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Les plus importants revenus de l’histoire de l’Iran
13.11.2005 & le plus grand nombre de pauvres de son histoire !

Manifestation des enseignants devant le Parlement Islamique



Les professeurs des collèges et lycées étaient rassemblés hier devant le Parlement de la république islamique, pour demander de meilleures conditions de vie, parmi les différents slogans lancés par les manifestants, celui qui a eu le plus de succés et qui fut repris par les milliers de manifestants le plus souvent fut celui-ci : «  Oubliez la Palestine, pensez à nous les iraniens ! »

Selon les dernières sources, il y aurait un bon million d'enseignants à travers l’Iran qui vivraient avec un salaire inférieur au nouveau salaire minimum et ils seraient à 100 % à avoir au moins un autre emploi en parallèle ou à la recherche d’un second emploi.

Toujours dans le domaine des chiffres, l’Iran des mollahs aurait au cours des 7 derniers mois importé pour 22 milliards de $ en bien de consommation alors que les exportations non pétrolières seraient inférieures à 5 milliards de $ dans le même temps.

On se souvient que nous avions publié un article de la revue The Economist disant que l’Iran allait engranger plus de 50 milliards de $ au titre des exportations de pétrole en 2005 et que la dette extèrieure passait elle de 17,5 à 19 milliards de $... Des chiffres qui donnent le tournis. Mais où passe cet argent ? A qui profite-t-il ?

On sait que 85 % de la population vit en dessous du Seuil de Pauverté (dont 15 % en dessous du Seuil de Survie), soit entre 1 à 2 % de plus que l’an passé.

« Le prix du pétrole augmente tous les jours, mais nous sommes chaque jour plus pauvres, où passe tout cet argent ? Puisque nous n’en profitons pas, ce serait encore mieux si ce pétrole restait sous terre et qu’on ne l’exploitait pas » écrivait dernièrement une personne dans le courrier des lecteurs d’un journal iranien. Dans le même temps le président milicien Ahmadinejad lui prévoyait d’abonder les surplus de revenus du pétrole à sa fondation pour le développement du mariage !

L’avenir semble tellement compromis que selon un sondage 8 % des étudiants iraniens pensent au suicide (interdit par l’islam en principe). Les divorces sont aussi en hausse dans le pays, et selon les responsables judiciaires eux-même, 44 % de hausse sur un an et dans 50 % de ces cas un des motifs est le chômage du mari !

Les travailleurs afghans sont montrés du doigt et subissent encore plus (ce qui n’est pas peu dire) un phénomène de rejet, racisme et mépris. On leur reproche de prendre des emplois aux iraniens et de faire baisser le prix des salaires.