Cependant Otto Bauer, directeur du bureau d’OMV en Iran, a dû préciser qu’il ne s’agissait pas d’un contrat mais d’ouverture de négociations pour un éventuel contrat car les mollahs se sont fait une spécialité d’annoncer ce genre de nouvelles afin de doper l’envie d‘investissement et inciter les investisseurs à leur faire d’autres offres.

Ils avaient d’ailleurs commencé en faisant 2 annonces, l’une sur un accord de 18 milliards de dollars et l’autre de 30 milliards avec l’OMV. Le directeur local de l’OMV a dû démentir immédiatement ces annonces fantaisistes de Gholam Hossein Nozari, le président de la compagnie nationale de pétrole iranien (NIOC). Ce n’est pas la première fois que le régime des mollahs a recours à ce genre de fausses annonces : il en avait fait de même avec Shell, des malaisiens, des Japonais et des Chinois, toujours avec le même insuccès.

Le secteur iranien des hydrocarbures souffre d’un déficit d’investissements étrangers notamment à cause des pressions américaines contre les sociétés et banques étrangères. Aucun contrat d’importance n’a été signé par ces sociétés avec l’Iran depuis plusieurs années. Malgré ces faits accablants, le régime continue sa politique d’annonces fantaisistes à effet dopant ; ainsi cette semaine le ministre iranien du Pétrole Kazem Vaziri-Hamaneh avait annoncé que l’Iran avait signé pour 38 milliards de dollars de contrat dans les secteurs pétrolier, gazier et pétrochimique durant la précédente année iranienne. En réalité, ces contrats l’ont été mais avec des sociétés iraniennes, leurs homologues occidentales ou asiatiques se contentant de signer des protocoles d’accord.

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