Sous-entendu, les américains voudraient ainsi justifier leur présence en Irak. En réalité c’est presque la vérité à une différence près, puisque ce sont les mollahs qui alimentent les les réseaux terroristes en Irak afin que l’on sollicite leur intermédiation pour ramener la paix. Les carnages en Irak, comme la guerre au Liban, sont des moyens indirects pour officialiser le rôle du régime des mollahs dans la région.

D’ailleurs, pour y parvenir les mollahs disposent de relais au niveau des média européens. Il s’agit d’experts autoproclamés du Moyen-Orient qui sont régulièrement sollicités pour expliquer ce qu’il se passe avec les mollahs et proposent des solutions (Barah, Makinsky, Géré, Kepel et les autres...).

Nous pouvons à juste titre parler d’experts autoproclamés car ce sont leurs justes conseils qui ont dérouté les décideurs européens. Bon nombre d’entre eux voyagent en Iran et y font des séjours et se félicitent de fréquenter les modérés du régime (proches de Khatami).

Le « Thème du Rôle Joué par l’Iran dans la Région » est actuellement fort en vogue et ce sont les mollahs qui ont lancé cette idée :
 « Puisque l’Iran est puissant, composons avec ce régime et sauvons la Paix ».

En fait, il suffit de mettre en péril la sécurité d’un état (par exemple la France) par une campagne d’attentats et après se voir choisi comme arbitre politique de ce pays. Si admettre une telle idée est odieux pour la France, il devrait en être de même pour le Liban ou pour l’Irak, autres pays souverains.

Cependant, c’est en France que les mollahs trouvent des alliés et non des moindres pour suggérer de s’entendre avec les mollahs pour avoir la paix. Le dernier exemple cette semaine est venu d’un certain Olivier Roy dans Libération. Interviewé par Marc Sémo, Olivier Roy a livré un message effrayant justifiant la volonté des mollahs à se doter de l’arme nucléaire. Et en se basant sur le constat que « l’Iran s’affirme en grande puissance régionale », Olivier Roy, directeur au CNRS, spécialiste de l’Iran (sic), déconseille l’application des sanctions de l’ONU pour arrêter l’hégémonie des mollahs.

A la question : Que peut faire, alors, la communauté internationale ?

Olivier Roy, notre nouveau lauréat du Bonnet d’âne, répond : « S’ils veulent être cohérents, les Occidentaux doivent trouver une stratégie globale pour le Moyen-Orient. Jusqu’ici, ils gèrent ces différents conflits régionaux séparément, comme s’ils étaient cloisonnés. Ou bien au nom de visions idéologiques de lutte contre le terrorisme ou l’islamo-fascisme ».

Il est fascinant de constater que ce sont les mêmes formules qui ponctuent le discours des agents du lobby des mollahs : Rôle régional de l’Iran, Solution Globale… mais il y a aussi les Garantie de Sécurité !

Ces thèmes ne sont que les différentes formulations d’une même demande à l’issue de laquelle le Liban et l’Irak devront basculer dans l’islamisme sur le modèle Iranien. Ces formules ponctuent désormais les discours dans la mouvance de la république islamique : nous les entendons chez le prêcheur de la Prière de Vendredi, dans les couloirs du Quai d’Orsay sous les ors de la république… ou les lisons dans les pages du Libé par la bouche d’Olivier Roy [1] aidé par un Marc Sémo Rafsandjani-phile, ou encore nous les lisons dans le Figaro sous une forme maladroite et obscène dans les articles toujours aussi bâclés de Delphine Minoui.

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