés par l’envoie des 4 bâtiments de guerre de la marine américaine dans le golfe Persique suite à leurs tirs de missiles sur les cargos saoudiens au large de Yémen. Trump leur avait demandé de cesser leurs activités terroristes et d’accorder des droits aux Iraniens comme preuves de leur bonne volonté et les mollahs avaient abandonné leur demande de dialogue et avaient prouvé qu’ils ne voulaient pas changer, mais engager Trump dans un dialogue pour retarder ses sanctions.

Ils étaient alors revenus à l’opposition à Trump (pendant la commémoration de Rajaï) en cherchant à contrer ses sanctions en se rapprochant des Anglais en bloquant l’adoption d’un statut légal pour la Caspienne au profit de BP. Mais ils avaient échoué.

Depuis, ils avaient essayé de duper Trump en faisant miroiter l’intérêt de leur opposition officielle pour le parti islamiste pro-américain Nehzat Azadi qui avait été aux commandes après la victoire des islamistes en 1979 avant d’être éliminé du pouvoir et interdit par Khomeiny. Mais Trump avait ignoré cet appel du pied, car il a fondé sa politique étrangère sur l’arrêt de la diplomatie islamiste américaine conçue par Brzezinski.

À présent, après avoir raté de nombreux plans pour isoler ou contrer Trump et subis de sérieux revers en Irak et en Syrie, les mollahs s’engageaient ouvertement et sans intermédiaire en faveur d’un arrangement avec Trump, mais toujours sans aucune preuve concrète de leur bonne volonté.

Pour nous, ils n’étaient pas dans une optique de changement, mais de marchandage et de tergiversation pour arrêter le processus de sanctions, pour dévaloriser Trump auprès de ses alliés et encourager les Européens à entrer dans le jeu pour préserver leurs marchés en Iran.

En principe, en raison du décalage horaire entre Téhéran et Washington, les mollahs devaient attendre au moins 6 heures pour avoir la réponse de Trump à leur ouverture. Mais les députés ont douté sérieusement du succès de ce plan tordu, car Trump a créé une équipe de 1000 analystes pour traquer les mollahs et analyser leurs propos et actions.

C’est pourquoi les députés ont adopté une position semi-hostile au régime et bénéfique à leur finance en convoquant Hemmati, le nouveau patron de la banque centrale iranienne (gestionnaire des trésors des mollahs) et lui ont demandé pourquoi il n’avait pas distribué selon la promesse de Rohani 50 milliards de dollars des revenus pétroliers sur le marché pour faire démarrer l’économie iranienne et mettre fin aux souffrances du peuple.

L’homme des mollahs a dit que l’économie était bloquée par la faute des importateurs qui ne distribuaient pas leur produit pour faire monter les prix !

Les députés ont fait remarquer que les douanes du régime avaient bloqué les produits, accusant Rohani de vouloir faire grimper les prix et souffrir le peuple ! Cependant, ils se sont gardés de dire qu’il le faisait pour diminuer la consommation et éloigner le risque de pénurie développé par la baisse des revenus du régime pour importer les produits de base que le pays ne produit plus aussi par la propre faute de l’affairisme de ses dirigeants.

On avait donc une accusation lourde (une pénurie organisée pour éviter la banqueroute) sans les explications soulignant les problèmes financiers du régime. Les députés accusaient Rohani sans accabler le système. Ils étaient clairement dans leur processus de chantage et de marchandage pour obtenir des dollars à un prix bas pour profiter pleinement de l’échec prévisible de l’offre de Rohani !

L’homme des mollahs n’a pas cédé et a refusé leur demande en insistant sur la responsabilité des importateurs et la nécessité qu’ils remboursent leurs prêts en dollars (obtenus pour leurs importations). Les députés ont aussi lâché l’affaire malgré le manque de pertinence des réponses du gestionnaire des trésors des mollahs ! Pour nous, ils laissaient une chance à l’appel du pied de Rohani à Trump !

Rohani a aidé ce processus en augmentant ses injections de fonds dans la bourse et en figeant le prix des dollars du régime et en baissant de 300 tomans le prix de sa pièce d’or ! L’indice boursier n’a pas diminué, ce qui signifiait que les nantis du régime, hostiles à des deals avec des engagements ou des concessions, étaient satisfaits par le plan des mollahs et y voyaient une issue de secours. Cet accord était la preuve de leur désespoir et celui des mollahs après les graves revers subis dans une journée qui rappelaient aussi leur disposition à tuer les leurs pour atteindre leurs objectifs !

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Les chefs Pasdaran menacés par le plan et exclus de ses bienfaits ont détesté ce consensus et ont saboté le plan en tirant discrètement des missiles de courte portée (200 km) sur une base militaire kurde située en Irak pour tuer les responsables d’un parti de Kurdes iraniens indépendantistes (HDK) afin de provoquer leurs camarades irakiens et déstabiliser l’Irak pour se poser en patrons de la région !

Les Kurdes ont dévoilé ces tirs tout en affirmant qu’ils n’avaient pas touché des VIP de HDK, mais ils se sont gardés de déclarer la guerre aux mollahs et les ont sciemment privés de la crise indispensable pour leur projet.

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Les chefs Pasdaran, dépités après ce refus de combat, ont alors annoncé un grand enterrement de 135 martyrs de la guerre avec l’Irak (qui selon le régime est une « guerre imposée par les Américains ») pour pousser au conflit avec ces derniers et d’empêcher le deal qui pourrait potentiellement les exclure du pouvoir, du moins de ses revenus, puis les conduire devant des tribunaux du futur régime.

Au cours de l’après-midi, le ministre des AE de Trump a indirectement rejeté l’offre des mollahs en affirmant qu’ils étaient des fieffés menteurs quand ils affirment qu’ils aiment et aident les Palestiniens, car ils n’ont jamais aidé le peuple, mais seulement les organisations terroristes qui empêchent la paix dans la région alors que les États-Unis ont versé plusieurs milliards de dollars aux organisations sociales palestiniennes au cours des années passées.

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Dans le même temps, Trump a soutenu Poutine en lui donnant raison par l’un des représentants républicains à propos du complot anglais de fournitures d’armes chimiques aux islamistes syriens en vue d’un faux attentat pour accuser Assad.

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Les mollahs ont compris que Washington ne voulait aucun deal avec eux et pouvait se mouiller et se fâcher ouvertement pour défendre ses intérêts. En accusant les Anglais pour le complot contre Assad, Washington voulait signaler aux mollahs qu’ils misaient sur un cheval boiteux pour mieux les démoraliser.

Le M-AE des mollahs a critiqué sur un ton joyeux Pompeo en affirmant que ses propos étaient contradictoires, car les organisations qu’il avait qualifiées de terroristes étaient des organismes sociaux et il n’a rien dit qui peut mettre fin au dialogue souhaité par ses patrons, les mollahs.

Cependant, il n’a guère évoqué l’accusation contre les Anglais et a ainsi implicitement rangé le régime de leur côté dans l’espoir de profiter du désordre qu’ils espèrent générer en Syrie pour casser le rapprochement américano-russe destiné à détruire leur suprématie pétrolière mondiale de toujours !

Dans le même temps, le ministre de l’Intérieur de Rohani a menacé les chefs Pasdaran en s’intéressant dans le cadre de sa lutte anti-corruption au trafic de carburant qu’ils organisent en vendant hors Iran leurs réserves de carburants. Le ministre a promis rapidement un rapport sans évoquer des noms, car le but n’était pas de provoquer les chefs Pasdaran et aussi mettre en péril un trafic qui bénéficie au clergé, mais persuader les chefs Pasdaran de renoncer à leur sabotage.

Les chefs Pasdaran ont riposté en organisant une conférence pour la commémoration du massacre perpétré par les mollahs pour mettre à jour leur dossier des méfaits !

Les mollahs n’ont pas relevé ce rappel !

En fin d’après-midi, les dirigeants de Bahrein a annoncé l’arrestation 8 Iraniens qui s’apprêtaient à commettre un attentat ce pays. On a compris que les chefs Pasdaran avaient décidé de durcir leur initiative pour empêcher les mollahs de virer de bord ou même simuler un apaisement !

Les mollahs n’ont rien dit.

En début de la soirée, la guerre interne a changé de forme avec l’assassinat de hauts officiers des Pasdaran à Minab au Kurdistan en représailles à l’exécution ce matin 4 jeunes opposants kurdes par les chefs Pasdaran ! Les mollahs ont vite ébruité le coup pour punir leurs chefs miliciens et les encourager à rester solidaires de leur apaisement !

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Les chefs Pasdaran menacés par les mollahs et les opposants au régime ont choisi la fuite en avant en tirant des missiles sur l’ambassade américaine à Bassora et sur les immeubles de la zone verte de Bagdad afin de provoquer une escalade express et aussi se poser comme l’arbitre des jeux politiques en Iran !

Washington n’a pas réagi à ces tirs et a ainsi privé les chefs Pasdaran de leur rôle fort en Irak, dans la région et en Iran !

Les chefs Pasdaran ont tiré à Kalashnikov sur le Palais présidentiel de Rohani pour menacer les mollahs ! Ces derniers ont démenti la rumeur d’attaque en affirmant que les bruits venaient de pétards lancés au cours d’un mariage qui avait lieu à proximité ! Mais étant donné que les Iraniens ne sont pas de Mexicains et qu’il n’y a aucune maison autour du palais présidentiel, tout le monde a compris que les chefs miliciens avaient durci leur menace contre les mollahs pour empêcher ces derniers de profiter de l’échec de leurs missiles en Irak !

On avait un régime au bord de la capitulation et de l’explosion après l’effondrement du mythe de sa puissance de nuisance régionale et de son espoir de résilience par la fausse opposition !

Dimanche 9 septembre 2018 (18 Shahrivar 1397), les médias du clergé et de son gouvernement ne mentionnaient guère la tempête de la veille. Ils avaient mis en avant l’appel à l’unité de Rohani afin d’enterrer la hache de guerre avec les chefs Pasdaran et d’éviter qui se montre plus violent ! Via le chef des négociations nucléaires sous Obama, ils faisaient aussi état de dialogue secret avec Kerry (qui venait de publier un livre depuis 5 jours pour affirmer ses ambitions) et avaient ainsi insinué que leur option d’arrangement n’était pas une ineptie, car le régime avait des alliés démocrates très hauts placés face à Trump !

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Dans leur média anglophone Tehran Times, les mollahs avaient insisté sur l’unité de l’Irak et l’Iran pour nier la fin de leur présence et leur capacité d’ingérence dans ce pays. Le but était de nier la défaite du régime pour avoir des arguments dans les discussions à venir avec Trump !

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Parmi les médias des dissidents, Abrar, des jeunes Rafsandjanistes dissidents par opportunisme, avait mis en avant la rencontre sans intérêt entre Khamenei et Poutine tout en signalant que Trump attendait un progrès majeur dans ses relations avec Kim Jung Un pour souligner que le régime faisait fausse route en espérant manipuler Trump ou réussir à lui imposer un marchandage. Les jeunes Rafsandjanistes dissidents par opportunisme rejetaient ainsi l’ouverture qui théoriquement devait leur profiter. Ils incitaient les nantis du régime à en faire autant.

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Les mollahs ont alors remis en cause leur volonté de trahir leurs chefs miliciens en affichant Khamenei aux côtés des chefs Pasdaran pour le défilé annuel des jeunes officiers de l’armée sur la base de la marine du régime dans le nord du pays.

Sur les images (3e & 4e photos), l’ombre du Guide et des officiers des Pasdaran se trouvant à ses côtés n’étaient pas parallèles aux ombres des officiers devant eux ! Il y avait aussi beaucoup de vent dans les drapeaux (5e photo), mais dans le cap du Guide ! On avait donc encore des montages des images du Guide avec des images d’archives de soldats ce qui faisait état de la rupture des jeunes officiers avec le régime.

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Le seul intérêt de l’événement était la présence du Guide parmi les chefs Pasdaran pour signaler la ’’réconciliation’’ avec ces derniers. Le Guide les a rassurés en affirmant que le régime n’avait rien à cacher (donc rien à changer) et qu’il résistait à Washington. On avait une posture pacifiste ouverte au dialogue avec le soutien des Pasdaran. Les mollahs étaient donc revenus à la position habituelle d’ouverture sans une concession (rien à cacher=rien à changer) ! Il espérait toujours un arrangement, mais sans défier et sacrifier les chefs Pasdaran.

Dans la foulée, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a alors encore fait état du pacifisme du régime en rejetant l’accusation de Bahrein en affirmant que les gens arrêtés par ce pays pour terrorisme avaient des passeports iraniens, mais n’étaient pas des agents du régime.

Le ton soft adopté par les mollahs nous a paru comme une nouvelle preuve de leur ouverture au dialogue et à l’arrangement sans pour autant aller vers un changement de régime. Les chefs Pasdaran ont validé ce retour en arrière en cessant leurs provocations.

Les députés ont aussi gardé le silence, mais au vu de leurs intérêts, ils n’étaient pas revenus vers les mollahs, ils gardaient le silence pour trouver une idée pour leur mettre la pression.

Rohani est aussi resté silencieux pour éviter les problèmes. Il a en revanche augmenté ses injections à la bourse tout baissant le dollar de 300 tomans pour éviter une crise après la tempête de la veille. L’indice est monté de 2605 points. Les nantis étaient visiblement satisfaits par la fin des hostilités entre les mollahs et les chefs Pasdaran et leur coopération dans l’intérêt de tous alors qu’ils avaient aussi apprécié le contraire !

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Cela n’était pas contradictoire ou la marque d’une certaine lassitude ou indifférence. Ils n’avaient pas cessé d’apprécier l’arrangement proposé la veille, mais étaient heureux que la colère des Pasdaran soit contenue et ne devienne pas un obstacle à d’autres tentatives d’arrangement.

Mais Trump a déçu ces espoirs en début de l’après-midi en critiquant sévèrement Kerry et en qualifiant ses rencontres avec Zarif telles que décrites dans son livre de trahison des intérêts américains, interdisant à ce dernier et à lui-même tout arrangement avec les mollahs !

Cette déclaration était sans l’ombre d’un doute une réponse à l’affirmation du négociateur nucléaire des mollahs, car ces rencontres n’étaient pas un secret, Kerry lui-même en avait parlé il y a quelques mois et son livre était paru depuis une semaine sans faire de vague.

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Après ce refus catégorique de tout dialogue nécessaire pour le moindre arrangement, les mollahs étaient battus ! Leurs chefs Pasdaran en ont profité pour reconnaître leur attaque contre les Kurdes en affirmant, photos à l’appui, d’avoir utilisé les missiles Fateh pour se poser en maître de la diplomatie du régime et en finir avec de nouveaux projets d’arrangement forcément contraires à leurs intérêts !

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Les mollahs ont été gênés par cette affirmation d’indépendance de leurs chefs miliciens. Le représentant du Guide (du clergé) au sein de la milice s’est affiché à Qom avec un grand ayatollah pour affirmer que tout allait bien avec les chefs miliciens afin de raisonner ces derniers et dissimuler leur agitation contre-productive au reste des gens du régime !

Le président des mollahs (Rohani) a aussi cherché à calmer la contestation interne en annonçant 1 milliard de dollars pour la création des emplois et la production de tous les biens en Iran pour résister sans fin aux sanctions américaines.

Les cadres miliciens de l’Agence Fars, ont aussitôt contré les mollahs en affirmant qu’ils promettaient l’émancipation du pays grâce à sa production depuis 13 ans sans n’avoir jamais rien investi pour y arriver.

Rohani, privé de son argument, a alors annoncé la fin de la distribution des Étoiles aux étudiants qui sont un marquage discriminatoire pour interdire aux faux opposants qui ont cessé d’obéir d’étudier, de travailler ou de voyager (quitter le pays). Mais en fait, les modalités du marquage avaient changé, mais pas le principe d’exclure les éléments indociles !

Pour nous, les mollahs qui se voyaient menacés par le peuple et par le refus américain de tout arrangement avaient assoupli leur punition pour récupérer les ex-serviteurs tombés en disgrâce et les faire rempiler afin de relancer la fausse opposition avec des visages inconnus et d’infiltrer la contestation anti-régime pour limiter la casse dans leur rang.

Les étudiants Étoilés n’ont pas dit merci à Rohani et ont prouvé qu’ils n’avaient pas envie de servir le régime ! Rohani est resté silencieux. Les chefs miliciens ont encore parlé de leur performance balistique de la veille pour profiter de son silence, mais ils n’ont pas pu obtenir l’escalade souhaitée pour se poser en maître de la situation au sein du régime dévasté par ses échecs tant en Iran que hors Iran.

Lundi 10 septembre 2018 (19 Shahrivar 1397), les médias du clergé et de son gouvernement avaient mis en avant la belle entente entre le Guide et les chefs Pasdaran en précisant que le Guide avait affirmé que ces derniers avaient fait reculer les Américains sur tous les fronts ! In fine, les mollahs avaient renoncé à leur projet d’arrangement puisque Trump l’avait rejeté par une réponse sur mesure et Kerry n’avait pas monté au créneau pour les défendre !

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Parmi les médias des dissidents, Javan, des cadres miliciens depuis longtemps hostiles au régime, avait mis en avant les tirs de missiles des chefs Pasdaran pour plomber les projets d’ouverture des mollahs et afin de désespérer leurs nantis et déclencher une nouvelle panique parmi eux ! Ils soulignaient aussi l’insuccès des mollahs en Chine pour souligner qu’ils n’avaient pas l’option de rechange pour les enfermer dans leur échec et s’assurer de réussir le déclenchement d’une panique !

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Les mollahs ont alors eu un autre revers : Amano, le directeur de l’AIEA a ouvert la conférence du conseil des gouverneurs de cet organisme en rejetant la demande des mollahs de condamner l’abandon de l’accord sur leur nucléaire par Trump avant d’évoquer à nouveau la poursuite des inspections en Iran en raison de soupçons sur l’existence de programmes nucléaires secrets !

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Les nantis paniqués se sont rués pour acheter des dollars et la seule réponse du régime a été une augmentation de 1000 tomans !

Les mollahs ont riposté à cette panique en annonçant le début de 3 jours de discussion à Genève avec les Européens à propos de la Syrie pour dire qu’ils avaient l’option de l’agitation dans ce pays et l’envie de succès diplomatique des Européens pour préserver leurs marchés en Iran.

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Aussitôt le n°2 de la diplomatie russe est arrivé en Iran pour parler de la situation sans évoquer aucune aide au régime. On a supposé qu’il avait mis en garde les mollahs de perturber les projets de son pays, car ils ont cessé d’évoquer les discussions en cours à Genève pour rassurer les leurs avec l’argument de la capacité de nuisance en Syrie.

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Les mollahs ont prétendu que le Russe était à Téhéran pour organiser la résistance aux sanctions américaines et ont augmenté leur injection de fonds dans la bourse

Les Anglais, qui ont été remis en cause par Trump et par Poutine et ont besoin des mollahs pour déstabiliser ces derniers, ont pressé les mollahs d’agir en révélant que le ministre de l’Énergie de Trump était à cet instant en Arabie Saoudite et allait se rendre jeudi à Moscou pour organiser l’embargo énergétique et pétrolier des mollahs !

Les mollahs n’ont pas réagi et ont caché ces nouvelles susceptibles d’amplifier la panique en cours. Les cadres miliciens de l’agence Fars ont révélé ces rencontres pour amplifier la crise !

Les Anglais ont à nouveau pressé les mollahs en révélant par l’intermédiaire de leur allié et protégé, le Koweït, que les commandants militaires des États-Unis allaient rencontrer leurs homologues des pays arabes du golfe Persique (les pays du CCG) ainsi que ceux de l’Égypte et de la Jordanie au moment de l’anniversaire des attentats du 11 septembre pour évoquer leur terrorisme dans cette région et le reste du Moyen-Orient.

Les mollahs ont censuré cette autre mauvaise nouvelle et les cadres miliciens de l’agence Fars l’ont révélé pour amplifier la crise ! Les chefs Pasdaran n’ont pas réagi à l’annonce par peur de nouvelles accusations de participation aux attentats du 11 septembre et au coup prévu au Bahrein !

La demande de dollars a été si forte que le gouvernement a dû augmenter encore son taux de vente aux cambistes qui sont autorisés à en vendre !

Le gouvernement a alors évoqué sa volonté d’accorder des droits aux étudiants étoilés et aux femmes (issues du régime) pour les avoir à ses côtés, car il jugeait sa situation catastrophique. Les chefs Pasdaran ont gardé le silence comme s’ils étaient conscients de la nécessité d’accepter cette option risquée, mais aucune des personnes sollicitées n’a répondu à son appel de pied et ce refus a souligné le fait que tout le monde estimait que l’ouverture ne pouvait pas arrêter la contestation, mais l’amplifier et conduire à une chute plus rapide du régime ! La panique s’est encore intensifiée. Le gouvernement a augmenté encore le taux de vente de dollar aux cambistes.

Les députés alarmés par la difficulté de Rohani à trouver une option de moindre casse ont annoncé la volonté de révoquer son ministre des Transports, de l’urbanisme et de la ville (signataire des contrats d’achats d’Airbus) pour perturber les négociations des mollahs avec l’EU et ainsi forcer les mollahs à leur accorder des dollars pas chers avant que tout ne soit fini.

Les mollahs n’ont pas reculé. Ils ont aussi envoyé le secrétaire de leur conseil de sécurité dans la principale usine de pièces détachées pour automobile pour signaler une belle autonomie dans ce domaine et rassurer leurs paniqués. La panique a persisté !

Le gouvernement a augmenté encore le taux de vente de dollar aux cambistes et a fini avec une hausse hallucinante de 2400 tomans soit +18 % par rapport à la veille !

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Les mollahs pouvaient être certains qu’ils allaient revivre une nouvelle journée de crise au moment de l’anniversaire des attentats du 11 septembre à moins de trouver un argument rassurant pour ses collaborateurs paniqués !

Washington a démontré son envie d’exploiter cette date en critiquant tardivement les tirs de roquettes des chefs Pasdaran contre les bâtiments américains à Bassora et à Bagdad et en promettant de riposter sévèrement à de nouvelles actions terroristes de leur part !

Mardi 11 septembre 2018 (20 Shahrivar 1397), les médias du clergé et de son gouvernement, (tous les deux menacés d’écoper de nouvelles sanctions), avaient mis en avant le ’’discours rassurant de Shamkhani’’ et la fin des Étoilés pour les étudiants du régime ! Les mollahs espéraient rassurer les leurs avec des fausses promesses et des demi-menaces !

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Parmi les médias des dissidents, Abrar, des jeunes Rafsandjanistes dissidents par opportunisme, signalait que le régime était à 20 jours de la fin du délai qui lui avait été accordé par les grandes puissances pour se soumettre aux exigences de transparence bancaire imposées par le FATF (le Gafi) et qu’il était loin d’une solution et proche des sanctions paralysantes, car les lois adoptées au nom de cet organisme ne répondaient qu’à 30 % de ces exigences. Il était précisé que Khamenei avait autorisé de gouvernement de les députés de signer tous les documents nécessaires (en restant aussi fidèles que possible au régime) !

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Les dissidents par opportunisme insistaient sur l’aspect flou de l’ordre pour signaler la disposition des mollahs à sacrifier leurs chefs miliciens pour les alarmer à nouveau et paniquer les nantis du régime !

Au même moment, les opposants kurdes ont annoncé le début dans 24h d’une grève générale et illimitée de toutes les activités dans leur région pour paralyser les exportations et les importations via leur régime pour déstabiliser davantage les mollahs !

La bourse a ouvert sur un indice en chute libre malgré une forte somme injectée par les mollahs dans la bourse. Les offres étaient plus importantes que la rémunération proposée par les mollahs ! Les gens étaient désespérés par la réponse creuse des dirigeants après une grosse menace américaine !

Les mollahs ont tenté de rebondir et rassurer les leurs en annonçant la présence du n°2 de leur diplomatie en Afghanistan pour rencontrer les responsables de ce pays et aussi ceux de l’Inde pour former une coalition commerciale et bancaire forte susceptible de les sauver ! Mais les Afghans ont refusé la demande de coopération bancaire des mollahs. Ces derniers ont alors oublié l’initiative dont l’échec soulignait leur isolement et pouvait aggraver la panique de leurs affairistes.

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Le négociateur nucléaire à Vienne, Salehi, qui préside le programme nucléaire du régime a alors accordé un entretien à l’agence américaine AP pour évoquer la volonté de dialogue comme à l’époque de Kerry tout en menaçant ses interlocuteurs américains de sortir de l’accord de Vienne et d’accentuer l’enrichissement pour les forcer à négocier ou forcer Kerry à prendre leur défense !

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Zarif a aussi souligné l’ouverture du régime au dialogue en affirmant que la République islamique avait été le seul pays à ne pas faire part de sa joie aux moments des attentats du 11 septembre, mais d’exprimer sa tristesse. Il a aussi mis la pression à Trump en décrétant qu’il sanctionnait un régime pacifique et du fait il encourageait le terrorisme en punissant des innocents et en gratifiant des terroristes (sous-entendu les Saoudiens). Les Pasdaran n’ont pas saboté l’ouverture.

Cette déclaration n’était en fait pas vraie, car le régime n’avait pas officiellement exprimé sa grande tristesse après les attentats du 11 septembre. En revanche, de simples citoyens iraniens l’avaient fait et le régime avait profité de l’occasion pour incruster ses faux opposants afin de se mettre à l’abri d’accusations de complicité avec les auteurs des attentats.

Les Pasdaran qui avaient alors piloté cette incrustation n’ont pas saboté l’ouverture. Les nantis ont aimé la coopération entre leurs dirigeants pour duper les Américains. La panique s’est estompée. Le gouvernement en a profité et a augmenté son effort financier à la bourse tout en renonçant à l’augmentation du taux de dollar et a pu rétablir l’indice et même l’augmenter encore.

Au début de l’après-midi, les opposants officiels du régime (alter ego des mollahs) ont à nouveau affirmé leur admiration pour les choix politiques du parti Nehzat Azadi (des agents américains de la révolution islamique de 1979), mais aussi pour le parti Jebheh Melli (des agents anglais de la révolution islamique de 1979) qui a contribué à la chute de sa chute ! Il s’agissait de rappeler le passé pour rappeler aux Américains qu’ils ne sont pas les seuls à agir en Iran pour les inciter à accepter un arrangement !

Les Américains n’ont pas répondu.

Les mollahs ont tenté de séduire les Chinois en punissant sévèrement les pécheurs s’opposant aux grands chalutiers chinois qui ont obtenu le droit de racler les fonds du golfe Persique pour pêcher des poissons-lanternes sans prendre de précaution pour les autres espèces avec des filets non sélectifs interdits chez eux !

Les Chinois qui ont récemment obtenu ce droit contre une somme inconnue n’ont pas fait de gestes positifs en faveur des mollahs en cette journée du 11 septembre 2018. Les mollahs ont fini la journée avec la certitude de ne trouver aucun allié valable pour résister à Trump et ses sanctions ou surmonter la paralysie des échanges du régime avec l’Occident grâce à la grève générale promise par les Kurdes !

Mercredi 12 septembre 2018 (21 Shahrivar 1397), les médias du clergé et de son gouvernement annonçaient de gros impôts pour tous les gens achetant plus de 25 pièces d’or par a (moins qu’1/100 de la moyenne) ! Donc la seule réponse du régime à la panique à venir était de menacer de dépouiller ses nantis agités par des taxes ou ses hausses permanentes de taux de ses devises ! L’annonce de cette mesure par le régime était la preuve de l’impuissance des mollahs à résister aux sanctions de Trump et es Kurdes et aux conséquences de leurs actions sur ses collaborateurs.

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Dans leur média anglophone, les mollahs avaient renoncé à 100 % à leur projet d’arrangement qui ne trouvait pas de preneurs, car ils louaient les tirs de missiles de leurs chefs Pasdaran contre les « terroristes » installés au Kurdistan irakien ! Ils entendaient rassurer les paniqués avec cette fuite en avant dans la démonstration de force et aussi intimider les Irakiens pour les forcer à les aider.

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Parmi les médias des dissidents, Javan évoquait la promesse ou la menace des mollahs de lutter contre le trafic de l’essence ! Ces dissidents avaient sans doute été informés de l’intention des mollahs de redevenir amis avec les chefs Pasdaran et tentaient de casser cette alliance et les forçant à s’opposer à leur trafic !

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Les Kurdes avaient tenu leurs promesses et avaient stoppé toutes les activités économiques dans leur région pour paralyser l’ouest du pays et les échanges du régime avec l’Occident !


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Au même moment, les militaires américains réunis avec leurs homologues arabes de la région au Koweït ont insisté sur la nécessité de lutter contre le terrorisme des mollahs !

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Pire encore, Poutine s’est dégagé de toute responsabilité à propos de l’accord de Vienne sur le nucléaire en déclarant dans un discours au début de son forum économique de Vladivostok qu’il le considérait comme un accord entre Obama et les mollahs et non un accord international dans lequel il se sentait engagé ! Il a ainsi laissé carte blanche à son allié Trump pour sanctionner les mollahs !

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Dans la foulée, Lavrov a dit qu’il assisterait à la réunion de Trump au conseil de Sécurité pour décider de la réponse à donner au terrorisme des mollahs !

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Les mollahs se sont retrouvés menacés de banqueroute par la combinaison des oppositions iraniennes et russo-américaines à leur encontre ! Ils ont vite baissé le taux de leur dollar de 1900 tomans (soit 13 %) pour s’éviter à nouveau une panique globale avec une baisse plus durable de leur indice boursier qui est l’indice de confiance dans la survie de leur régime. Ils ont aussi augmenté leur injection de fonds à la bourse pour remplir les poches des paniqués pour qu’ils profitent de la baisse du dollar et ne se mettent pas à vendre plus d’actions et ne provoquent pas un déplaisant krach boursier.

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En parallèle à cette opération de séduction financière, les mollahs et leurs pions ont annoncé qu’ils recevaient le chef de l’État turkmène à Téhéran, mais on a vite perdu toute référence à sa présence, ce qui signifiait qu’il avait refusé de les soutenir ! Le gouvernement s’est réuni à l’occasion du conseil des ministres avec des ministres inquiets et un Rohani très colérique !

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La principale déclaration du gouvernement à l’issue de cette réunion a été de larguer les chefs Pasdaran à nouveau et de nier toute responsabilité pour les tirs de roquettes sur le consulat américain à Bassora pour diminuer le risque de sanctions après la réunion de Trump au conseil de sécurité !

Le gouvernement a aussi annoncé qu’il n’y avait aucun risque de pénurie en cas d’embargo, car il avait des stocks bien remplis. Mais le ministre de la Santé, qui l’avait dit, n’a pas trop développé le sujet et ses collègues ont vite fui les journalistes, car les seuls stocks remplis sont ceux des douanes et les produits s’y trouvent y sont depuis longtemps et sont vraisemblablement périmés !

Au début de l’après-midi, le chef Pasdaran chargé de la Défense passive a écrit aux mollahs et leurs complices et pour leur dire qu’il serait une erreur d’adhérer au FATF. Sans doute, il avait eu vent d’une tentative, car le personnel du ministère des Æ et des ambassades du régime sont composés uniquement de miliciens ! Les mollahs n’ont pas répondu à cette lettre, laissant supposer qu’ils allaient sacrifier leurs chefs miliciens pour sauver leur propre peau !

Les chefs Pasdaran ont renoué avec la provocation anti-américaine en appelant à une large mobilisation notamment au sein des jeunes religieux jeudi pour leur enterrement des 135 braves tués par la faute des Américains dans la guerre imposée contre l’Irak !

Les mollahs ont dû parler de ces jeunes morts pour leur régime, mais ont aussi annoncé que le sermon de vendredi serait assuré par le mollah Sadighi, un ayatollah ultraconservateur, conseil du pouvoir judiciaire chargé de l’inspection générale du régime, pour mettre en garde les chefs Pasdaran qu’ils pourraient être accusés de corruption en raison de leurs divers trafics.

Les chefs Pasdaran ont pris le risque et ont continué la promotion de leur enterrement pour prendre le dessus sur les mollahs à la veille de ce sermon qui devait les accabler !

L’ayatollah Jannati qui contrôle le Conseil constitutionnel du régime et aussi son sénat strictement clérical a lancé un appel tard dans la nuit en faveur de la lutte contre la corruption dans l’intérêt du peuple, menaçant explicitement les chefs Pasdaran d’accusation d’agir contre le peuple et devenir une cible de choix dans l’intérêt du clergé.

Jeudi 13 septembre 2018 (22 Shahrivar 1397), les médias du clergé et de son gouvernement annonçaient que Rohani avait dit qu’il était imbattable et personne ne pouvait le battre lors des prochaines élections (dans 3 ans) en raison de ses succès. Le clergé avait choisi de défendre son champion pour résister à sa destruction et la perte de son propre pouvoir. Par ailleurs, le journal anglophone du régime affirmait que selon Rohani, les États-Unis étaient dans une situation exécrable ! Les mollahs cherchaient des alliés, surtout du côté des Américains anti-Trump ou espérer rassurer les chefs Pasdaran et les dissuader de les défier encore !

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Parmi les médias des dissidents, Abrar, des jeunes Rafsandjanistes dissidents par opportunisme, affirmait que Poutine et son homologue chinois Xi Jinping avaient renoncé à l’usage du dollar, laissant un espoir aux partisans du régime, mais en fait il s’agissait d’un leurre, car le mini article associé en première page soulignait que les deux grands leaders de l’est avaient renoncé au dollar dans leurs échanges et non dans les échanges avec le reste du monde. Par ailleurs, cet article était mis à côté d’un autre plus important faisait état de la certitude de Solana, un bon ami du régime, que l’Europe suivrait Trump, car elle n’a pas la capacité de résister à ses sanctions. De fait, cette nouvelle était la principale info du jour destiné à saper le moral des partisans du régime !

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Par ailleurs, Abrar économique et Javan, l’organe des cadres miliciens depuis longtemps hostiles au régime, signalaient aussi le refus des gros bonnets du clergé et des Pasdaran qui contrôlent le secteur pétrochimique de refuser de réinjecter leurs gains en dollars sur le marché intérieur. Il s’agissait évidement d’une volonté des dissidents de forcer forcer Rohani à attaquer ses complices plus hauts placés du clergé ou sacrifier les chefs Pasdaran pour sauver ses patrons et envenimer les hostilités entre les deux clans déjà à couteaux tirés !

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Les mollahs sont restés silencieux pour voir si les chefs Pasdaran allaient réussir à mobiliser ou pas. La mobilisation a été presque nulle ce qui signifiait que même les membres des familles des victimes avaient boudé l’opération et les chefs Pasdaran !

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Le commandant en chef des Pasdaran qui n’était pas présent a pris la parole pour dire qu’il y était et promettait de défendre le régime contre Washington avec ses missiles longue portée capables d’atteindre des cibles situées à 2000 km visant expressément l’Égypte et certaines bases européennes de l’OTAN dans l’espoir de provoquer une réaction négative des Américains et poser la milice comme le patron de la diplomatie du régime !

La panique s’est intensifiée au sein du régime ! Les mollahs ont dû augmenter le taux de leur dollar de 1000 tomans !

Mais les Américains n’ont pas réagi. Cependant, la panique s’est amplifiée pour une autre raison : l’agression au couteau en plein jour d’un jeune mollah proche de la direction du régime à Mashad sans que quelqu’un ou un policier vole à son secours ou arrête l’agresseur ! Un martyr dans la journée pour rendre hommage aux martyrs du régime !

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Cette fois la panique a été telle que les mollahs ont dû baisser le dollar pour éviter que leurs nantis retirent leur argent de leur compte pour fuir et entraînent l’effondrement du système bancaire bancale du régime et entraîne sa chute !

Tous les ténors du régime ont aussi cessé de parler, car ils ne pouvaient rien dire après cet événement qui soulignait la haine du peuple et la fin de la peur d’être arrêté !

Dans la soirée, Trump a accentué ses attaques contre Kerry en qualifiant ses rencontres d’illégales et en demandant des poursuites à son encontre, car certains élus avaient dit de même en précisant qu’il avait enfreint la loi Logan Act. De nombreux média et Think tanks ont suivi Trump et mis Kerry, le sauveur réclamé par les mollahs, en mauvaise posture !

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Kerry, craignant pour ses ambitions, a tenté de se débarrasser des reproches en précisant qu’il avait toujours été très dur avec Zarif en lui reprochant son soutien au Hezbollah. Il a aussi précisé que la veille, face au blogger conservateur Hugh Hewitt sur Salem Radio Network, il avait dit qu’il n’était pas le coach des mollahs pour contrer Trump et avait ajouté que si les démocrates avaient été élus à sa place, ils auraient quitté aussi l’accord pour les mêmes raisons que lui (missiles et déstabilisation régionale), mais après deux ans et en agissant de manière à convaincre les Européens de les suivre !

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Tout le bénéfice de cette justification était pour Trump, car Kerry se contredisait  : pendant que Trump faisait des efforts pour obtenir le soutien des Européens, ses camarades de l’administration Obama n’avaient cessé de le critiquer !

La débandade de Kerry - et in extenso des démocrates qui avaient renoncé à défendre l’accord de Vienne - était une bien mauvaise nouvelle pour les mollahs ! Leur M-AE Zarif, qui est collé derrière le Twitter, s’est gardé de commenter son revirement qui signifiait la perte de l’allié qu’il avait promis à tous les gens du régime ! Il avait aussi honte d’avoir si mal analysé la situation et avoir tenté de sacrifier les chefs Pasdaran, car à présent il devait leur donner raison et sans doute abandonner sa mainmise sur les négociations avec les étrangers par-dessus l’autorité légale du personnel miliciens du ministère des AE du régime.

Vendredi 14 septembre 2018 (23 Shahrivar 1397), les mollahs devaient présenter leur analyse de la semaine et des dernières 24 heures lors de leur sermon de vendredi et indiquer la feuille de route pour la semaine à venir !

L’agence Fars des cadres miliciens hostiles au régime a vite publié un article sur la débandade de Kerry et a plongé les mollahs et leurs adversaires dans un silence mortifère ! Tout le monde était conscient que le régime n’avait plus la moindre option pour s’en sortir par un arrangement ou même un dialogue superficiel pour gagner du temps !

Tout le monde semblait nostalgique de la perte d’une option qui avait été purement une projection des mollahs et non une vraie option !

Le silence malsain et idiot a été rompu par le sermon du mollah Sadighi, chargé de l’inspection interne du régime. Il a seulement critiqué violemment les nantis et les agitateurs qui mettent le régime en péril et a demandé les plus dures punitions à leur encontre avertissant implicitement les chefs Pasdaran et les affairistes paniqués de pires punitions s’ils continuaient à menacer les intérêts politiques ou pécuniaires le clergé.

L’avertissement de ce vieux mollah, lui-même très corrompu, n’a pas eu l’effet escompté, car les chefs Pasdaran n’ont cessé d’insister sur leurs missiles (par ailleurs imaginaires) pour défier les mollahs et les empêcher d’envisager par désespoir pour préserver leurs avoirs d’autres projets de capitulation !

Les mollahs ont continué à gargariser les menaces de Sadighi. Les chefs Pasdaran ont encore répété leurs menaces.

Les uns et les autres, bien affectés par leurs défaites régionales et internationales au cours de la semaine dernière et les revers subis par les Américains, les Russes et le peuple au cours de cette semaine l’ont fini en gargarisant leurs slogans comme des potions magiques pour éviter d’être possédés et anéantis par tous ces ennemis des tribus ennemis dont les pouvoirs les dépassent en oubliant qu’ils étaient leurs propres ennemis au sein d’une même tribu, avec les mêmes potions magiques, incapables de leur donner un quelconque avantage, et que par ailleurs, personne ne sort indemne d’une guerre fratricide ! Les mollahs ont enfin commencé la seule guerre qui les détruira.