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Iran : Chronique du retour imparable de toutes les sanctions (et bien plus) contre les mollahs
20.08.2020

Les mollahs sont actuellement gravement déstabilisés par une large contestation populaire, par la rébellion et ses sabotages de leurs officiers et leurs cadres, par des vagues de ruptures de leurs complices financiers et enfin par les sanctions de Trump et son soutien à leurs opposants. Les mollahs privés de soutien de leurs miliciens pour réprimer les ennemis en Iran ont mis les bouchées doubles en actions terroristes via leurs agents régionaux du Hezbollah pour se maintenir au pouvoir par la menace de leur capacité de nuisance et de déstabilisation.

Trump a riposté en encourageant la paix entre les Arabes et les Israéliens puis a demandé la reconnaissance du terrorisme des mollahs par le prolongement de leur embargo de ventes et achats d’armes. Mais seulement, un seul membre non permanent avait voté en faveur de leur demande. Les médias internationaux ont alors parlé d’une sérieuse défaite pour Trump ! Certains médias français ou autres y ont vu le début d’un déclin américain. Or, selon le plus important analyste géopolitique du régime, ce vote n’était pas une défaite pour Trump, mais une opération lui permettant d’activer une clause de l’accord nucléaire de Vienne afin de rétablir toutes les sanctions onusiennes précédentes contre les mollahs ! Voici, une chronique des événements et effets surprenants de la retour en force des sanctions contre les mollahs !



Vendredi dernier (le 14 août 2020), tout le monde en Iran, aussi bien les mollahs que leurs opposants populaires ou issus du régime, attendait le résultat du vote du Conseil de Sécurité de l’ONU concernant la demande de Trump de maintenir l’embargo sur les armes imposé aux mollahs dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015. Un rapport de l’AIEA, organe international de surveillance des activités nucléaires mondiales et de l’accord nucléaire avec les mollahs, a indiqué que ces derniers avaient transgressé leurs engagements et produit assez d’uranium enrichi potentiellement exploitable pour la fabrication de deux bombes nucléaires.

Les Iraniens, qui apprécient sans réserve la lutte de Trump contre les mollahs, se sont mis à rêver du succès de Trump ouvrant la voie à un front international contre les mollahs et donc en faveur de leurs ennemis.

Mais ils ont été abasourdis par le résultat des votes : la demande a eu seulement deux votes favorables, les États-Unis eux-mêmes et la République dominicaine. La France et l’Angleterre et tous les membres non permanents (en dehors de la République dominicaine qui n’a pas d’ambassade en Iran) se sont abstenus. La Chine et la Russie ont voté contre.

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Les mollahs ont parlé d’une grande défaite pour Trump et d’une grande victoire pour leur régime, mais ils n’ont pas remercié les pays qui avaient permis cette victoire ou encore ce qu’elle aurait comme bonnes conséquences pour leur régime ! En fait, ils savaient qu’il n’y avait pas vraiment une victoire pour leur régime et les pays qu’ils avaient rejetés la demande de Trump n’était pas leurs alliés ou des partenaires à venir, prêts à les aider à contrer les sanctions imposées par Trump.

Les médias français aux ordres du Quai d’Orsay, très hostile à Trump, ont alors aussi annoncé une grande défaite pour ce dernier, mais ils n’ont pas expliqué que le vote n’avait pas de quoi entraver sa diplomatie ou ses sanctions jusqu’à la fin de son mandat.

Mais, personne aux États-Unis n’a jugé ce vote comme une bonne chose car Trump venait juste de renforcer la lutte contre la déstabilisation des mollahs via le Hezbollah par la paix entre les Émirats et Israël. Le vote des Français et des Anglais en faveur des mollahs est paru comme une trahison.

Le MAE américain Pompeo a profité de dépréciation des adversaires internationaux de Trump pour critiquer ce vote, mais il s’est gardé de polémiquer pour ne pas gâcher la bonne opinion indirecte en faveur de son patron. Au lieu d’un débat contreproductif, il a annoncé que les États-Unis activeraient le mécanisme de gâchette prévu dans le règlement de l’accord nucléaire de 2015 pour réactiver toutes les résolutions précédentes hostiles aux mollahs et toutes les sanctions onusiennes précédentes à leur encontre !

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Les Anglais, adversaires pétroliers historiques des États-Unis (donc ses ennemis stratégiques), ont dit qu’ils feraient tout pour s’y opposer, mais ils n’ont pas dit que Trump ne pouvait le faire ou que sa riposte était légalement impossible ! D’ailleurs, les autres grandes puissances n’ont rien dit à ce sujet.

Mais les Français qui roulent hélas tantôt pour les Britanniques (par leurs engagements maçonniques) et tantôt pour les démocrates (par leur engagement de French American Foundation) se sont démarqués en en annonçant dans leurs médias une impossibilité légale, car Trump avait quitté l’accord sur le nucléaire !

Mais les opposants issus du régime ont démenti tout cela en affirmant que Trump avait légalement le droit de rétablir toutes les sanctions contre les mollahs car l’administration Obama avait intégré le processus international russo-européen d’un deal nucléaire avec les mollahs à la condition écrite que les États-Unis aient le droit de remettre en cause leurs engagements à tout instant s’ils jugent que l’accord (qui n’était pas exclusivement leur œuvre) était en train de trahir leurs intérêts. Obama l’avait rappelé dans une conférence de presse du 15 août 2015. Kerry l’a répété lors d’une intervention au Council on Foreign Relations. Aucun des signataires de l’accord n’avait contesté ce droit accordé aux Etats-Unis.

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Tout le monde a compris que l’accord avait été conçu de manière à priver les mollahs de tout droit de remettre en cause leurs engagements et à réactiver des sanctions en cas de violation de leurs engagements. Trump pourra donc réactiver les sanctions sans que les Russes ou les Chinois ne puissent s’y opposer ou qu’il ait besoin de les sanctionner pour arriver à ses fins.

C’est d’ailleurs pourquoi les mollahs n’ont pu renier l’accord après la suspension de la participation américaine par Trump et l’annonce de nouvelles sanctions de sa part ou encore le refus des Européens de tenir leurs engagements d’investissements en Iran et son remplacement par le troc intitulé Instex qui prive les mollahs de devises indispensables à leur survie.

Les mollahs ne pourront d’ailleurs même jamais quitté l’accord au risque d’entrainer le rétablissement de toutes les sanctions onusiennes en vigueur avant cet accord.

Les experts anonymes (cyber opposition issue des Pasdaran) ont précisé que le processus de rétablissement des sanctions, Snapback-Trigger, consistait à une lettre de Trump au Conseil de Sécurité dans laquelle, il accuserait les mollahs d’avoir violé leur engagement concernant l’enrichissement nucléaire, le démantèlement de leurs usines nucléaires et le développement de missiles balistiques. Les mollahs auraient alors 15 jours pour répondre. Après un rejet de leurs arguments par Trump, les autres grandes puissances pourraient demander 15 jours de médiation. Après l’échec prévisible de ces démarches, les grandes puissances engagées dans l’accord devraient voter. Les experts anonymes (issus des Pasdaran) ont précisé que si la Chine et la Russie utilisent leur droit de veto, les États-Unis ont le droit de faire veto sur leur veto !

En fait, on peut comparer le processus à un procès judiciaire normal avec les mollahs en accusés, les États-Unis en juge (qui applique sa propre législation) et les autres en jurés. L’accusé se défend, mais in fine c’est le juge qui décide et dans ce cas précis, on n’imagine pas un autre verdict que la peine maximale pour les mollahs, accusés de tout et aussi coupables de tout.

Ces opposants bien informés (car issus des renseignements du régime) ont enfin affirmé que la Russie et la Chine qui avait voté contre la demande de Trump ne pouvaient pas ignorer que leur refus allait déclencher un processus couru d’avance en faveur de Trump et le retour des sanctions qu’il réclame.

Nous avons également compris que les autres pays qui s’étaient abstenus de voter, avaient aussi agi de même mais en laissant supposer du pacifisme pro-mollahs afin que leur pays ou leur ambassade ne soient pas menacés par ces derniers.

Ces opposants bien informés (car issus des renseignements du régime) ont aussi affirmé que les mollahs avaient proposé leur baril à 0,7 dollar aux Chinois, mais n’avaient pu les dissuader de les soutenir !

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Nos cyber-miliciens dissidents ont aussi précisé que la Turquie avait drastiquement réduit ces échanges en préférant faire du business avec l’Irak devenu très anti-mollahs depuis l’arrivée du nouveau PM irakien Kazemi à la direction de ce pays.

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Tout le monde a compris que les États siégeant au Conseil de Sécurité de l’ONU n’avaient pas voté contre la réélection de Trump, mais en faveur de lui voire pour la poursuite de sa politique contre les mollahs même en cas d’élection de Biden (bien que cela soit impossible du fait que Trump a depuis plusieurs semaines l’avantage dans tous les Swing States).

Les éclaircissements étonnants et détonnants, diffusés par les cyber opposants miliciens sur le réseau Twitter, ont été synthétisées par un juriste iranien en exil ! Ce juriste a aussi précisé que le processus pourrait être plus court et sanctions plus rapidement rétablies du fait que la médiation était exclue.

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L’option d’un retour en force de toutes les sanctions et les embargos onusiens d’avant l’accord de Vienne, et ce quelle que soit l’issue des élections américaines, a évidement semé une panique monstre chez les complices financiers du régime, ceux que les mollahs ont su fidéliser en leur vendant des actions des usines, entreprises ou raffineries qu’ils ont confisquées après leur accession au pouvoir.

Samedi à l’ouverture de la bourse, ces complices financiers du régime ont mis en vente les actions en leur possession pour acheter des devises et de l’or et partir avant les sanctions et les embargos rétablis ne les en empêchent et les condamnent à rester en Iran, d’être arrêtés avec les dirigeants à la chute du régime et finir comme eu au bout d’une corde. L’indice a chuté de 4% malgré les modes de calculs prévus pour éviter le krach.

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Le régime, principal acheteur, a refusé de satisfaire ses associés paniqués et de fait, les actionnaires survoltés à l’idée de rester coincés en Iran au côté des mollahs en déclin et promus à une fin sanglante ont baissé sans cesse leurs prix pour trouver des preneurs et ont provoqué une forte chute de l’indice boursier du régime. Dimanche, même chose,nouvelle baisse de 4% (qui correspond en fait à une baisse bien supérieure).

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Ces effondrements boursiers sont devenus gênants, car contraires à l’image d’un régime victorieux. Le plus important analyste géopolitique du régime, Sadegh Kharrazi qui fut l’ambassadeur des mollahs à Paris, a alors validé les infos dissidentes sur le vote. On pouvait en conclure qu’il encourageait les mollahs à revoir leur politique terroriste qui avait provoqué une réaction hostile unanime au Conseil de Sécurité de l’ONU.

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Mais cela est impossible, car tous les responsables ont été impliqués dans ce terrorisme et ne peuvent accepter d’être jugés pour leur crime. De fait, la déclaration de Kharrazi, chef de la cellule terroriste du régime à Paris en tant qu’ambassadeur, était tout simplement un moyen pour ce dernier de se désolidariser de ses collègues.

C’est pourquoi il n’y a eu aucun changement de la part des mollahs. Ces derniers ont aussi demandé un match de football avec l’équipe syrienne pour simuler que tout allait bien. Les responsables syriens ont refusé le match aux mollahs !

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Aoun, allié du Hezbollah et en conséquence, associé des mollahs, qui accordait alors un entretien aux Français, a rompu implicitement avec ses associés encombrants et en perte de vitesse en se disant ouvert aux négociations avec les Israéliens.

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Dimanche, la situation du régime s’est aussi aggravée en raison de manifestations nationales des retraités pour des mois de pensions non payés. Le secteur ferroviaire a aussi adhéré pleinement au mouvement de la grève générale anti-régime. Les instituteurs ont aussi annoncé qu’ils allaient rejoindre le mouvement ! La raffinerie régionale d’ILAM dans l’ouest du pays a aussi adhéré au mouvement ouvrier anti-régime. Des stations de pompages d’eau y ont adhéré aussi.

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Une entreprise de BTP spécialisée dans les raffineries a fait de même et a mis à l’arrêt la raffinerie gazière de Parsian, privant ainsi de gaz la région d’Ispahan ainsi que d’autres régions du centre du pays.

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Lundi, les mollahs sont restés sur leur position de déni de leur échec et leur défaite, en annonçant un projet de rupture de l’accord nucléaire de 2015. Le régime a laissé entendre qu’il avait tirer des missiles sur la zone verte américaine à Bagdad et Le chef de l’armée de terre des Pasdaran a menacé d’attaquer les Émirats Arabes Unis. Mais l’effet de ses annonces fut dévastateur sur la panique à la bourse de Téhéran. In fine, les mollahs ont dû payer via des achats d’actions leur centaine d’associés financiers paniqués. C’est ainsi qu’en 1h30, ces derniers ont pu sortir 22 millions de dollars de la bourse de Téhéran (environ 220,000 dollars par personne), mais dès la fin de l’intervention, l’indice a chuté encore de 4% voire infiniment plus !

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Les bénéficiaires de ce cadeau financier se sont alors mis à la recherche de devises principalement des dollars malgré le fait que le régime en a certainement imprimés lui-même en se disant qu’in fine, le régime manquerait de faux dollars et devrait leur vendre ses vrais dollars.

Il n’est pas impossible que l’incendie récent et incompréhensible du siège et des ateliers des Éditions scolaires Bâstân à Téhéran n’ait été un coup contre un atelier clandestin d’impression de faux dollars car dans la vidéo d’Iran International (un diffuseur d’intox du régime), l’immeuble en feu est entre deux immeubles, alors que le batiment du siège de Bâstân est moins large et situé à un angle de rue. De fait, on peut estimer que l’objectif des miliciens rebelles étaient de forcer les mollahs à diffuser à nouveau des vrais dollars et ainsi s’approche d’avantage de la faillite.

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Le régime n’a alors pas augmenté son taux du dollar, car il affirme que tout va bien. Il a contenu la ruée vers ses dollars en arrêtant 23 personnes pour trafic de 33 millions dollars de devises. On a compris qu’il s’agissait de récupérer des vrais dollars et au passage punir lourdement ses collaborateurs qui l’avaient trahi et faire comprendre à tous les autres qu’ils seraient punis lourdement. Le régime a aussi suspendu ; pour soi-disant un motif de gestion, la vente des actions des entreprises pétrolières pour bloquer la fuite des collaborateurs clefs à qui il avait accordé ce genre d’actions.

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Le régime a aussi plafonné le retrait des gains boursiers à l’équivalent de 2000 $ par jour et par personne, réduisant ces pertes quotidiennes à 200,000 dollars (soit 1 % de sa perte de la même journée) pour se donner 100 jours de survie dans l’espoir de tenir jusqu’à la fin du mandat de Trump dans l’espoir qu’il ne soit pas réélu et Biden, qui avait parlé en faveur des mollahs soit élu à la présidence des États-Unis.

Mardi, le régime a été rassuré après le verdict très clément du Tribunal international (TSL dans le procès pour l’assassinat de Rafiq Hariri : 3 des 4 accusés membres du Hezbollah ont été acquités et il n’y a eu aucune référence au rôle des mollahs ! 

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Les Libanais ont aussitôt souligné le terrorisme endémique du Hezbollah en faisant état de tirs de Kalshanikov des députés du Hezbollah contre les manifestants réunis devant le Parlement libanais.


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Washington a aussi chargé les mollahs par un rapport de la CIA établissant que les mollahs avaient payé les Talibans pour que ces derniers tuent des soldats américains et de la coalition internationale.

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L’Ukraine a aussi affirmé que les mollahs lui avaient proposé un arrangement pour indemniser les victimes de leur terrorisme aérien, mais qu’il refusait l’offre, car elle méprisait les victimes. L’Ukraine a ainsi ouvert la voie à des poursuites internationales contre les mollahs en vue d’une indemnisation forcée et lourde.

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Les miliciens rebelles ont augmenté la pression contre le régime en annonçant que quelques jours plutôt la justice américaine (qui n’est pas franchement pro-Trump) avait reconnu un agent du FBI coupable d’avoir fabriqué des preuves contre Trump quand les démocrates l’accusaient de trahison et de liens avec les Russes ! On sait aujourd’hui que cela était l’œuvre d’Obama.

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Les miliciens rebelles ont aussi précisé qu’aussitôt, Obama avait joué le même jeu que Kharrazi chez les mollahs en dézinguant Biden pour favoriser Trump dans l’espoir qu’il lui soit redevable et lui épargne des poursuites à son encontre !

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Mais comme dans le cas des mollahs, il s’agit d’une manœuvre de surface, car son épouse (qui se croit populaire parmi les Afro-américains) a repris le relais pour soutenir Biden. Ces prises de positions contradictoires ne peuvent cependant pas plaire aux électeurs démocrates. Obama risque aussi de trébucher encore en raison de diverses affaires le concernant ou concernant ses amis les Clinton.

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Les miliciens rebelles ont ainsi signalé aux opposants de l’intérieur que les mollahs misaient sur du vent en espérant la défaite de Trump et un retour à la complaisance des démocrates. Les opposants individuels ont liké sans fin ces infoirmations pour signaler que la partie anti-régime était jouée et perdue pour les mollahs, que leur étoile s’était éteinte et ce que l’on voyait était les derniers rayons de son explosion.

Ce mardi 18 août 2020, 28 Mordad 1399, il y avait l’anniversaire de deux événements politiques iraniens. La Chute de Mossadegh attribué à tort à un coup d’Etat du Shah et l’incendie volontaire d’un cinéma par les partisans de Khomeiny dans la ville pétrolière d’Abadan et attribué encore à tort aux services secrets iraniens et au Shah. Or, la chute de Mosssadegh était l’oeuvre des mollahs mécontents de son rapprochement avec les communistes iraniens et l’incendue a été un coup des mollahs pour discréditer le Shah et ils avaient réussi...

Les cyber-opposants issus des renseignements ont mis les bouchées doubles pour rappeler -comme nous l’avons expliqué à maintes reprises- que le Shah n’avait pas renversé Mossadegh, mais l’avait démis de ses fonctions en raison de ces choix très discutables et aussi pour rappeler (comme nous l’avions aussi signalé en 2007) qu’il y avait un lien idéologique fort entre Mossadegh, les moujahiddines du peuple et Khomeiny et leurs partisans dont certains ont formé le premier gouvernement du régime islamique avant de participer à sa fausse opposition iranienne hostile à tout changement ou pour s’inviter au sein de l’opposition en exil afin de s’opposer à toute alliance avec le très populaire et très démocrate Reza Pahlavi.

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Mossadegh : Iran et son pétrole appartiennent aux pays musulmans !


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Par ailleurs, ces miliciens opposants, qui disposent de toutes les archives iraniennes, ont dit que les partisans de Mossadegh devaient présenter des excuses aux Iraniens pour avoir aidé Khomeiny et entravé les mouvements d’opposition contre le régime. Ce groupe de dissidents a aussi proposé que l’on cesse de se focaliser sur Mossadegh et sa chute (légale et sans effusion de sang) pour se focaliser à cette date sur l’incendie criminel du cinéma REX d’Abadan qui avait provoqué la mort de 600 personnes et avait été attribué au Shah par les islamistes et les partisans de Mossadegh.

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Cette double campagne d’information a eu une très large répercussion sur le Twitter iranien. Les Iraniens présents sur ce réseau ont repris et rediffusé les infos en rendant aussi un hommage appuyé au Shah et à son refus de recours à la violence contre Massadegh malgré son animosité ainsi qu’à son refus de recourir à la violence contre le peuple durant la période révolutionnaire. Il a résulté une campagne forte et populaire en faveur du retour du prince Reza Pahlavi avec le #JavidShah (vive le roi).

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Les miliciens dissidents ont à leur tour repris et amplifié cette campagne en rappelant les grandes réussites du Shah et ses projets pour l’Iran ils ont ainsi encore rappelé qu’ils feraient tout pour donner à l’Iran l’avenir éblouissant et paisible imaginé par le Shah d’Iran après la transmission du royaume à son fils.

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Les miliciens opposants ont ainsi rappelé que le régime n’était pas seulement déstabilisés par des sanctions de plus en plus fortes promises par Trump et la panique qu’elles provoquent parmi ses proches, mais qu’il est surtout menacé par un peuple qui veut leur chute et a déjà un leader légitime et populaire car il peut espérer forger avec lui une nouvelle étoile pour l’Iran et ses enfants. [1]

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En résumé, le régime est plus que jamais en difficulté. Les paris sont ouverts non sur leur chute mais le déclic qui la provoquera :
- Trump et ses sanctions qui bouscules les mollahs,
- de nouvelles sanctions européennes,
- des pénuries (sanctions internes) que les sanctions à venir provoqueront,
- la panique interne qu’elles provoquent déjà et sanctionne aussi le régime,
- de nouvelles punitions des mollahs contre les collboarateurs paniqués ou ;
- la plus grande des sanctions : le retour de tous les Iraniens dans les rues grâce à Trump et son initiative et l’espoir d’un consensus international grandissant (même par intérêts économiques) contre les mollahs.

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[1Avis aux responsables et les journalistes français. Les mollahs c’est du passé. Arrêtez aussi de diffuser les analyses périmées des spécialistes bidon proches des Moudjahidines (complices de Khomeiny puis de Saddam) qui sont eux aussi périmés. Faites comme votre idole Obama. Retournez votre veste tant que vous en avez une.