Le Parlement Islamique n’a pas de réels pouvoirs au sein du régime des mollahs : en faisant réagir les parlementaires, le régime des mollahs montre les dents, mais laisse du temps aux français pour saisir le message.

La menace de représailles concerne toujours le secteur automobile. Elle a été formulée par Alaeddine Boroujerdi, président de la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité nationale du Parlement islamique.

Lors de la réunion entre la commission des Affaires étrangères et celle de l’Industrie, il a estimé qu’en raison « de l’extrémisme illogique de la France et de la politique hostile de Nicolas Sarkozy, en particulier en matière nucléaire, il fallait sans doute aller vers une réduction des relations économiques avec la France, en particulier dans le domaine de l’industrie automobile ».

Les sociétés automobiles PSA Peugeot-Citroën et Renault sont très présentes dans l’industrie automobile iranienne. En 2007, Renault a même réalisé son plus gros chiffre d’affaires avec sa version iranienne de la Logan. En une seule semaine, elle a empoché 700 millions d’euros !