« Nous n’établirons plus aucune nouvelle relation d’affaires avec ces pays », a déclaré lundi un porte-parole de banque.

Les relations actuelles dans les trois pays sont maintenues. Mais les contrats avec des entreprises clientes issues de ces pays ne seront pas reconduits après leur expiration. Le Crédit Suisse avait laissé entendre dimanche qu’il suivait avec inquiétude la situation politique liée au nucléaire iranien, après que les Etats-Unis et l’Union européenne ont indiqué vouloir la porter devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Cette décision fait suite à celle de l’UBS, première banque helvétique, qui avait indiqué dimanche avoir mis fin au début de l’année à ses activités avec l’Iran et à une partie de celles qu’elle entretenait avec la Syrie.

Les avoirs des clients iraniens des banques suisses représentent au total 1,4 milliard de francs suisses (0,9 milliard d’euros), et ceux des clients syriens 8,6 milliards de francs suisses (5,58 milliards d’euros), selon les données de la Banque Nationale Suisse (BNS). La majeure partie de ces fonds est confiée aux deux grandes banques helvétiques UBS et Crédit Suisse.

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