Et également 85 % des Iraniens sont aujourd’hui sous le seuil de pauvreté (moins de 350 $ de revenus par mois et par foyer) et parmi eux 15% sous le seuil de survie (moins de 100 $ mensuel/foyer).

Le rapport sur la dépression des adolescents iraniens note que les filles souffrent deux fois plus que les garçons. Cette prédominance de la dépression chez les filles est due à la discrimination institutionnalisée par les mollahs, aux graves restrictions légales et sociales dont elles souffrent, au code vestimentaire obligatoire, à la violence domestique et au manque d’espoir en un avenir meilleur.

Le professeur Donna Hughes de Rhode Island, [1] une autorité mondiale en matière d’exploitation sexuelle, a déclaré lors d’une audition au congrès américain en juin que des adolescentes en Iran ont été exécutées par pendaisons ou condamnées au fouet et à mort par lapidation pour «  crimes contraires à la chasteté » et avoir donné naissance à un « enfant « illégitime ».

« Dans chaque cas, les filles étaient victimes de multiples formes d’exploitation et d’abus sexuels  : inceste, viol, prostitution, mariage temporaire, viol en prison ou vendue à un proxénète. Les autorités sont souvent corrompues, même complices dans les crimes, et les arrestations, les accusations et les châtiments sont souvent arbitraires, ainsi que haineusement injustes et cruels », a-t-elle dit.