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L’Iran et l’ambiguïté de la diplomatie Israélienne
20.09.2007

Shlomo Ben-Ami, ancien ministre Israélien des Affaires étrangères, vice-président du Centre international de Tolède pour la paix (CITpax) a écrit une tribune dans le Figaro qui a dû surprendre plus d’un juif français qui tremble pour l’avenir d’Israël. Sous le titre racoleur « en pacifiant le Proche-Orient, nous gagnerons contre l’Iran des mollahs », Ben ami affirme qu’Israël peut très bien coexister avec une république Islamique en Iran. Ce texte n’a pas surpris les rédacteurs d’Iran-Resist. | Décodages |



Shlomo Ben-Ami écrit : « Bien que la révolution islamique lancée par l’ayatollah Khomeyni en 1979 ait perturbé les relations établies de longue date entre Israël et l’Iran, les deux pays ont poursuivi leurs échanges avec la bénédiction des États-Unis. Ce n’est qu’au cours des années 90, sous le gouvernement de Yitzhak Rabin [1], qu’Israël et l’Iran sont entrés en conflit ouvert… »

« C’est alors qu’Israël et l’Iran, deux puissances cherchant à s’imposer dans un Moyen-Orient en mutation, choisirent de porter leur compétition stratégique sur le plan idéologique. Le conflit sera désormais entre Israël, le champion de la démocratie luttant contre l’expansion d’un empire obscurantiste chiite, et l’Iran, qui cherche à protéger sa révolution en mobilisant les populations arabes au nom des valeurs islamiques et en s’opposant à des dirigeants ayant trahi la cause des Palestiniens. »

Les diplomates sont de gros menteurs mais à ce niveau, nous sommes dans la désinformation la plus pure. C’est dès la victoire de la révolution islamique que les mollahs ont commencé à financer des groupes terroristes de tous les pays, avec une prédilection pour l’islamisme révolutionnaire, ni sunnite ni chiite. Ces mouvements visaient à renverser les monarchies musulmanes du Moyen-Orient ou du Maghreb (l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Maroc), ils ne visaient pas à renforcer le rayonnement du chiisme.

L’Iran, carrefour du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, pays stable, et prospère tourné vers la laïcité et la modernité, artisan du rapprochement entre Israéliens et Egyptiens, devint du jour au lendemain un pays se détournant de la modernité et de la laïcité, instable, bientôt en guerre, où ses infrastructures furent bombardées et détruites à jamais. Il est vrai que durant cette période, Israël a entretenu des relations commerciales avec les mollahs, des vivres mais aussi des armes ont été vendues à cet artisan de l’instabilité en guerre contre Saddam, ennemi non islamiste d’Israël.

Les Américains avaient vu juste, le Chah qui achetait des armes mais ne les utilisait pas contre ses voisins fut écartés au profit des mollahs qui en achetaient pour faire la guerre. Ce changement de régime aidé par les Américains a eu d’autres bénéfices pour l’Amérique, l’affaiblissement de la région, l’affaiblissement de l’OPEP, des ventes d’armes aux deux belligérants mais aussi aux voisins apeurés et le Golfe Persique cessa d’être en sécurité grâce à l’un de ses riverains, l’Iran, et repassa à nouveau sous la domination d’un état Etranger, l’Amérique qui succéda dans ce domaine à la Grande-Bretagne.

Shlomo Ben-Ami dit vrai. « Bien que la révolution islamique lancée par l’ayatollah (que de respect pour un vieux saligot - ndlr) Khomeiny en 1979 ait perturbé les relations établies de longue date entre Israël et l’Iran, les deux pays ont poursuivi leurs échanges avec la bénédiction des Etats-Unis ».

Mais ce cher Shlomo oublie de préciser que la radio Kol Israël persane, voix du ministère israélien des affaires étrangères, a eu un rôle important dans la réussite de la révolution islamique qui a mis au pouvoir en Iran un régime prédateur des grandes puissances arabes. Israël a aidé la révolution Islamique aussi invraisemblable que cela puisse paraître et malgré toutes les apparences, l’Etat d’Israël continue dans cette voie sans que ces citoyens le sachent. Car la république des mollahs demeure ce prédateur de la paix et des Etats arabes « modérés » bien plus qu’il ne représente un danger pour la sécurité d’Israël.

Dès sa prise de pouvoir, Khomeiny avait détruit l’armée iranienne, et Saddam se chargea du reste. L’Iran des mollahs ne représente aucun danger militaire pour Israël. En revanche, il représente un danger pour des Etats comme le Maroc ou la Tunisie. Le régime des mollahs possède des outils pour mettre en danger les Etats Arabes modérés dont certains sont réellement tournés vers la modernité et une forme de sécularisation de l’espace politique. Ces outils sont des médias en langue arabe et des stages de formation au terrorisme mis en place depuis leur accession au pouvoir.

Les mollahs n’ont pas de médias en Hébreu et n’appellent pas les Israéliens à détruire Israël, ils ont des télévisions en arabe qui expliquent la marche du monde aux musulmans des banlieues Françaises, aux Algériens, aux Marocains, aux Yéménites, aux Somaliens, à ceux qui souffrent de voir le Moyen-Orient sombrer dans le chaos (un chaos que les mollahs ont eux-mêmes créé). Le régime des mollahs reste avant tout un prédateur pour les Etats Arabes modérés désemparés.

Le texte de Shlomo Ben-Ami est chargé de « bon sens géopolitique » !

« De manière paradoxale, l’Iran a largement contribué à promouvoir la démocratie dans les pays arabes, puisque la meilleure façon de saper les régimes en place est de soutenir des mouvements islamistes avec une base populaire, comme le Hezbollah au Liban, les Frères musulmans en Égypte, le Hamas en Palestine et la majorité chiite en Irak ».

Saper les régimes arabes en place !

Pour Shlomo Ben-Ami pur produit du ministère des affaires étrangères israélien, la norme pour les non-juifs du Moyen-Orient doit d’être « démocratiquement » représenté par le Hezbollah (créé et financé par les mollahs), les Frères musulmans (protecteurs de Khomeiny), le Hamas (promu par Israël et financé par les mollahs) et en Irak, cette majorité chiite qui rappelons-le est composée de groupes islamistes (Dawa, Conseil suprême de la révolution islamique en Irak et sa milice de Badr) entretenus depuis des années par les mollahs et dont l’un des composants est le sinistre et criminel Moqtada Sadr.

On parle d’entités qui cherchent à diviser le Moyen-Orient en mini républiques islamiques ou ethniques selon le vieux plan établi par Bernard Lewis, Huntington et Zbignew Brzezinski : Le projet de l’Arc de Crise (Crescent of Crisis) pour créer un Moyen-Orient balkanisé [2], divisé et en guerre comme l’Afrique [3].

Shlomo Ben-Ami pense avoir raison de vouloir ce Moyen-Orient « démocratisé » de Bush, ce Moyen-Orient instable, où le Hezbollah, le Hamas, les Frères Musulmans, les Sadristes, ces seigneurs de guerre hostiles aux Etats Arabes auraient les coudés franches pour saper ces Etats Arabes que Ben-Ami qualifie de « non démocratiques ».

Mais il n’est pas le seul à penser de cette manière, il y a un mois environ, Shimon Pérès [4], se félicitait de la victoire des islamistes Turcs ! Nous n’inventons rien. Ces déclarations amicales envers des forces islamistes prédatrices d’un Moyen-Orient non religieux existent.

Mais malheureusement, Israël préfère que ses voisins soient empêtrés dans des conflits religieux interminables et sans issue. Nous le regrettons car cette même politique nous a coûté notre pays et 60 millions d’iraniens vivent un calvaire inimaginable : l’Iran a le plus haut taux de suicide des jeunes, le plus important taux de toxicomanie des jeunes et il est probablement le seul pays jadis classé dans les premiers au monde à avoir aujourd’hui ses citoyens qui le fuient pour finir dans les bidonvilles d’Islamabad ou sous les ponts de Paris.

Shlomo Ben-Ami continue : Shlomo Ben-Ami continue : « Dans le binôme Iran-États-Unis, ce sont les États-Unis et non l’Iran qui ont mené une diplomatie idéologique rigide. L’Iran a soutenu les États-Unis durant la première guerre du Golfe, mais a été écarté de la conférence de Madrid. L’Iran s’est également placé du côté de l’Administration américaine dans la guerre contre les talibans en Afghanistan.

Et lorsque les forces armées américaines ont mis l’armée de Saddam Hussein en déroute au printemps 2003, les Iraniens sur la défensive ont proposé un « pacte global » qui mettrait tous les points de contentieux sur la table, de la question nucléaire à Israël, du Hezbollah au Hamas. Les Iraniens (les mollahs - ndlr) se sont aussi engagés à ne plus faire obstruction au processus de paix israélo-arabe.

Mais l’arrogance néoconservatrice américaine - « Nous ne discutons pas avec l’axe du Mal » - a empêché de donner une réponse pragmatique à la démarche iranienne (…) Ce pacte global reste toutefois la seule option viable pour sortir de l’impasse. Mais cela ne se fera pas en imposant des sanctions forcément boiteuses, ou par le recours à une logique de guerre froide de la part des États-Unis, dans l’idée de ruiner l’Iran en l’entraînant dans une course aux armements ruineuse.

L’influence régionale croissante de l’Iran ne tient pas à ses dépenses militaires, qui sont bien moindres que celles de ses ennemis, mais au défi qu’il pose aux États-Unis et à Israël par le biais d’un habile pouvoir de persuasion ».

Cette tribune n’est pas une incongruité isolée. Les opposants laïques hostiles aux mollahs connaissent ce genre de littérature qui au nom de la paix évoque une entente avec des terroristes. D’une manière générale, le ministère des affaires étrangères d’Israël souhaite préserver ce prédateur utile (et ses amis du Hezbollah et du Hamas). Aucun effort n’est négligé pour justifier cette entente.

C’est ainsi que la célèbre radio Israélienne en Persan, la voix du ministère des AE, et son désagréable présentateur Menasheh Amir, ont soutenu les mollahs ou Pasdaran soi-disant réformateurs de la république Islamique dont certains ont des litres de sang israélien sur les mains. C’est de la Real Politik cachère. Ils adorent aussi nos faux-opposants !

C’est ainsi que récemment Menasheh Amir fraîchement nommé responsable de la communication du Ministère israélien des affaires étrangères invite en Israël un soi-disant journaliste et bloggeur iranien, mais agent reconnu des services secrets des mollahs et responsable de centaines d’arrestations...

C’est ainsi que le MEMRI participe à la promotion de la soi-disant dissidence intérieure des « modérés » du régime des mollahs et que d’autres Think Tank israéliens diffusent les textes des soi-disant réformateurs ou des partisans du dialogue avec les « mollahs modérés ». Ces Think Tanks publient régulièrement des travaux de pseudo-chercheurs qui affirment que la seule identité des Iraniens est le chiisme : une manière de dire que le système religieux et les mollahs sont incontournables.

Les travaux publiés par ces centres de recherche Israéliens sont repris aux Etats-Unis par d’autres centres ou des sites d’informations aussi bien des pro-israéliens et des pro-mollahs. Ces idées sont conformes à l’objectif américain pour l’Iran qui est d’arriver à une entente avec une puissance chiite disposant d’une grande influence utilisable contre les pétromonarchies sunnites qui ont les 2 mêmes défauts du Chah d’Iran : ils achètent des armes mais au grand désespoir du lobby américain d’armements, ils ne font pas de guerre et ils cherchent à diversifier leurs fournisseurs industriels en tablant sur des revenus pétroliers à des prix raisonnables.

Hormis ce rêve de rendre ces mollahs (si utiles) fréquentables par des réformes sociales, les Américains ont encore d’autres cartes et là encore, on retrouve toujours les mêmes supports Israéliens pour en faire la promotion : cette autre alternative est de remplacer les mollahs par des « démocrates iraniens » qui sont bien étrangement à la fois très religieux mais aussi très attachés aux identités ethniques.

Si la région n’explose pas sous les coups de boutoir de ces mollahs prédateurs et leurs louveteaux du Hezbollah, du Hamas ou encore de Moqtada Sadr, les « démocrates bcbg iraniens » promus par Ken Timmerman s’en chargeront. Cet été, ils étaient réunis à Paris [5], et selon notre agent qui avait obtenu une invitation, M. Menashe Amir, représentant du ministère des affaires étrangères d’Israël, y jouait les grands seigneurs.

Le projet est que l’Iran reste un état chiite avec ou sans mollahs, même si les jeunes iraniens préfèrent s’ouvrir les veines ou se défoncer plutôt que de rester chiites. Ce que fait Israël en s’alignant sur les objectifs américains ne modifie pas le cours de l’histoire, les mollahs sont là, leurs réseaux sont bien implantés.

Israël contribue seulement à aider ses ennemis et les nôtres. Nous espérons que vous prendrez vos plumes pour écrire à Shlomo Ben-Ami pour lui exprimer votre indignation vis-à-vis de cette diplomatie désastreuse. Israël ne peut vivre dans un monde où il préférera encourager ses voisins à s’entretuer. Le Chah d’Iran a été l’ami qui a œuvré pour rapprocher Israël et l’Egypte pour qu’un jour Arabes, Juifs et Perses puissent travailler ensemble pour bâtir un Moyen-Orient puissant et respecté et non une région d’assistés.

Israël a fait l’erreur d’abattre cet ami pour une nouvelle configuration régionale. Il est aujourd’hui un Etat assisté et assiégé. Cette configuration théorique d’hostilité entre les sunnites et les chiites a été remplacée par un islam unifié par le Djihad. La diplomatie de désordre risque d’emporter Israël à tout jamais.

Nous espérons que vous prendrez vos plumes pour écrire à Ben-Ami. Nous espérons également que vous traduirez ce texte en hébreu et en en anglais pour le diffuser le plus largement possible.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Un exemple de ce genre de déclarations pro-entente :
- Iran : Sarko ou Ségo auront-ils l’Olmertitude ?
- (24 avril 2007 )

Un exemple de Think Tank israélien pro-entente :
- Iran : Analyse critique d’un rapport Israélien sur la bombe des mollahs
- (7 février 2007 | Rapport du centre Jaffee des études stratégiques à l’université de Tel Aviv)

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : Israël |

| Mots Clefs | Décideurs : Dirigeants Israéliens |

| Mots Clefs | Enjeux : Rôle régional de l’Iran |

| Mots Clefs | Histoire : Révolution Islamique |

[1Yitzhak Rabin | Contrairement à ce qu’affirme Ben Ami, Yitzhak Rabin insistait auprès de Clinton pour normaliser au plus vite les relations avec les mollahs. En revanche, il avait été contre le soutien à Khomeiny au moment de la révolution. |

[2Le projet initial de l’Arc de Crise (Crescent of Crisis) | Le projet initial de l’Arc de Crise (Crescent of Crisis) avait pour objectif de pulvériser la Russie soviétique grâce à l’islamisation de l’Asie Centrale. Le Grand Moyen-Orient démocratique reste sur la même ligne et cette fois inclut la Chine ou l’Inde dans ses cibles potentielles. Mais il semble que les concepteurs « géniaux » de ce plan de réactions en chaîne qui devaient désorganiser le Moyen-Orient pour justifier la présence américaine dans les eaux du Golfe Persique n’avaient pas prévu la création d’un terrorisme islamique qui leur serait exclusivement hostile. Pour en savoir plus sur Brzezinski, le concepteur du projet ! |

[3Projet d’africanisation du Moyen-Orient | L’instabilité politique en Afrique n’a jamais empêché les grandes puissances d’y puiser les matières premières nécessaires à leur épanouissement industriel et économique, mais cette instabilité a miné définitivement l’essor du continent Africain et la création d’organismes comme l’OPEP qui auraient pu permettre aux pays producteurs de devenir les maîtres de leurs richesses. L’autre caractéristique du Grand Moyen-Orient démocratique est l’insistance de ses concepteurs sur « le libéralisme ». Il s’agissait non pas de créer des économies épanouissantes mais de s’opposer au nom du libéralisme à l’OPEP et à la notion de pétrole ou gaz nationalisé (cf. les origines pétrolières de la révolution iranienne) |

[4Pérès & les Iraniens | Lettre ouverte des Persans au peuple d’Israël |

[5Le Plan B de Ken Timmerman & John Bolton | S’ils n’arrivaient pas à une entente, les Américains seraient partants pour une sorte de changement de régime. Ils ont ainsi créé de faux mouvements d’opposition qui militent pour un Iran fédéral divisé en républiques ethniques confiées à des locaux pro-américains : l’objectif est de semer la zizanie dans cette région du monde et créer des réseaux originaux pour répandre le chaos depuis l’Iran divisé. Dans ce pack, les Américains ont placé un certain Sazgara qui a pris part à la création des Pasdaran, l’organe de tutelle du Hezbollah. Cette option est sans doute la plus effrayante des versions imaginées par Washington.

La liste alphabétique complète des 72 participants à la dernière réunion du groupe :

- 1. Hassan Abbassi (alias Siavash Avesta, alias David Abbassi)
- 2. Soheyl Abdel-Malek-pour
- 3. Siavash Abghari
- 4. Shahriar Ahy
- 5. Ebrahim Ahanian
- 6. Mashallah Ajoudani
- 7. Ali Aleh-reza (SOS Iran)
- 8. Nirou Ali Yâr (PDKI)
- 9. Menasheh Amir
- 10. Cyrus Amouzegar
- 11. Nazanin Ansari
- 12. Mahin Arjomand
- 13. Victoria Azad
- 14. Houman Azar-kolah
- 15. Azar Azarli
- 16. Alborz Ba’bi (pseudo)
- 17. Faramarz Bakhtiar
- 18. Hossein Bagher-zadeh
- 19. Touraj Bayani
- 20. Reza Bayegan (ex-employé du régime des mollahs à l’Unesco)
- 21. (Kaveh ?) Ehsani
- 22. Amir-Farshad Ebrahimi
- 23. Farahani Iraj Fatemi (SOS Iran)
- 24. Shahin Fatemi (co-rédateur de la constitution islamiste du régime)
- 25. Iman Foroutan (SOS Iran)
- 26. Aria Ghajar
- 27. Damoun Hassan-pour Golriz
- 28. Hamid Hamidi
- 29. Massoud Harun-Mahdavi (SOS Iran)
- 30. Shahou Hosseini (PDKI)
- 31. Nik Ja’afar-zadeh
- 32. Bijan Karimi
- 33. Mehdi Kharrazi
- 34. Nasser Khalessi
M. Khalessi a appris tardivement (en novembre 2009) la présence de son nom sur cette liste. Il nous a contactés pour affirmer qu’il n’a pas été présent en tant que partisan des idées exprimées pendant cette réunion, mais en curieux. Afin de prouver sa bonne fois, il nous a envoyés un texte critique qu’il avait écrit et publié dans sa gazette en persan trois jours après la réunion. Etant entièrement solidaire sur la nécessité d’informer sur ce genre de réunion, il nous a promis un compte-rendu sur les propos tenus dans cette honteuse réunion et aussi les noms d’autres participants. Nous attendons avec impatience ses notes et dès la rédaction de l’article complémentaire sur le sujet, un lien sera ajouté à la présente note ajoutée le 19 novembre 2009.
- 35. Hassan Kianzad (SOS Iran)
- 36. Houshang Kordestani
- 37. Jalal Madani
- 38. Manoutchehr Maghsoud-nia
- 39. Hassan Massali
- 40. Soroush Malakooti
- 41. Reza Moaven
- 42. Sara Mohammadi (PDKI)
- 43. Nahid Mihani (Komoleh)
- 44. Arash Mohri
- 45. Hossein Mohri
- 46. Esfandiar Monfared-zadeh
- 47. M. Narangui
- 48. Omid Mesbah
- 49. Alborz Nik-Eghbal
- 50. Ramin Parham
- 51. Reza Pirzadeh
- 52. Ahmad Ra’afat
- 53. Kambiz Rousta
- 54. Fred Saberi
- 55. Zia Sadr-ol-Ashrafi
- 56. Mohammad Sahar
- 57. Mashallah Salimi
- 58. Massoud Sar-reshteh (SOS Iran)
- 59. Pouya Shamloo
- 60. Hassan Sharifi (PDKI)
- 61. Manouchehr Shojaee
- 62. (le Frère de Manouchehr) Shojaee
- 63. Khosrow Tchavoshi
- 64. Jamshid Taheripour
- 65. Hassan Zareh-zadeh-ardeshir
- 66. Reza Zare’eh
- 67. Ken Timmerman
- 68. L’américain chauve inconnu
- 69. Claudia Rosett (FDD – NY Sun)
- 70. Ali Hosseini (Radio Farda)
- 71. Safa Haeri (Iran press news)
- 72. Mohammad-Reza Shahid (VOA)

La liste des sponsors américains des mouvements participants :

- Principalement Ken Timmerman, mais aussi The Alliance for Democracy in Iran (liée à American Enterprise Institute), The Coalition for Democracy in Iran et Claudia Rosett (journaliste travaillant pour la Foundation for Defense of Democracies et The New York Sun).

Timmerman demande 300 millions de dollars à Bush pour commencer à mettre en place des médias susceptibles d’aider ses protégés bidon à préparer une Révolution Bleue en Iran.

La même initiative avec d’autres figurants :
- Iran : Bush ne soutient pas le peuple iranien
- (8 juin 2007)
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