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Appel aux élus Français et Européens !
11.11.2005

L’Iran a annoncé un grand « chambardement » diplomatique avec le rappel prochain d’une quarantaine d’ambassadeurs ou assimilés, dont certains interlocuteurs privilégiés (selon l'AFP) des Occidentaux sur des questions aussi sensibles que le nucléaire.



L’Iran compte à l’étranger 98 représentations diplomatiques et 15 consulats, selon les Affaires étrangères. Le ministère des Affaires étrangères des mollahs est une annexe du Ministère de Renseignements (Vevak) .

Les interlocuteurs privilégiés des Occidentaux ont souvent un passé aussi chargé que l’actuel président. Ce corps « diplomatique » sera réduit du tiers dans les prochains mois. Cette annonce ne va pas manquer d’être interprétée comme un coup de balai qu’opèrerait Ahmadinejad après son accession à la présidence en août, et un nouveau signe de la détérioration des relations avec les Occidentaux.


Nous avions prévenu les autorités françaises d’une telle éventualité :


Cet appel n’a pas été entendu parce que la France n’a jamais cessé de faire fructifier ses affaires en Iran et ne pouvait imaginer que les mollahs puissent si soudainement changer de cap. Nous l’avions prévu et durant tous ces mois nous n’avons cessé de le répéter mais aujourd’hui, les faits nous dépassent et nous donnent raison. Et les chiffres des indices économiques ruinent tous les espoirs d’une relation économique sereine entre l’Europe et les mollahs. Tant pis pour les Européens qui se sont attablés avec le diable.

S’ils ne veulent pas d’autres surprises, ils doivent se réveiller à temps et changer de politique :

  • Etre à l’écoute des opposants Iraniens,
  • Ne pas agiter les Moudjahiddines du Peuple pour décourager les opposants laïques.

Pour une fois, il faudrait que l’UE joue franc-jeu afin de pouvoir préserver la paix sur son territoire et se dire qu’elle pourra réparer les torts qu’elle a causés en Iran .

Sur le plan économique. La nomination de personnalités expérimentées a dans un premier temps rassuré les investisseurs. Mais les discours économiques d’Ahmadinejad, qui a notamment suggéré que les taux d’intérêt soient fixés par décret présidentiel sans prise en compte de l’inflation, ont provoqué la consternation.

Depuis juin, la Bourse de Téhéran a perdu 25% et les fuites de capitaux se sont multipliées. Les accrochages diplomatiques ont conduit à des embargos officieux sur les importations de produits britanniques et sud-coréens. Les relations avec l’Italie, solide partenaire de Téhéran, se sont dégradées.

Les agences de presse sont unanimes : La crispation des relations avec les Occidentaux n’en demeure pas moins. Rien ne permet de prévoir une reprise du dialogue avec les Européens. L’Agence internationale de l’énergie atomique, qui se réunit le 24 novembre, pourrait avoir à décider de saisir le Conseil de sécurité de l’Onu.


Mais, l’espoir ne fait pas vivre : Le 3 septembre, El Baradei devait remettre un rapport à l’AIEA confondant pour le régime des mollahs, mais il n’en fut rien et ce cher Mohamed contourna le problème.


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