Sanctions : Londres met en garde contre toute précipitation 16.01.2006 [commentaires] Londres a mis en garde lundi contre toute précipitation à imposer des sanctions à Téhéran, soulignant que la saisine du Conseil de sécurité de l’Onu pouvait à elle seule faire évoluer la situation. « Je ne pense pas que nous devions nous précipiter » en terme de sanctions, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères que les iraniens surnomment Ayatollah Jack Straw en raison de ses affinités avec certains mollahs au pouvoir en Iran. « Il y a de nombreux exemples où un dossier est transmis au Conseil de Sécurité et où le Conseil de Sécurité agit, et où cette action est menée sans sanction », a ajouté Ayatollah Jack Straw, dans le cadre d’une réunion sur le terrorisme international !
La même précaution était de mise vendredi à Paris et à Tokyo et aujourd’hui à Moscou. Les partenaires commerciaux des mollahs, le Japon, La France, La Grande-Bretagne et le Russie, se resserrent les coudent. Et comme d’habitude les Européens font eux-mêmes le jeu des Russes. Pour passer à des sanctions, Washington est bien seul : Le Japon est le 8e fournisseur de l’Iran avec plus de 1,3 milliards de $ par an ce qui représente 4% des importations iraniennes, mais le Japon est le premier client de l’Iran. Plus de 17% des importations de pétrole au Japon viennent de l’Iran (+16% de Buy Back) Le Japon occupe également la première place sur le marché des exportations iraniennes avec 23 % de la part du marché (soit 6,9 milliards de $). La Chine importe 13,6% de son pétrole d’Iran, La Russie fait des affaires lucratives avec le régime des mollahs en matière d’armements et de nucléaire civil, L’Allemagne est le leader du marché des importations iraniennes avec 10,8 %, |