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L’axe Hezbollah-Syrie-Iran et le Rapport sur le meurtre de Hariri
23.10.2005

Les mollahs au secours de Lahoud et de la Syrie : L’Iran a déclaré samedi que le rapport de la commission d’enquête de l’Onu sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri ne devait pas être utilisé pour des fins politiques.



« Le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a souligné les caractères judiciaires et techniques du rapport. Nous espérons que le rapport sera libre des considérations politisées  », a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Reza Assefi.

Selon le rapport, il y a des « preuves convergentes montrant à la fois l’implication libanaise et syrienne dans cet acte terroriste ».

La Syrie a rejeté samedi le rapport de l’Onu tout en se déclarant prête à coopérer avec la communauté internationale sur ce dossier.

Si la Syrie lâche le régime des mollahs, ces derniers seront seuls et isolés sans aucun appui parmi les pays arabes et coupés littéralement du Hezbollah.

C’est pourquoi les Américains démarchent les Syriens et proposent au Hezbollah de se convertir en parti politique. Pour cela il faudrait que le mouvement terroriste inventé et financé par les mollahs dépose les armes.

Son actuel secrétaire général, Nasrallah, très proche des mollahs, s’y oppose, mais le mouvement shiite libanais semble intéressé par une reconversion et rien ne prouve que Nasrallah pourra imposer sa ligne indéfinitivement. Un accident pourrait si vite arriver … si un jour les Syriens décidaient de changer de camp.


Satisfaite des résultats obtenus avec le président libyen, qui est rentré dans les rangs, l’administration Bush aurait propose un marché quasi-similaire à Bachar al Assad.

L’offre américaine consisterait en une série de propositions que la Syrie devrait accepter en échange de la sortie de l’isolement dans lequel elle se trouve.

Les États-Unis exigeraient que la Syrie coopère totalement et accepte toute demande émise par les inspecteurs de l'ONU concernant l'enquête sur la mort de Hariri et que Damas cesse de recruter, financer et entraîner des volontaires pour prendre part aux actes de violence insurrectionnelle en Irak.

En échange, l’administration Bush s’engagerait à établir des relations totales et amicales avec la Syrie, ce qui en referait un pays attirant pour les investissements étrangers.

Les responsables syriens auxquels l’offre américaine aurait été présentée par une tierce partie, n’auraient pas encore répondu. Mais, ils auraient fait part de leur volonté de coopérer.


Si la Syrie lâche le régime des mollahs, ces derniers seront seuls et isolés sans aucun appui parmi les pays arabes et coupés littéralement du Hezbollah.