Ces sources affirment également que ces nouveaux missiles rappellent extérieurement les vieux missiles soviétiques SSN-6 qui équipaient des sous-marins. On émet également la supposition que le SSN-6 a été adapté pour être tiré depuis des plateformes mobiles. Selon différentes sources, Pyongyang en possèderait entre 10 et 12. Ils sont tous stockés sur la base de Musudan, d’où les tests des missiles balistiques longue portée Taepodong-2 ont été menés l’an dernier.

Il n’y a rien de nouveau dans cette révélation au conditionnel des sources anonymes de Washington. Les mollahs ont investi d’importantes sommes dans les industries balistiques Nord Coréennes et selon certaines sources, ils auraient acheté 18 de ces missiles SSN-6 en décembre 2005 !

Mais personne ne les a jamais vus et cela pourrait s’agir d’une de leurs tentatives pour paraître si dangereux que cela nécessite que l’on s’entende immédiatement avec eux. Les mollahs sont des spécialistes de ce genre de propagandes anxiogènes.

Washington ressort ces vieilles affaires de missiles car les résolutions adoptées par Conseil de Sécurité sanctionnent les industries balistiques du régime (même si elles n’ont jamais rien produit autre que des Katiouchas).

Ce n’est pas tout : un autre rapport vient d’être rédigé par le Marshall Institute affirmant que le régime des mollahs a investi lourdement dans la fabrication de missiles de croisière dans le but de renforcer sa capacité militaire. Le rapport, intitulé « The Cruise Missile Challenge : Designing a Defense Against Asymmetric Threats » (Le Défi des missiles de croisière : définir une ligne de défense contre les menaces assymétriques), explique que le régime des mollahs s’est procuré de la technologie, de l’expertise et des composants auprès de la Chine et de la Russie.

« L’Iran dédie des ressources additionnelles au développement et à la production de missiles de croisière anti-navires, ce afin de moderniser sa force navale pour un usage potentiel lors d’éventuels conflits pour le contrôle du détroit d’Hormuz et contre la présence de la marine américaine et occidentale dans la région du Golfe en général », selon le rapport rédigé par Jeff Kueter et Howard Kleinberg du Marshall Institute.

Or, le Marshall Institute est financé par Exxon Mobile, la 1ère compagnie pétrolière mondiale qui finance également le principal lobby irano-américain pour la reprise du dialogue et le plein rétablissement des relations entre l’Iran et les Etats-Unis. Le Marshall Institute produit des rapports sur mesure, il avait ainsi produit un rapport scientifique commandé par Exxon Mobile afin de minimiser le lien entre les énergies fossiles et le réchauffement climatique. L’American Enterprise Institute, si présente dans la fabrication de faux opposants iraniens, était également impliqué dans cette affaire.

De plus les allégations du rapport sur les missiles de croisière iraniens sont totalement fausses car l’Iran n’a pratiquement aucune puissance maritime militaire et les missiles en question (missiles cruise) ne peuvent en aucun cas être opérationnels en Iran car ce pays ne dispose pas de satellites pour les guider.

L’objectif de ces rapports | Il s’agit d’un avertissement aux mollahs afin qu’ils cèdent aux exigences du Conseil de Sécurité avant la date limite du 23 mai. Il s’agit également pour les Américains de faire peur aux mollahs et montrer qu’ils ont les moyens de renforcer les sanctions qui frappent les banques iraniennes très liées aux Pasdaran et leurs industries militaires.

Tout dépend de l’attitude des mollahs : s’ils obtempèrent, cette affaire réchauffée restera à l’état conditionnel, sinon, elle sera une preuve nouvelle justifiant de nouvelles sanctions pour les affaiblir et les encourager à accepter l’arrangement proposé par les Etats-Unis.

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Cependant, si nous doutons des capacités nucléaires ou balistiques des mollahs, la république Islamique d’Iran est un Etat terroriste et l’usage qu’elle fera d’une bombe nucléaire (achetée ou fabriquée) sera de nature terroriste. Sa bombe n’aura pas besoin de vecteurs (missiles).

Le régime des mollahs n’aura pas une dissuasion basée sur la qualité ou la puissance de sa bombe, mais sur la qualité de l’attaque qui sera une attaque terroriste : par exemple une bombe à plutonium qui explosera à bord d’un avion civil. Une attaque de ce genre défierait toute sorte de système de défense ou de détection de tir de missile balistique. Une attaque de ce genre permettrait de détruire plusieurs cibles dans différents endroits en même temps et en plus, le régime des mollahs ne serait pas inquiété car l’attaque ne serait pas lancée depuis l’Iran. Telle est la dissuasion des mollahs : la combinaison du nucléaire et du terrorisme de type 11 septembre.

Mais les Américains (Gouvernement, députés ou Think Tanks) ne feront rien et ne publieront aucun rapport qui puisse évoquer le terrorisme des mollahs. Cette accusation les rendrait irréversiblement infréquentables. La réconciliation irano-américaine serait alors difficile à accepter pour l’opinion américaine.

Tous les rapports publiés sont au conditionnel. Ils laissent la porte ouverte car l’objectif des Américains est d’arriver à un arrangement avec les mollahs et non pas de mettre un terme à leur ingérence en Irak ou plus généralement à leurs nuisances au Moyen-Orient.

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