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Iran : La semaine en images n°482
Élections révolutionnaires !

19.05.2017

Cette semaine, les mollahs et leurs complices ont été encore secoués par une contestation ouvrière plus importante que celle du 1er mai dernier. Ils ont renoué avec la panique et le doute sur leur avenir. Certains ont choisi la fuite en avant, d’autres ont confirmé leur envie de rompre avec le régime dans leur propre intérêt donnant de l’espoir au vœu peuple qui espère une révolution anti-mollahs.



Au cours des semaines passées, les mollahs et leurs associés-rivaux, en grand danger depuis la fin de la diplomatie islamiste américaine sous la direction de Brzezinski grâce à l’arrivée de Trump, n’avaient pu contrer ce dernier et sa coalition avec la Russie et l’Arabie Saoudite en provoquant plus de conflits en Syrie. Les Russes les avaient exclus des négociations de paix à Astana. Rohani, le champion des mollahs, avait alors tenté une révolution de couleur avec l’aide du réseau Brzezinski, mais ils avaient échoué et leurs complices américains avaient essayé de les doubler ! Les mollahs avaient lors tenté de brader de riches pétrolières pour dissuader les pétroliers américains de continuer leur nouvelle politique mondiale, mais ils n’avaient pas réussi ! Enfin, ils avaient essayé de draguer les combattants de Daesh, mais ils s’étaient vus mis à l’index par le FATF et les pays qui luttent contre le financement du terrorisme. Trump s’était aussi assuré du soutien du monde musulman en insistant seulement sur le terrorisme déstabilisateur des mollahs au Moyen-Orient sans fustiger l’Islam.

Dans la foulée de ces bouleversements, la célébration très anti-mollahs de la Fête du feu et de Norouz avaient mis en alerte les dirigeants du régime et leurs derniers collaborateurs fidèles. Trump avait alors apporté son soutien au peuple par un message de Nouvel An faisant référence à Cyrus le Grand, devenu le symbole de la résistance au régime et le rétablissement de la monarchie progressiste des Pahlavi et promettant fêter le prochain Norouz avec eux. Une entente entre Trump et Assad ainsi que le dédain de Poutine pour les mollahs avaient facilité cet objectif !

Alors que toutes les conditions pour les faire chuter étaient réunies, les Anglais exclus du nouvel ordre mondial américano-russe avaient dénoncé (inventé) une attaque au sarin à Khan Sheykhun par Assad. Trump avait dû oublier son alliance avec Assad, mais avait préservé la détente avec Poutine en simulant une fausse attaque en coordination avec Poutine contre Assad. Certains cadres miliciens comme Zakani, candidat outsider à la présidence de la République islamique, avait pris leurs distances avec le régime.

Les mollahs avaient reçu le soutien du réseau Brzezinski (commission trilatérale) et du groupe Boeing. Ils s’étaient alors retenus de soutenir Assad ou de tenir des propos provocants durant leur journée d’énergie nucléaire pour aider leurs amis américains à forcer Trump à renoncer à les renverser. Trump avait riposté en mettant fin à la directive d’Henry Precht contre l’activité politique de Reza Pahlavi en lui offrant l’accès aux grands médias américains. Ce dernier avait tendu la main à la dissidence interne en parlant de la nécessité d’une vraie révolution !

Au même moment, l’Égypte avait accusé les mollahs d’aider les terroristes actifs chez eux. Les G7 leur avaient ordonné de cesser d’agiter la région et les Européens de ce groupe les avaient aussi sanctionnés pour leurs violations permanentes des droits de l’homme. Ces accusations jusque là évoquées par Trump avaient virtuellement condamné le régime. Les candidats présidentiels Zakani et le maire de Téhéran Ghalibaf avaient alors pris la partie d’une nouvelle révolution. Les mollahs avaient éliminé le premier, le second avait durci sa position en parlant du régime comme une minorité (despotique) de 4% qui se donne tous les droits !

On avait alors assisté à l’union maléfique de 1979 entre les Anglais et ceux du réseau Brzezinski, eux-mêmes en danger après la libération de l’Iran, pour sauver leur régime islamique criminel par un apaisement avec les Saoudiens. Ces derniers avaient refusé. Les mollahs avaient douté, car Trump continuait à les accuser de terrorisme et le tandem n’était pas en mesure de leur donner les garanties de sécurité qu’ils espèrent.

Le tandem maléfique avait alors impliqué Trump en faisant valoir la défense nécessaire des Namazi, deux lobbyistes-affairistes irano-américains du réseau Brzezinski détenus en Iran. Il avait aussi mis la pression aux mollahs qui marchandaient trop par une frappe contre leurs gardes-frontière pour étaler au grand jour leur faiblesse source des trahisons de leurs collaborateurs. Mais in fine, ce plan avait échoué et avait démontré que l’on ne pouvait pas sauver ce régime.

Trump avait aussi mis fin à ce complot larvé lors de la réunion périodique des 5+1 à Vienne en demandant de l’inclusion du terrorisme régional des mollahs dans l’accord de Vienne qui concerne aussi leur attitude générale. Les autres grandes puissances, dont l’Angleterre, avaient donné implicitement leur accord en déplorant l’opacité bancaire des mollahs qui désigne leur financement du terrorisme.

On était alors à quelques jours du 1er mai qui pouvait donner lieu à une manifestation anti régime et déboucher sur la révolution préconisée par le prince Reza Pahlavi. Le clergé avait alors insisté sur la courtoisie nécessaire entre les candidats aux présidentielles pour empêcher le corrompu Ghalibaf, patron du trafic de drogue à Téhéran, à trahir leurs secrets et devenir un révolutionnaire anti régime pour sauver sa peau ! Ghalibaf avait désobéi en torpillant les mollahs et leurs pions lors du 1er débat télévisé avec ses concurrents fidèles au régime, se montrant prêt à aider la révolution qui s’annonçait !

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La semaine dernière (28 Avril-05 Mai 2017 / 08-15 Ordibehesht 1396), avant la date dangereuse du 1er mai, on a constaté un changement de ton chez Ghalibaf, patron occulte du trafic de drogue à Téhéran, devenu soudain un grand partisan du peuple contre le régime ! On a conclu qu’il avait été menacé par la révélation de ses propres secrets !

En parallèle à ses pressions, le gouvernement Rohani avait (faussement) affirmé l’autosuffisance énergétique du régime et les chefs Pasdaran avaient aussi annoncé une haute capacité balistique pour dire qu’ensemble ils pouvaient tenir tête à tous les embargos et même en imposer à leurs ennemis. Mais le bluff n’avait pas marché et au lieu de semer la panique chez grandes puissances, il avait davantage déprimé les gens du régime et provoqué un nouveau krach à la bourse de Téhéran !

Ainsi à la veille du 1er mai, le régime mené par le pion des mollahs se retrouvait par sa faute en mauvaise posture et sans un plan de B en cas d’une contestation ouvrière appuyée par le prince Reza Pahlavi et soutenu par Trump. Le régime avait alors assassinait l’un de ses collaborateurs, Saïd Karimian, le patron de la télévision par satellite GEM-TV qui était au service de la fausse dissidence du régime, et semblait poser des problèmes depuis son installation en Turquie afin de lancer un avertissement à tous ceux comme Ghalibaf qui pouvait choisir la rupture.

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Puis, le jour venu, il avait repris le vieux slogan « je suis un révolutionnaire » inventé il y a quelques années pour l’anniversaire de la révolution pour brouiller les cartes. Il avait aussi tenté de contrer la contestation en organisant un rassemblement avec quelques dizaines d’ouvriers jugés non dangereux et fidèles pour applaudir son pion Rohani, mais ces quelques ouvriers jugés fiables avaient refusé d’applaudir Rohani et avaient crié que cette journée factice de 1er mai était une journée de deuil pour les ouvriers iraniens ! Rohani les avait menacés sans pouvoir les calmer. Les miliciens policiers n’avaient pas bougé pour les faire taire !

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Les faux opposants Verts n’avaient pas bougé afin de laisser essouffler le mouvement. La panique avait envahi le régime avant même qu’il y ait le moindre soutien du prince Reza Pahlavi. Les cadres miliciens avaient diffusé l’information, mais Trump alors en difficulté avec ses opposants n’avait pas soutenu les Iraniens et n’avait pas donné d’accès au prince Reza Pahlavi de s’exprimer et encourager cette action courageuse des ouvriers iraniens et de leurs collègues les policiers.

Le clergé avait soufflé. Mais certains de ses collaborateurs avaient vu dans cette révolte avortée l’embryon d’une révolution et avaient commencé à soutenir les ouvriers du régime des mollahs !

Mais le soir même, les mollahs avaient assisté à une autre révolution : le Hamas avait reconnu l’Etat d’Israël privant les mollahs de leur ingérence intéressée en Palestine. Ils avaient alors fait un pas vers Washington pour obtenir un sursis de la part de Trump qui n’était pas très ne forme, mais il n’avait pas reculé et les avaient même punis en annonçant de nouvelles sanctions et aussi le début d’une bonne alliance avec la Russie en renonçant à la sanctionner. Il allait se donner les moyens d’affirmer sa politique et pouvait revenir à son projet de renversement du régime en soutenant ses opposants.

Les mollahs désespérés avaient alors tenté de reprendre le deal anglo-Brzezinski via le Pakistan, mais ils avaient échoué. Alors que les mollahs étaient encore plus désespérés par leur isolement, la disparition de leur ingérence en Palestine et le soutien de nombreux collaborateurs à la contestation interne, un coup de grisou avait relancé la possibilité d’une révolution hostile au régime ! Ghalibaf avait renoué avec son discours pro-peuple !

La Russie avait alors privé les mollahs d’un autre de leurs derniers foyers d’ingérences en les impliquant des 4 zones de désescalade en Syrie.

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Vendredi | 05 Mai 2017 | 15 Ordibehesht 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | Les mollahs pouvaient répondre par l’intermédiaire de leur sermon politico-religieux de Vendredi mais avant qu’elle ne commence une autre mauvaise nouvelle leur est tombée dessus : l’entreprise de construction Bouygues avait annoncé qu’elle renonçait au contrat de la rénovation de l’aéroport de Khomeiny en raison des sanctions à venir (laissant entrevoir enfin la possibilité de sanctions françaises contre les mollahs). Le clergé et son pion abattus par l’annonce et ce qu’elle supposait n’avaient pas réagi.

Les cadres miliciens avaient alors attribué aux les mollahs et à leurs pions la responsabilité pour l’explosion de la mine d’Azad-Shahr, espérant ainsi encourager une action des mineurs ou des soutiens extérieurs à leur action. Mais sans l’intervention du prince Reza Pahlavi, cela n’avait rien donné.

Les mollahs avaient en revanche soufflé, car sans le prince et la monarchie qui sont vus comme les seules alternatives pour un Iran libre de toutes contraintes partisanes et de fait progressiste, la révolution attendue par le peuple se retrouvait de facto en panne.

Dans leur sermon de vendredi, les mollahs avaient parlé de la nécessité de l’unité entre les clans pour récupérer tous ceux qui s’étaient détachés. Ils avaient aussi parlé en faveur d’une économie révolutionnaire promettant l’éviction des ministres corrompus et l’avènement d’un système plus juste aux ouvriers qui restaient des agents potentiels de la révolution au cas où Trump se voyait pleinement en mesure d’aider les Iraniens.

Après ce sermon bien pragmatique, Rohani s’était posé en candidat de dialogue avec Washington en défendant son accord sur le nucléaire et en déplorant l’attitude provocatrice des chefs Pasdaran qui avaient failli faire échouer ses efforts avec leurs images des villes de missiles (bases balistiques souterraines). Le candidat Rayissi [1] , pressenti pour le remplacer, avait critiqué les sanctions qui restaient et empêchaient le régime d’encaisser ses ventes de pétrole, laissant supposer une riposte par la rupture de l’accord pour imposer un chantage nucléaire régionale aux grandes puissances.

À aucun moment, on n’a vu la moindre proposition pour les problèmes économiques qui cette semaine avaient engendré des désordres complexes pour le régime. Le clergé avait clairement choisi deux options ou deux manœuvres politiques : un deal via un second mandant de Rohani ou un bras de fer via Rayissi pour survivre et obtenir des investissements par la ruse ou par la provocation !

Le candidat Ghalibaf se voyant exclu du jeu avait seulement parlé de la transparence financière des candidats en exigeant la liste de leurs avoirs personnels pour les couler ou encourager implicitement la révolte populaire. Les autres avaient accepté d’en débattre pour le calmer en espérant qu’il se dégonfle dans ce jeu il pouvait lui même souffrir. Cet accord sur un sujet très polémique avait donné une image unie et apaisée du régime !

Mais derrière cette normalité rassurante, les dirigeants du régime n’avaient pas reconnu leur tort et n’avaient rien annoncé de concret pour assurer l’avenir des ouvriers ou les policiers qui les avaient si formidablement déstabilisés. Ils essayaient donc de convaincre leurs partenaires affairistes qu’ils avaient vaincu les menaces. Ils risquaient de plonger dans la crise si le moindre incident venait à perturber leur fausse normalité rassurante.

Dans la nuit, la situation s’était dégradée pour le régime, car la chambre américaine des représentants avait remis encore en cause la version présente de l’accord de Vienne au prétexte qu’Obama l’avait adoucie et négligé des éléments susceptibles de menacer la sécurité des États-Unis en raison des marchandages en cours pour la libération de quelques-uns des otages américains détenus par les mollahs. Cela supposait de nouvelles sanctions, mais également que Trump était en train de consolider sa base à la chambre et pouvait sous peu surprendre le régime en se montrant plus à l’écoute du peuple iranien et le principal opposant qui a son soutien.

La prudence était de mise pour les mollahs. Leur situation risquait de péricliter en fin de la semaine, quels que soient leurs efforts d’apaisement en raison du boycott prévisible de la prière collective pour la naissance de l’imam caché à l’immense mosquée de Jamkaran. C’est pourquoi les mollahs devaient zapper cet événement par une diversion bruyante, mais sans provoquer Washington ou énerver leurs ouvriers ou leurs miliciens en colère !

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Samedi | 06 Mai 2017 | 16 Ordibehesht 1396 | Dans ce contexte de prudence, IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, affirmait que le débat de la veille était sur l’accord de Vienne. Par ce biais, le gouvernement rappelait les deux options électorales du clergé pour rassurer ses derniers collaborateurs.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait pris une posture de victime en évoquant l’explosion manière de la semaine passée et avait aussi mis en avant le projet émanant de la Russie sur la Syrie comme étant son plan de paix pour la région. Le clergé cherchait à éviter tout conflit avec Washington voire même

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, affirmait que selon le M-AE de Trump, il n’y avait pas de confiance avec la Russie. Dans l’article associé, on apprenait que Tillerson pensait qu’il n’y en avait pas pas qu’il oeuvrait pour y parvenir. De fait, on pouvait dire que les lieutenants orphelins de Rafsandjani oeuvraient en apparence pour aider les mollahs en justifiant leur attitude tout en continuant en réalité à se montrer soucieux et les mettre en garde pour trouver au plus vite un deal avant que la consolidation de Trump puisse lui donner les moyens de ses projets.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, continuait comme la semaine dernière à contrer le pouvoir des mollahs en affirmant que Rayissi avait remis en cause la réalité bénéfique de l’accord de Vienne en précisant que les sanctions avaient demeuré, c’est pourquoi l’argent du pétrole ne revenait pas en Iran ! Les cadres miliciens prêts à trahir le régime entendaient utiliser Rayissi pour dézinguer le clergé ! À l’heure de la faiblesse du régime, ils s’autorisaient tous les coups !

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En dehors du pays, les Anglais, ennemis de Trump par intérêts, étaient cette fois dans le camp des partisans de sa sévérité contre le régime, car ils avaient donné la parole à un ennemi du régime, le Libanais Samir Jaja et il affirmait que là où il y avait des Iraniens (les mollahs) il y avait des problèmes, appelant implicitement à ce qu’ils soient éliminés de l’échiquier régional ! Les Anglais essayaient d’obtenir une place dans la coalition Trump à un moment où il n’était pas en forme. Les mollahs pouvaient s’attendre à d’autres mauvais coups de leur part.

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En ce matin, il y avait deux camps au sein du régime : ceux d’en haut qui estimaient qu’ils devaient résister à la chute du régime par peur d’y laisser leur tête et ceux d’en bas qui estimaient qu’ils devaient trahir les premiers pour assurer leur survie !

Les chefs Pasdaran critiqués la veille comme des obstacles à une bonne entente avec le monde, ne s’en défendaient pas. Ils se retrouvaient dans les deux scénarios des mollahs. Les mollahs et leur pion Rohani les avaient critiqués avec leur accord. Les chefs Pasdaran étaient sans doute flattés par le pouvoir que l’on leur attribuer. Forts de ce rôle reconnu, les chefs Pasdaran ont annoncé comme preuve de leur force, le rassemblement de 2000 nouvelles recrues au mausolée de Khomeiny pour la journée du Soldat sans s’embarrasser de prouver la réalité de l’annonce par des images. Mais, l’absence de limage signifiait qu’ils n’avaient nullement réussi à recruter l’an dernier comme les 9 années précédentes.

Les mollahs et leur pion n’avaient pas seulement conclu un deal de partage de propagande avec les Chefs Pasdaran. Ils avaient aussi cherché à renforcer leur lien avec Ali Larijani (le mentor de Rayissi) en lui offrant l’inauguration leur exposition de pétrole, gaz, raffinerie et pétrochimie pour s’adresser à des représentants des divers pays intéressés comme les Italiens (présents à Téhéran) et louer les mérites du régime. Encore une fois, on n’a pas vu d’images et on a compris que hormis les Italiens d’autres n’avaient pas accepté l’invitation des mollahs !

Cependant, Ali Larijani a confirmé son intérêt pour la survie du régime et de ses patrons qui lui faisaient confiance en affirmant que le régime avait de nombreux soutiens dans le monde et a insisté sur la bonne direction de Zanganeh et le la mise en place du ministre corrompu Zanganeh pour rappeler sa disposition à leurs accorder le droit le tout brader pour sauver leur peau et la sienne !

En parallèle, son pion Rayissi a publié un communiqué pour nier ses critiques de la veille sur l’accord de Vienne en affirmant qu’il ne savait rien du maintien des sanctions et avait seulement répété des avis publiés dans la presse et qu’il n’allait en aucun cas annuler cet accord ! Puis, il s’était rendu à la rencontre des leaders religieux sunnites (marginalisés par le régime) pour recentrer ses discours sur le respect de tout le monde et la lutte contre les discriminations et la pauvreté. En clair, il s’inscrivait dans une rhétorique normale pour le régime sans qu’il aborde des sujets casse-gueule comme les sanctions et leurs effets.

Le milicien Ghalibaf qui avait encore perturbé le régime avec la proposition de transparence financière de tous les candidats présidentiels était alors invisible et inaudible. Il était sans doute prié de se taire alors que le régime draguait ses rares invités de son exposition pétrolière, les Italiens, présents via l’adjoint régional de leur ministre des AE.

Mais l’unité que l’on voyait exposer par les mollahs n’a pas créé d’enthousiasme à la bourse de Téhéran et l’indice fortement boosté par d’importants achats en masse et non réglementaires a chuté, car il n’y avait aucune annonce positive de la part des représentants des deux États qui avaient accepté l’invitation de l’exposition pétrolière des mollahs ! Pire encore, les Italiens ont affirmé que le régime devait assurer le financement des contrats déjà signés s’il voulait travailler avec eux !

La bourse s’est effondrée malgré les achats du régime pour baisser la tension des paniqués. Il a perdu 680 milliards de tomans dans cette aventure et l’indice normalement maintenu artificiellement grâce à ses achats a baissé de 272 points par rapport à la veille ce qui signifiait que de nombreuses offres de ventes n’avaient pas été satisfaites et le régime allait avoir une nouvelle journée de crise et de grosses pertes.

Il y avait une situation urgente et grave. Ghalibaf s’est mis en retrait. Le clergé a tenté de rassurer ses nantis en mettant en avant Rayissi, le candidat du bras de fer avec l’Occident. On a annoncé un grand rassemblement de 35000 personnes à Qom, siège du clergé, en sa faveur (soit 44% des mollahs présents dans cette ville) pour prétendre qu’il était le candidat favori du clergé.

Mais ce fut un échec terrible, car le rassemblement en faveur du principal candidat du clergé a réuni environ 400 personnes dans la ville de 80,000 mollahs ! Rayissi a dû crier plus fort ses slogans, mais c’était un coup dur pour lui, mais aussi pour les mollahs qui tentent de le présenter comme un candidat providentiel !

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Ghalibaf qui ne pouvait pas faire mieux a fait une nouvelle promesse explosive aux Iraniens : des aides et des conseils juridiques gratuits pour attaquer le gouvernement et exiger des mois de salaires ou pensions de retraites non payés ! Il offrait aux gens les moyens d’attaquer l’Etat dont il voulait devenir le président ! C’était illogique. En fait, il ne se voyait pas gagner les élections opaques organisées par les mollahs pour changer leur visage international et cherchait devenir le leader de facto de toutes les revendications légitimes du peuple qui n’était nullement pris en compte !

Les médias des cadres miliciens ont salué sa promesse. C’était un appel à protestation contre les mollahs qui n’avaient pas pu s’attirer des investissements en modérant leur attitude dans Tehran Times ou en draguant les Italiens et n’avaient rien eu et n’avaient également pas pu mobiliser leurs troupes autour de leur candidat du bras de fer. De plus, l’opposition en exil avait annoncé une grande manifestation devant la Maison-Blanche en faveur peuple avec comme orateur le prince Reza Pahlavi. Des Iraniens exilés en Allemagne, en suède, en Turquie et même au Japon devaient manifester au même moment pour affirmer leur unité pour défendre leurs compatriotes !

Les mollahs ont flanché et ont donné leur accord à leur ministre des AE, Zarif, de se rendre une journée entière en Afghanistan pour nouer le dialogue avec les Américains ou obtenir le soutien des pions afghans des États-Unis pour nouer ce dialogue ! Il est parti dans la nuit pour attaquer à cette journée le plus rapidement possible !

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Dimanche | 07 Mai 2017 | 17 Ordibehesht 1396 | Etelaat, très proche du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, ne mentionnait pas ses échecs de la veille et la nouvelle mission dernière chance en Afghanistan. Via ce journal, le gouvernement avait mis en avant l’exposition pétrolière du régime et le discours inaugural sur ses succès diplomatiques. Le gouvernement rappelait ainsi le soutien de Larijani et laissait supposer des contrats pétroliers qui n’avaient pas été signés !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait que les débats présidentiels avaient un très bon niveau ! Cela ne voulait rien dire. En fait, le clergé avait ainsi évité de se prononcer sur son actualité et contre Trump. Il s’était fait tout petit et pacifique pour éviter des problèmes supplémentaires avec son puissant ennemi à un moment où il n’avait aucun succès et l’opposition en exil pouvait le déstabiliser en s’unissant avec les ouvriers et les miliciens dissidents en Iran.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain terroriste du régime, annonçait que l’économie iranienne avait besoin de 25 ans d’efforts pour se redresser ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani étaient moins complaisants que la veille. Les échecs des mollahs et la perspective d’une contestation plus large grâce aux soutiens venus de l’étranger les avaient amenés à critiquer les mollahs et prendre la partie de les trahir !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait pleinement dans la ligne populaire anti-régime en affirmant que le peuple attendait à présent la liste des avoirs (pharaoniques) des candidats aux présidentielles et aussi des ministres (très affairistes) de Rohani (dont certains président jusqu’à 80 PME) !

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En dehors du pays, l’hebdomadaire anglais Arab Weekly avait révélé que 5 des principales compagnies aériennes du régime étaient sous la surveillance des Américains pour leur complicité dans les activités terroristes du régime. Les Anglais prêtaient ainsi foi aux accusations de l’administration de Trump pour s’approcher de ce dernier et ils oeuvraient pour démolir le moral chancelant des mollahs !

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Les médias des cadres Pasdaran ont vite traduit et diffusé cette mauvaise nouvelle pour encourager la panique au sein du régime qu’ils veulent abattre pour sauver leur peau.

Zarif était alors à Kaboul et on n’avait aucune bonne nouvelle de sa part : il n’avait trouvé aucun ami ! La bourse a chuté avant même que le gouvernement n’ait eu le temps de booster l’indice. Rayissi le candidat du bras de fer a disparu de la circulation ! Il ne voulait pas se mouiller ou le clergé lui a demandé de se cacher pour ne pas envenimer la situation !

Ghalibaf est aussi resté invisible, peut-être doutait-il de sa capacité d’être le leader qu’il veut ou encore il avait été menacé. Son absence de la scène à ce moment, par peur ou par doute, a cependant montré qu’il n’avait pas l’étoffe des héros et ne pouvait même pas devenir le Eltsine d’Iran.

Le clergé a envoyé Rohani sur le site de la mine qui avait explosé la semaine dernière pour faire des promesses et éliminer la menace de la contestation qui pouvait déstabiliser le régime ! Les mineurs ont attaqué sa voiture et il a dû fuir les lieux sous une pluie d’insultes ! Les policiers présents n’ont pas bougé pour le défendre rappelant qu’ils étaient solidaires du peuple !

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Le gouvernement a censuré les faits en parlant d’une rencontre houleuse qui s’était bien terminée grâce à la patiente et les qualités d’écoute du président ! En apparence, le régime était sauvé grâce à Rohani !

Le clergé a aussi annoncé une rencontre avec des centaines de représentants des Instituteurs (qui sont très organisés et très remontés contre le régime) montrant une salle calme et non contestataire malgré l’absence de toute promesse sur la satisfaction des revendications de cette corporation pour montrer que le régime n’avait plus aucun problème avec ceux qui peuvent le contester, le déstabiliser et le renverser grâce à l’aide de la dissidence interne.

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Dans cette rencontre avec une foule particulièrement amorphe, donc une rencontre clairement inventée, le Guide a aussi condamné l’adhésion de Rohani aux directives éducatives de l’UNESCO pour l’année 2030 en les désignant comme étant inacceptables pour le régime islamique d’Iran avant d’appeler les gens présents à participer aux élections pour confirmer cette vision et assurer la sécurité du régime !

On avait deux faits dans ce show des mollahs : rappeler que les travailleurs désargentés du régime n’étaient pas leurs ennemis, mais les complices de leurs objectifs et aussi dénigrer un peu Rohani qui ne pouvait guère représenter le régime après ce qu’il avait vécu et sa fuite ! En s’attaquant aux directives éducatives de l’UNESCO pour l’année 2030, le clergé avait aussi dénigré son pion défaillant sans prendre le risque d’entrer en conflit avec les États-Unis.

Avec ces images rassurantes d’apaisement entre Rohani et les mineurs ou la communion entre le Guide et les instituteurs, la panique née la veille a été contenue et a fini à -37 points par rapport à la veille avec 609 milliards de tomans de pertes pour le régime.

Les cadres miliciens dépités par ce succès pour les mollahs ont fabriqué une vidéo pour démentir les images officielles et montrer la réalité des faits, c’est-à-dire la fuite du représentant du régime et ses gardes devant une trentaine de mineurs en colère pour aider la contestation et solliciter l’aide de Trump et l’intervention du prince Reza Pahlavi en avant sur son programme de manifestation.

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L’agence américaine de presse AP ainsi que l’agence française AFP ont révélé les faits sans pour autant montrer les images, internationalisant la situation sensible du régime sans aider la contestation populaire qui attendait leur soutien pour se développer. On n’a également pas vu ou entendu le prince Reza Pahlavi. On a supposé que Washington avait posé son véto à cette action. On s’est dit qu’il devait parler au moment de la manifestation prévue devant la Maison-Blanche !

Le gouvernement se voyant en danger a riposté aux mineurs contestataires en licenciant 200 s’entre eux pour briser leur détermination. Mais jugeant possible une intervention de Reza Pahlavi, Rohani a envoyé son ministre de Défense sur la chaine libanaise chiite d’Al Manar pour faire diversion en déclarant la guerre à l’Arabie Saoudite promettant d’épargner seulement la Mecque et la Medine !

Les Saoudiens n’ont pas répondu à cette provocation et cette menace. Mais la situation de crise que le régime redoutait n’a pas eu lieu, car la manifestation devant la Maison-Blanche a été vidée de sens en l’absence du prince Reza Pahlavi et du chanteur monarchiste très populaire Sattar qui est la voix des patriotes en exil !

Nous pouvions supposer que Trump ne voulait pas du prince Reza Pahlavi, mais on pouvait aussi supposer que Washington avait cédé face à la menace, car il n’avait pas prévu une telle attitude suicidaire chez les hauts responsables du régime, préférant rater ainsi une nouvelle occasion en or pour déstabiliser les mollahs, voire même démoraliser les contestataires, plutôt qu’ouvrir un nouveau front de guerre permettant aux mollahs de s’associer aux jihadistes issus des projets islamistes de Brzezinski et balayer tous les progrès réalisés depuis son investiture contre ces deux groupes.

Cette fois le régime avait gagné une bataille, les contestataires privés de soutien du prince Reza Pahlavi et de Donald Trump allaient démoraliser et abandonner leur combat !

Mais le régime risquait gros pour la menace formulée. Il risquait de se voir punir par de nouvelles sanctions internationales pour rendre impossible son rapprochement avec les jihadistes inventés par le réseau Brzezinski. Ce groupe risquait aussi de se voir en difficulté.

Ce rendez-vous en or qui avait capoté pouvait in fine être le déclencheur d’une action internationale forte en faveur de l’opposition et contre ces mollahs manipulateurs prêts à tout pour retarder une chute qui ne fait plus de doute dans leur propre esprit.

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Lundi | 08 Mai 2017 | 18 Ordibehesht 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, annonçait une bonne entente entre Rohani et les mineurs contestataires grâce à son sens d’écoute ! Rohani qui avait gagné grâce au terrorisme et attribuait sa victoire à sa compétence ! Il insistait aussi sur sa douceur comme une bonne couverture pour le choix de terrorisme du régime, espérant ainsi valider pleinement sa réélection et rester dans les primoaccédants aux bénéfices d’un deal avec Washington dans le contexte difficile du régime face.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant le discours du Guide et son insistance sur la participation aux élections pour insister sur le caractère démocratique du régime et évitait de nouvelles sanctions pour la menace formulée la veille contre l’Arabie Saoudite et la stabilité de la région tout entière !

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait repris sa ligne pro-mollahs en annonçant que ces derniers allaient créer 2000 emplois directs en raison d’ouverture d’une nouvelle centrale de production d’électricité, qui allait elle-même relancer l’économie... En fait, Rafsandjani était aussi l’initiateur du terrorisme du régime. Ses lieutenants étaient ravis de ce retour en arrière, car ils pouvaient à nouveau servir et avoir droit aux honneurs du régime !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, dérogeait à la règle en insistant sur l’action hostile des mineurs en colère contre le régime ! On avait encore deux camps au sein du régime. La contestation pouvait survivre malgré le contretemps provoqué par la menace terroriste des mollahs suicidaires.

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Hors Iran, les Anglais étaient toujours en œuvre contre les mollahs, car le Financial Times annonçait que l’accord de Vienne signé par leur pion Rohani ne leur avait rien apporté, car depuis à l’issue sa mise en œuvre, ils avaient reçu la visite de 300 délégations étrangères et 400 entreprises pour gagner seulement 3,6 milliards de dollars de promesses d’investissement !

Ils avaient aussi un premier effet de leur menace de la veille, car la Turquie annonçait un mur à la frontière iranienne pour empêcher l’arrivée depuis l’Iran des terroristes kurdes de PKK, inscrits sur les listes américaine et européenne des organisations terroristes, désignant les mollahs comme de grands maîtres de terrorisme islamique et aussi non islamique !

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En réponse à ces mauvaises nouvelles sur sa faillite présente et une vaste catastrophe à venir, le clergé et ses complices ont simplement choisi la censure, cachant les douloureuses vérités à leurs collaborateurs qui avaient été ravis par leur recours au terrorisme pour assurer leur avenir.

Mais tout en dissimulant les effets néfastes de leur fuite en avant, ils ont continué à promouvoir leur menace pour préserver le bonheur qu’elle avait engendré en insistant via leurs chefs Pasdaran sur la primauté de leur belle industrie balistique sur le négligeable accord avec les 5+1 sur le nucléaire !

Après ce shoot de confiance en soi, les mollahs ont choisi la diversion par une polémique sur l’adhésion aux directives de l’UNESCO. Mais étant donné que ces directives n’avaient rien de choquant, les ont changé de polémique en jouant à pour ou contre la transparence sur les fortunes des candidats grâce à l’un de leurs candidats Hashemi-Taba qui refusa cette transparence sans expliquer le motif de son choix.

Grâce à ces manœuvres et la disparition de la révolte redoutée, la bourse a retrouvé un certain calme ou a perdu plutôt une certaine part de sa panique. L’indice boosté encore par de gros achats non réglementaires a chuté, mais moins rapidement que les jours précédents et a fini sur +80 points avec 395 milliards de tomans de perte pour le régime soit 33% de moins que la veille.

Mais au même moment, les mollahs ont reçu le vice-ministre des AE de la Norvège, État pétrolier partenaire de leur régime, qu’ils avaient invité dans le cadre de leur exposition pétrolière. Il semblait préoccupé et n’a parlé d’aucun contrat. Les mollahs ont aussi gardé le silence sur la rencontre. Comme on le voit ci-bas, ses propres ne leur convenaient pas. Vraisemblablement, le Norvégien conseillait aux mollahs de renoncer à une diplomatie de menace sinon ils devaient les sanctionner et renoncer à leurs projets d’investissements en Iran.

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Cette visite n’a pas été commentée afin de ne pas perturber le soi-disant retour au normal du régime. Le clergé a continué la normalisation en envoyant Rayissi, le candidat l’option « bras de fer avec l’Occident », dans la région agitée de Khouzestan affirmant qu’il préférait cette option pour l’avenir : le bras de fer apparent associé à des menaces terroristes, soit un retour au modèle du début de la révolution quand Rafsandjani n’était pas encore un « modéré ». Cela excluait aussi bien Rohani que les derniers membres du clan Rafsandjani. Mais la sortie de Rayissi n’a pas été un succès.

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Le clergé a réaffirmé son attachement à cette option en apportant le soutien de l’association du Clergé Combattant à Rayissi.

Mohammad-Bagher Ghalibaf, heureux par l’échec de Rayissi à mobiliser, s’est rendu dans la région tout aussi difficile et agitée de Lorestan pour parfaire son image, mais il a mobilisé encore moins de monde que le futur représentant du régime ! Son échec a aussi confirmé qu’il n’avait pas la possibilité de jouer un quelconque rôle en dehors du régime et devait probablement abandonner son rêvez d’être le Eltsine d’Iran.

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Dans la soirée, Washington a rappelé son attachement à renverser le régime par une info communiquée à Fox News sur un essai balistique du régime. Les Russes ont prêté foi à l’annonce en la prenant sur Sputnik sans remettre en cause l’authenticité des faits., démontrant qu’ils avaient besoin d’un Moyen-Orient calme pour consolider leur aura de pacificateur suprême et d’en profiter.

Assuré par ce soutien russe, le ministère américain des AE de Trump a annoncé qu’il était sur le point de finir son plan de révision de la diplomatie iranienne d’Obama et qu’il allait certainement sanctionner les mollahs en raison de la poursuite de leurs essais et leur projet de lancement de satellite qui sera un essai déguisé. Ce durcissement soutenu par Moscou était une autre conséquence de la menace formulée deux jours plus tôt par les mollahs sur Al Manar contre la région. Les mollahs devaient modérer leur ardeur.

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Mardi | 09 Mai 2017 | 19 Ordibehesht 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, ne mentionnait pas l’unité de facto entre les États-Unis et la Russie (qui a besoin d’un Moyen-Orient calme). Le journal évoquait avec deux jours de retard la victoire de Macron et la défaite du populisme. Il fuyait ainsi son actualité tout en cherchant à se montrer profondément démocrate ou à séduire Macron. Au passage pour y arriver, il trahissait le FN qu’il avait chéri comme un allié diplomatique anti-atlantiste et un soutien au Hezbollah ! In fine, cette une montrait un grand malaise, car il n’avait rien pour contrer le rapprochement américano-russe et était réduit à trahir ses alliés pour séduire un nouveau venu dont il ne savait rien.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait le début de l’exploitation pétrolière du champ gazier South Pars. Le clergé avait aussi délaissé les sujets politique ou diplomatique pour insister sur le pétrole et gagner des soutiens diplomatiques à travers le monde pour résister au rapprochement américano-russe. Le clergé était donc conscient des problèmes, il regrettait peut-être son recours au terrorisme, mais pas assez pour reculer. Les mollahs avaient donc décidé de continuer encore l’intimidation terroriste en y ajoutant un zeste de drague pétrolière comme lors de la première période de Rafsandjani.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, critiquait Ghalibaf en qualifiant de populiste donc inconvenable toute hausse des allocations (pour les 80% d’Iraniens qui selon les statistiques du régime n’ont aucun emploi digne de ce nom). Les lieutenants orphelins de Rafsandjani étaient prêts à tout pour stopper Ghalibaf sans l’intérêt des mollahs et des chefs Pasdaran qui se partagent le pays.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, continuait à dénigrer Rohani. La veille, ce dernier, dépité par les soutiens à Rayissi, avait tenté de le diaboliser en affirmant qu’il était si intégriste qu’il serait capable d’ériger des murs sur les trottoirs. L’organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime affirmait que Rohani exagérait pour faire peur aux décideurs et ainsi assurer sa réélection malgré son bilan économique catastrophique. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime entendaient saboter son plan, non pour aider Rayissi et le clergé, mais pour voir le régime s’enfoncer dans un choix erroné qui entrainerait sa chute.

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Hors Iran, le Canada légalement anglais avait mis la pression aux mollahs en leur annonçant qu’il n’autorisait aucun bureau de vote sur son territoire pour leurs soi-disant élections !

En résumé, on avait beaucoup de propagandes indirectes et des sous-entendus après l’annonce d’une diplomatie américaine plus dure vis-à-vis des mollahs avec le soutien de Moscou. Il n’y avait aucun acte fort ni aucune action annoncée.

Les députés du régime ont alors attaqué le pion des mollahs qui ne proposait rien pour mettre ces derniers sous pressions. Ils ont annoncé des questions difficiles pour le ministre de l’Emploi qui devait en ce jour répondre à leurs questions : qu’en était-il du paiement des 60 mois de retard de paiement des pensions des retraités de l’acier ? Comment le gouvernement s’était-il permis de licencier 200 mineurs dans la situation grave qui traversait le régime ?

Rayissi le futur champion à la botte des mollahs n’a rien proposé. Il était encore dans la région de Khouzestan dans l’espoir d’améliorer son score rassemblement.

Ghalibaf a conclu que le clergé piétinait avec son second champion, il a demandé une audience aux principaux ayatollahs de Téhéran qui ont le titre de prêcheur de vendredi et sont de fait les porte-paroles permanents di clergé, dont le puissant Ahmad Khatami possible futur Guide suprême, pour attirer leur sympathie. Il leur a annoncé qu’il ne se désisterait pas en faveur de Rayissi et qu’il redresserait l’économie avec un plan de lutte contre les importations illégales qui détruisent l’emploi et la production, les deux objectifs du Guide pour cette année. On a compris qu’ayant douté de sa capacité à réaliser ses ambitions Eltsiniennes, il se posait en alternative à Rayissi qui manquait d’idée pour réagir et de caractère pour séduire dans les rangs mêmes du clergé !

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Rohani a alors choisi l’apaisement plutôt que la confrontation avec ses adversaires et ses patrons. Son ministre de l’emploi est allé au Parlement et a expliqué que les pensions étaient en retard, car il fallait 35 travailleurs pour payer un retraité et à présent il y avait 1 travailleur pour 10 retraités, mais qu’il avait réussi à les payer tous par un ingénieux plan de capitalisation de leur pension qui a expliqué par un discours très compliqué et incompréhensible. Les députés n’ont pas osé dire qu’ils n’avaient rien compris et se sont dits satisfaits de sa réponse. Il a aussi nié le licenciement des 200 mineurs.

Par ailleurs, Rohani a aussi fait preuve de ruse en faisant annoncer que les listes de ses avoirs et des avoirs de son vice-président Jahangiri, également candidat au présidentielles, étaient communiquées au pouvoir judiciaire (des Larijani). Il se montrait ainsi réconciliant vis-à-vis d’une demande encombrante sans cesse reprise par les médias des cadres miliciens sans révéler vraiment la liste de ses avoirs. De plus, il obligeait ainsi Ghalibaf à transmettre la liste de ses avoirs aux Larijani alliés au clergé en espérant qu’il refuse et qu’il se retrouve ainsi en contradiction avec sa propre demande de transparence ! Par ailleurs, son gouvernement a annoncé qu’il allait s’occuper du ministre de l’Éducation accusé d’importation illégale de vêtements pour enfants !

Enfin, son gouvernement a surpris tous les compagnons paniqués du régime en annonçant la signature d’un énorme contrat-plateforme avec dix grandes compagnies mondiales de construction d’automobile, dont Hyundai ou Pinin-Farina, affirmant de facto que son recours à l’intimidation avait réussi à attirer les investisseurs en Iran !

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La bourse, qui avait chuté à l’ouverture en raison de la panique des affairistes en raison des mauvaises nouvelles étrangères, s’est stabilisée. Les gens du régime ont cessé de vendre. Le gouvernement a profité de ce calme pour injecter des fonds par des achats non réglementaires et a pu au prix de 515 milliards de tomans de pertes faire décoller l’indice de 114 points réduisant la grosse chute du premier jour de la semaine à -115 points par rapport à la semaine dernière.

Mais dans l’après-midi, l’apaisement des affairistes a fait place à la déception, car on a appris qu’il n’y avait aucun investissement dans l’accord signé et que le régime avait en fait payé 76 millions de dollars à Pinin-Farina pour prendre en main le design de ses prochaines productions !

Les candidats présidentiels n’ont guère réagi à ce fait et ont continué à se critiquer mutuellement sur ce qu’ils proposaient et qui étaient déconnectés des réalités du pays. Ils ont ainsi démontré qu’ils n’étaient nullement des choix pour l’avenir et les crises qui attendaient le régime avec l’annonce de la prochaine feuille de route américaine contre le régime.

Dans la soirée, à la veille de l’arrivée du ministre russe des Affaires étrangères Lavrov à Washington pour la cérémonie de la présentation du nouvel ambassadeur russe à Trump, le ministre des AE de ce dernier a rejeté l’usage de l’arme des droits de l’homme dans la diplomatie américaine pour se voir exonérer d’en parler à son invité russe et permettre à la rencontre de déboucher sur une belle entente ! Dans le même temps, l’ambassadrice remuante de Trump à l’ONU a été priée de taire ses attaques sur la Russie et se focaliser sur la consolidation des soutiens à Trump pour sanctionner les mollahs !

Le gouvernement n’a pas répliqué par une autre menace à ce qui semblait le début des fiançailles américano-russes. Il n’en avait pas la capacité ! Il ne pouvait plus se cacher derrière le paravent de la propagande ! Il allait vivre une grosse journée de crise politique et de panique financière ! Rohani était très en danger, car il avait sans cesse parlé de ses succès et allait finir son mandat par la perte de l’alliance avec la Russie !

Les deux principaux candidats aux présidentielles ont pensés à eux-mêmes au lieu de penser au régime : au lieu de se montrer solidaires avec Rohani, ils ont focalisé leurs attaques contre lui faisant entrer ainsi le régime instantanément en crise...

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Mercredi | 10 Mai 2017 | 20Ordibehesht 1396 | En cette journée de crise potentiellement déstabilisatrice, le clergé et aussi son pion et son équipe avaient besoin de la solidarité interne. IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, avait mis en avant le mae Zarif pour appeler tout le monde à la solidarité sur l’accord de Vienne, c’est-à-dire à faire preuve d’unité sur ce contrat de soumission signé par le régime pour échapper à la faillite sous l’effet de plus en plus de sanctions à son encontre. Le gouvernement invitait donc les candidats aux présidentielles de ne point remettre en cause ses choix diplomatiques qui étaient aussi ceux du clergé.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait le mur de séparation de la Turquie sans contester ses raisons comme si le clergé reconnaissait sa volonté d’afficher sa menace terroriste. Le clergé affichait un plein soutien à Rohani et sa diplomatie en faillite en publiant dans la page de l’article sur le mur les propos de Zarif sur la nécessité pour tous les gens du régime à soutenir l’accord de Vienne. Rohani et sa politique d’apaisement étaient associés selon le vœu de ce dernier à l’affichage de la menace terroriste assumée du régime. Le clergé entendait afficher une i-unité forte et intimidante pour rassurer ses compagnons et éviter la crise de panique qui le menaçait avec le rapprochement américano-russe.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, faisait l’éloge du discours anti UNESCO du Guide pour montrer que le clan Rafsandjani était pleinement avec le clergé en cette journée difficile. Par ailleurs, le supplément économique du même journal signalait la mairie dirigée par Ghalibaf était l’institution la plus endettée auprès de la banque centrale iranienne, insinuant que ce dernier était seulement capable d’endetter davantage le pays et le poussait à la faillite.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, annonçait que la veille Rohani avait volé les promesses de Ghalibaf qu’il avait auparavant qualifiées de nulles ! Les cadres miliciens ajoutaient qu’il avait par exemple qu’il avait d’abord critiqué son idée d’un site pour calculer les primes d’intéressements pour les fonctionnaires iraniens, puis avait interdit et fermé le site qu’il avait créé pour tester son idée et enfin il prétendait que l’idée venait de son gouvernement !

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En résumé, le régime restait divisé et la seule chance du clergé pour éviter une crise était sa position forte et le succès de son appel à unité interne. En complément à cet appel, Rohani s’est rendu au Parlement pour obtenir le soutien des miliciens et mollahs de seconde zone qui y siègent et il a aussi commencé la journée boursière par de gros achats préventifs d’actions sensibles pour gagner le soutien des affairistes paniqués et aussi booster l’indice et cacher un éventuel échec de ce plan anti-crise.

Enfin, le clergé a complété le plan en affichant le soutien des chefs Pasdaran à son égard en annonçant que le Guide avait comme chaque année passer en revue des milliers de nouveaux officiers formés à l’école militaire des Pasdaran pour leur offrir leurs insignes en présence des chefs de cette milice. La nouvelle précisait qu’il avait à cette occasion pris acte de la force balistique de la milice et le fait que ses missiles visaient désormais le mer d’Oman et après cette reconnaissance de la volonté terroriste du régime il avait lui-même promis de punir sévèrement quiconque s’aviserait à perturber les élections à venir et la sécurité du régime.

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Cette cérémonie était en fait prévue la semaine dernière et elle n’a pas eu lieu par peur que les miliciens présents ne montrent des signes de rébellion et d’adhésion à la contestation du régime comme leurs collègues de la police. Elle avait donc lieu hors calendrier, car le régime était désespéré. Par ailleurs, comme les années précédentes, on n’a pas vu des images conformes à ce qui était annoncé, car il y avait de nombreux d’incohérences sur les images.

Tout d’abord, les ombres au sol du Guide et de ses chefs Pasdaran n’étaient pas parallèles aux ombres des soldats ou des tribunes qu’ils passaient en revue (elles n’avaient également pas la même forme). Ce qui signifiait que l’on avait encore des montages des photos du Guide marchant sans un espace vide collées sur des photos de Troupes au garde à vous.

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Étant donné que nous n’avons cessé de signaler ce détail dans nos différentes émissions télévisées diffusées par satellite en Iran, cette fois les photos de ce genre avaient été limitées. Pour limiter davantage les risques, le régime n’a montré aucune image de manœuvres au sol des troupes, mais seulement un défilé et un groupe debout puis assis devant la tribune pour écouter le Guide. Là aussi les ombres étaient incohérentes.

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La partie vidéo a aussi été bien light car elle était consacrée au discours (déja vue plus haut) avec quelques vues fixes d’une foule que l’on n’entendait jamais saluer le Guide par les traditionnels Allah Akbar.

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Pour ce qui est de la remise des insignes, on a encore vu quelques jeunes soldats d’un certain âge !

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C’est pourquoi la cérémonie a encore été le constat de l’absence de tout recrutement et plutôt la preuve de l’encroutement d’une milice vieillissante et réduite en nombre. Le discours étant très agressif malgré cette faiblesse, on avait un régime acculé qui avait choisi la fuite en avant dans la propagande militaire et policière pour relancer son image de terroriste et bloquer tous les processus hostiles à son encontre une avalanche de menaces et d’intimidation !

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Mais malheureusement pour les mollahs, il n’y eut aucune réaction à leur propagande intimidante concernant la stabilité de la région. Les Européens ont même insisté sur la nécessaire application de l’accord de Vienne pour empêcher les mollahs désespérés de ne pas sortir de l’accord pour obtenir la crise qu’il juge salutaire pour la survie du régime.

Par ailleurs, la visite de Rohani aux Parlementaires n’a pas été un succès pour Rohani, car ses interlocuteurs lui ont reproché son échec économique et la récession malgré ses revenus pétroliers et ceux de l’époque Ahmadinejad à nouveau accessible grâce à la levée des sanctions sur leur rapatriement !

Surpris par ce manque de soutien, Rohani pressé de réussir aussi bien que ses patrons et les chefs miliciens s’est embarqué dans une explication étonnante : il a avoué qu’Ahmadinejad n’avait pas pu vendre un seul baril de pétrole depuis le renforcement des sanctions contre le régime et de fait, lui-même avait pris en charge un régime ruiné (ce que notre site n’a jamais cessé d’affirmer) !

Or, Rohani avait toujours accusé Ahmadinejad d’avoir eu les plus importants revenus pétroliers de l’histoire du pétrole iranien et qu’il les avait dilapidés dans des dépenses inutiles ou en les détournant ! Son aveu combiné à la récession existante signifiait que lui-même n’avait pu engendrer aucun revenu pétrolier digne de ce nom. Il a fui dans la diversion en innocentant son ministre de l’Éducation et en ouvrant une polémique politique pour ce jour et le reste de la semaine par le refus du vide président candidat de publier la liste de ses avoirs

La panique a refait surface à la bourse et a ralenti l’envolée de l’indice. Il a chuté de 100 points. Mais le gouvernement est intervenu par des achats ponctuels pour booster l’indice sans pour autant autant perdre encore beaucoup d’argent. Il a ainsi pu finir la séance sur un indice de +286 points en dépensant 413 milliards de tomans (125 millions de dollars). Ce résultat plutôt bon pour le régime signifiait une manique passagère. Une bonne majorité des affairistes du régime étaient satisfaits du choix d’un bluff d’intimidation, car ils estimaient qu’il n’y en avait pas d’autre possibilité. Par ailleurs, aucun allié de Trump ne s’était intervenu contre le régime après son second bluff. Les amis du régime essayaient de se donner du courage, pour continuer.

Dans l’après-midi, Rohani, qui plus tôt avait été inclus dans les plans d’avenir du clergé, a annoncé un grand rassemblement de femmes en sa faveur pour donner une image positive et politiquement correcte de sa candidature et ainsi forcer ses patrons à lui accorder un second mandat.

Ghalibaf était alors dans le sud du pays misant sur de solides relations avec les chefs sunnites du pays pour donner un caractère utile à sa candidature. Mais, il ne parlait pas en sa faveur.

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Il a quitté le sud pour Téhéran et une rencontre avec les groupes jihadistes de la capitale pour insister sur sa capacité à mobiliser les jeunes, car le clergé en avait manqué en ce jour ! Mais sa tentative a été un échec, car comme le clergé il a surtout rassemblé de vieux miliciens et seulement une dizaine de jeunes militants ! Il a compensé cet échec de mobilisation en dénonçant le plagiat de Rohani qui avait volé ses idées, exigeant un jihad anti-mensonge au sein du régime !

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Les médias des cadres miliciens ont apporté leur aide à Ghalibaf par un dossier démontrant que le doctorat obtenu par Rohani était un pur plagiat !

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Ces efforts de diffamation se sont finalement avérés sans intérêt, car Rohani a également échoué dans sa tentative féministe. La majorité des participants à la petite foule qu’il avait rassemblée étaient des hommes. Les femmes et même celles du régime ou encore sa propre femme l’avaient boudé.

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Alors que les mollahs & associés pataugeaient dans leur mare à illusions et bluffs, à Washington, Trump a reçu le mae russe Lavrov et a insinuait le début d’une très grande collaboration. Les mollahs n’ont pas relevé ces images qui ne présageaient rien de bon pour eux. Ils ne pouvaient pas décemment continuer la fuite en avant et envisager une présidence bras de fer via Rayissi. Ils ont pris position en faveur de leur actuel président en essayant de l’aider par de fausses nouvelles sur son succès féministe !

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Jeudi | 11 Mai 2017 | 21 Ordibehesht 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, le Tehran Times des mollahs, la presse du clan Rafsandjani citaient l’avertissement du Guide qui avait rassuré une bonne partie des affairistes paniqués du régime et soutenaient la réélection de Rohani !

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Seul Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait dû suivre la tendance et citer le Guide, mais tout en continuant à se moquer de Rohani qui n’avait tenu aucune de ses promesses de 2013.

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Ghalibaf qui n’avait pas été retenu par les mollahs a tenté d’éliminer son principal rival Rohani en affirmant qu’il n’avait aucun programme. Il a précisait que cela ne l’étonnait pas, car le gouvernement de Rohani avait sans cesse été un gouvernement sans programme voire même dans certains cas anti-programme ! Il a aussi relancé la fronde par la transparence publique des avoirs des candidats forcer des rivaux à révéler leur montant de leur fortune. En parallèle, il a fait circuler une photo de la gigantesque maison de Rohani dans un quartier très chic de Téhéran.

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Il a enfin défié Rohani et ses patrons en annonçant un rassemblement des femmes de moins de 30 ans en sa faveur. Mais il n’a pas pu y parvenir et a montré une foule plutôt masculine à cette occasion, perdant de facto ses chances pour s’imposer aux mollahs !

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Rayissi a tenté de se montrer utile en rassemblant les instituteurs très en colère contre le régime, mais il a échoué.

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Alors que le clergé avait réussi à trouver un schéma pour avancer, ses candidats à la présidence révélaient par leurs efforts de rassemblements ratés l’existence de grosses poches de résistance en Iran et de fait un pays entièrement hostile au régime.

Rohani s’est démarqué par rapport à ses rivaux gaffeurs et de fait non seulement pas utiles au régime, mais fort nuisibles pour sa survie en cessant les rassemblements. Mais il a encore volé à Ghalibaf, l’idée de déstabiliser ses adversaires en leur demandant s’ils avaient un programme écrit ! Personne n’a répondu, car personne n’avait un programme. Il a ainsi pu neutraliser au passage sa propre action sans programme !

Encore une fois alors que les mollahs & associés pataugeaient dans leur mare à illusions et à bluffs, à Washington le Sénat américain de plus en plus acquis à Trump a annoncé la publication d’un rapport sur les diverses menaces du régime contre les États-Unis, justifiant ainsi la nécessité d’une nouvelle diplomatie punitive vis-à-vis des mollahs !

Il y a alors eu un autre malheur pour les mollahs : il n’y eut personne à la mosquée de Jamkaran pour veiller selon la tradition pour fêter la naissance de l’imam caché Mahdi avant la prière collective en son honneur le lendemain matin. Le clergé a oublié ce rassemblement dont il ne pouvait publier des images pour affirmer orgueilleusement qu’il avait encore un avenir au nom de la popularité de l’Islam en Iran. Cet événement boycotté été la preuve de mépris du peuple pour l’islam et pour le régime.

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Vendredi | 12 Mai 2017 | 22 Ordibehesht 1396 | Le régime a publié des images d’une grande foule qui aurait été présente la veille au Jamkaran, mais elle n’était plus là sur les images de la matinée avant la prière collective prévue par la tradition. Il n’y avait d’ailleurs aucune trace de cette prière, mais tout au plus une cinquantaine de personnes en train de lire le coran assis par terre. Il devait s’agir de figurant qui ignoraient tout de l’islam, car ils n’étaient pas pied nus comme le veut la tradition.

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Après les rassemblements électoraux ratés qui signalaient l’existence de grands foyers de résistance contre le régime en Iran, on avait la preuve qu’il n’y avait aucune réserve de soutien pour les mollahs et leur régime !

Les mollahs devaient parler quand même à l’occasion du sermon politico-religieux de Vendredi pour indiquer leur feuille de route après ses revers bien préoccupants alors que les ouvriers restaient très hostiles et l’opposition en exil pouvait enfin recevoir le soutien tant promis par Trump et son administration.

Le Washington Post (du réseau Brzezinski), hostile à Trump et à la fin de islamisme déstabilisatrice du monde, était à l’oeuvre. Il déplorait l’échec économique de l’accord de Vienne et la chute du « modéré » Rohani, encourageant Trump à le soutenir. On a alors compris qu’il ne comprenait rien à l’actualité iranienne puisque Rohani était à nouveau le favori des mollahs ! Mais on devait aussi comprendre qu’en fait que le réseau Brzezinski n’avait que faire de Rohani, il le soutenait pour éviter la sélection de Rayissi qui semblait idéale pour d’aider Trump à faire adopter ses sanctions et le soutien à l’opposition patriotique Iranienne.

On avait ainsi une vraie contradiction entre les mollahs et leurs supposés fans américains ! La fuite en avant pour les mollahs et un pseudo modération pour le clan de Brzezinski. Ils ne pouvaient s’entraider à moins que l’un cède. C’était aux mollahs de céder et redonner un autre mandat à Rohani tout en continuant une politique d’intimidation terrorisme en utilisant leur schéma usé d’une division feinte pour continuer en parallèle le bâton et la carotte dans une une diplomatie de bras de fer molle.

Mais fort heureusement, il n’y a eu aucun soutien de la part de Trump à Rohani et à un apaisement avec le régime. Mieux encore, via son conseiller en sécurité McMaster, Trump a même insisté sur le soutien aux ennemis régionaux des mollahs.

Les médias du réseau Brzezinski ont alors aussi cessé de promouvoir Rohani afin de ne pas devoir tirer à vue sur le régime au cas il préférerait de mener Rayissi à la présidence pour une diplomatie de bras de fer apparente.

Les cadres miliciens ont profité de ce moment de flottement pour publier une lettre ouverte de 1000 étudiants en faveur de l’accès aux listes des avoirs des candidats pour éliminer Rohani et empêcher le régime de survivre en se calant sur le schéma préféré par le réseau Brzezinski, car plus facile à défendre.

Le clergé a demandé à tous les candidats d’éviter les polémiques dangereuses dans le débat qui devait avoir lieu 4 heures plus tard. Il entendait empêcher Rohani et Rayissi d’entrer dans une guerre guerre sans merci rendant impossible un choix qu’il l’était déjà.

Par ailleurs, le clergé a encore plus insisté sur la participation pour pouvoir affirmer la légitimité du régime pour contrer les assauts à venir de l’opposition interne appuyée par l’opposition en exil et par Trump et ses alliés. En fait, étant donné que les Iraniens boycottent les élections depuis toujours, il demandait à ses collaborateurs et leurs familles de participer massivement afin qu’il puisse avoir de bonnes images pour donner l’impression d’une grosse participation et ainsi contrer les atteintes à sa légitimité.

À l’heure du débat, on devait donc assister à des clashs modérés et polis et aucune attaque personnelle sur la corruption des candidats. Mais le débat a été un jeu de massacre privant les mollahs de tout droit de demeurer au pouvoir, car les candidats n’ont pas vraiment suivi les directives du clergé. Essentiellement mus par leurs ambitions, ils ont torpillé sans cesse l’accord de Vienne pour empêcher que le choix final soit la réélection de Rohani !

Par ailleurs Ghalibaf qui était de facto éliminé a aussi rudement attaqué le clergé en soulignant sa complaisance vis-à-vis de la corruption foncière de Rohani, des trafics d’influence de son frère, de l’affaire de ses salaires-pots de vin de son gouvernement à ses amis ou les gens trop critiques à son égard, mais aussi les détournements de fonds de son vice-président Jahangiri également candidat ainsi que les importations illégales de ses ministres au détriment du plan de la défense de la production nationale. Enfin il a terminé fort en annonçant que la liste de ses avoirs était sur sa page sur le réseau social Telegram, accusant de facto les autres candidats de dissimulation de fortunes inexplicables donc acquises de manières fort fort illégales !

Rayissi ainsi accusé s’en est alors pris à Rohani et à son frère ! Rohani a dû désavouer son frère risquant de s’engager dans un processus contre le clergé ! Rayissi a répété ses accusations afin que Rohani ne puisse pas oublier sa promesse ! Il s’est aussi dit prêt pour un débat avec Rohani pour éliminer Ghalibaf qui avait mieux préparer son débat et avait pris plus de risques !

En conclusion, chacun voulait être président pour privilégier ses propres intérêts lors des crises qui attendaient le régime en raison de la contestation interne et le rapprochement historique entre Trump et Poutine ! Le débat a révélé un régime sans aucune cohésion ou la fin du régime comme entité solidaire. Ce jeu de massacre a aussi révélé que la propagande et les calculs tactiques du régime ne comptaient plus pour ses composants.

Par ailleurs, Ghalibaf, redevenu révolutionnaire, a encore réussi à mettre KO ses adversaires, car contrairement à eux, il a bénéficié d’un rassemblement enthousiaste en sa faveur à sa sortie du débat et la corporation des médecins très choyée par le clergé et par Rohani lui a apporté son soutien, signalant l’envie des professions libérales du régime à en sortir !

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Au vu des ambitions personnelles des candidats, leur hargne à s’imposer par tous les moyens et la popularité du discours révolutionnaire de Ghalibaf contre les mollahs, les élections à venir n’allaient pas sauver ces derniers, bien au contraire, augmenter les tensions au sein de leur régime et engendrer un terreau plus fertile pour ses opposants intérieurs et ses ennemis en exil. L’opposition qui avait raté quelques occasions en or ces derniers jours n’avait pas été terrassée et avait de beaux jours devant lui !

Des amis basés en Iran nous ont même dit que toutes les conditions pour la chute du régime étaient réunies et sa vie ne tenait qu’à un fil ! Ils bous ont dit : que la révolution que tout le monde espère n’était pas finie. Elle commençait à peine !