Le Conseil Suprême de la Révolution Islamique coordonne les actions de plusieurs organisations fondamentalistes chi’ites. Le CSRII a été fondé en 1980, il a d’abord été dirigé par l’Hojatoleslam Mohammed-Bakr Al-Hakim. Après la mort de ce dernier (assassiné par les mollahs qui le trouvaient trop consensuel), Abdel Aziz Hakim (le frère du premier) a pris la direction de ce mouvement.

Abdel Aziz Hakim est un extrémiste complétement inféodé au régime des mollahs. Le Conseil Suprême de la Révolution Islamique a une branche armée connue sous le nom de Division Badr qui aide les Pasdaran dans le recrutement et la formation des terroristes irakiens.

« Le consensus signifie la fin de la démocratie », avait déclaré Abdel Aziz Hakim au lendemain des élections en Irak quand les chiites s’étaient alliés aux Kurdes pour accéler le processus fédéraliste. Ils voulaient rendre autonome le sud de l’Irak et créer avec les mollahs une alliance pétrolière anti-occidentale au sein même de l’OPEP.

Hakim junior est considéré comme le porte-parole des revendications du régime des mollahs. Le rétablissement des relations avec les Etats-Unis est un des objectifs de Téhéran car il revêt une dimension symbolique : les mollahs veulent être les interlocuteurs des Américains dans la région.

En ce qui concerne Khalilzad, il a par le passé tenté cette même approche qui s’était soldée par un échec et un désavoeu de ses démarches par l’administration américaine.

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