Poutine, le nouveau ami des mollahs, est impitoyable en affaire 24.10.2005 Khodorkovski purge sa peine dans une zone radioactive. Le camp de détention en Sibérie où l’ex-magnat du pétrole russe Mikhaïl Khodorkovski, condamné à huit ans de prison pour fraude fiscale, purge sa peine est dans une zone à risque radioactif, ont affirmé lundi des écologistes et les avocats de Khodorkovski.
Le camp de détention « IaG 14/10 » est situé près de la ville de Krasnokamensk, dans la région de Tchita, où se trouve l’une des plus grandes mines d’uranium, qui accumule 28% des réserves du pays. « Krasnokamensk est inclue dans le registre national des localités où le niveau des radiations est élevé » et « l’espérance de vie y est en moyenne de 42 ans », a affirmé le centre de presse des avocats de Khodorkovski. « Même si les mines d’uranium sont situées à 15 Km du camp de détention IaG 14/10, ses détenus sont menacés » par les vapeurs radioactives qui se dégagent des mines et peuvent notamment « provoquer des cancers des voies respiratoires », a relevé l’organisation écologiste russe Ekozachtchita (Défense écologique), dans un communiqué. « L’extraction d’uranium donne un grand nombre de déchets radioactifs liquides qui s’échappent dans les eaux souterraines et sont difficiles à contrôler », a souligné estimé Vladimir Sliviak, co-président d’Ekozachtchita. Les autorités locales ont démenti ces affirmations, assurant que le niveau des radiations à Krasnokamensk ne dépassait pas la norme. « Le nombre de cancers chez les habitants de la région a été multiplié par 5 après le lancement de l’extraction de l’uranium » dans les années 60, affirme cependant Ekozachtchita qui appelle les autorités à « stopper l’extraction d’uranium près de Krasnokamensk ». |