Accueil > News > Des milliers d’Iraniens sans-abri après le séisme de dimanche



Des milliers d’Iraniens sans-abri après le séisme de dimanche
29.11.2005

Selon les autorités, seulement 2 milles iraniens auraient passé la nuit de dimanche à lundi sans électricité sous des tentes dans l’île de Qeshm, frappée par 2 violents séismes consécutifs qui ont fortement endommagé plusieurs villages et n’auraient fait dix morts !



Selon les autorités, les équipes de secours continuaient lundi de transporter des blessés dans les hôpitaux et fournissaient tentes, couvertures et nourriture aux survivants.

Selon les autorités, le bilan s’établit à dix morts après qu’une personne disparue eut été retrouvée morte.

Les autorités affirment qu’ils ne s’attendent pas à ce que le nombre des morts augmente. Selon les mêmes sources, seulement, 80 personnes auraient été blessées.

Selon les autorités, l’électricité a été coupée dans l’île, où 15 villages ont été détruits à 40 ou 70%, dans des zones peu densément peuplées. Pris de panique après la deuxième secousse, des milliers d’habitants avaient préféré passer la nuit dehors.


Les autorités tentent de minimiser les dégâts parce que cette île est une destination touristiques. Situé à cheval sur deux plaques continentales qui entrent fréquemment en collision, l'Iran est régulièrement touché par des tremblements de terre. En février, un séisme d'une intensité un peu plus forte avait frappé la ville de Zarand, tuant 612 personnes et en blessant près de 1.400. En décembre 2003, la ville de Bam (sud-est) avait été totalement détruite par une secousse de 6,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter : selon les autorités, ce séisme a fait officiellement plus de 41.000 morts.

Pourtant à Bam seulement 30 % de la ville a été fouillée , le reste a été rasé malgré les protestations des secouristes étrangers qui ne voulaient pas abandonner les recherches. Mais les mollahs sous prétexte de danger d’épidémies, ont lancé les bulldozers à l‘assaut des décombres et ont rasé sans remord plus de 70 % de la ville. Il y avait une raison importante à ce comportement expéditif : il fallait mettre un terme aux contacts entre les populations locales et les secouristes. Il fallait que les secouristes étrangers ne sachent pas que les iraniens ne sont pas des xénophobes anti-américains, islamistes et sectaires. Il fallait aussi minimiser le nombre des victimes.

Les récentes déclarations rassurantes du régime des mollahs sont du même ordre : Tout va bien ! Circulez, il n’y a rien à voir !


Vous avez sur ce site un moteur de recherche qui vous permet de retrouver des articles antécédents. Au cas où votre demande concernerait un sujet précis, vous pouvez nous écrire. Notre équipe vous aidera dans votre recherche.

Bonne lecture et à très bientôt.