Le régime des mollahs est un régime totalitaire qui doit incarner l’islam pur et dur pour être le soleil qui illumine les partisans djihadistes de Moqtada Sadr, Hamas et le Hezbollah, les trois groupes armés qui détiennent entre leurs mains l’avenir du Moyen-Orient. Cependant s’il est obligé d’incarner l’islam révolutionnaire, il veut aussi jouir d’un soutien des Etats européens et pour y parvenir il doit être à la fois moins islamique et moins révolutionnaire (pour plaire à l’opinion européenne).

Il est évidemment impossible d’être la source vive de l’islam révolutionnaire anti-occidentale et son contraire démocratique et tolérant. C’est pourquoi les mollahs ont décidé de mettre en place des faux opposants avec un discours intermédiaire, à la fois fidèle à la révolution islamique mais aussi en demande de réformes des lois.

Les féministes iraniennes condamnées au fouet font partie de cette vitrine de fausse opposition interne. Et parce que leur discours est creux et leur bilan dépourvu d’une quelconque condamnation d’une action politique du régime, ce dernier leur invente une actualité avec ces condamnations médiatisées, mais avec sursis (afin qu’elles restent libres et médiatiquement actives).

Il y a peu de temps, au moment de la précédente condamnation au fouet -de Nasrin Afzali-, nous avions prédit que les mollahs continueraient ces condamnations médiatisées faute d’avoir trouvé mieux pour promouvoir la carrière de ces fausses opposantes. Nous avions également publié une liste de ces soi-disant féministes iraniennes, liste que nous complétons ici-bas.

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