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Iran : La semaine en images n°181
08.08.2011

Depuis des semaines, nous vous exposons les images qui montrent le boycott par le peuple des manifestations officielles du régime, mais aussi les Pasdaran, le clergé de base et les Bazaris traditionnels (à ne pas confondre avec les affairistes du régime et membres des familles au pouvoir). Ce boycott qui exprime un ras-le-bol général a condamné le régime et paniqué ses associés affairistes peu enclins à se battre. Ces derniers ont commencé à vendre leurs actions après chaque boycott pour acheter de l’or et des dollars en vue de préparer leur fuite.

De fait, le régime s’est retrouvé avec la hantise des manifestations officielles. Il a cru qu’il pouvait éviter la panique provoquée par les boycotts en évitant de se focaliser sur ses repères créés pour mettre en valeur sa légitimité populaire. La ruse n’a pas fonctionné. Il a dû revenir à ses fausses annonces de participation massive, annonces qui n’ont pas su convaincre ses associés bien informés. Très récemment, ces derniers ont soldé leurs actions et acheté assez de devises ou d’or pour quitter le pays au moment où ils jugeront le régime incapable d’assurer sa survie et leurs intérêts.

Cette semaine, à l’occasion du Ramadan et devant l’obligation d’organiser des manifestations officielles, le régime a été mis face au risque de nouveaux boycotts confirmant sa faiblesse. Pour éviter cette confirmation susceptible d’encourager la fuite de ses associés paniqués, il a limité au maximum l’organisation de prières et de dîners géants autour des dirigeants ou dans les mosquées.

Avec la chute de sa capacité de répression, il était aussi face à un boycott délibéré et contestataire du jeûne du Ramadan par tous les Iraniens : il a renoncé à sa promesse de répression médiatisée des « mangeurs du Ramadan ». Dès lors, il a multiplié les diversions médiatiques pour occuper l’esprit du peuple et de ses associés afin qu’ils ne remarquent pas ses arrangements pour dissimuler son isolement. Voici les images d’une semaine de boycott et de malaise.



Il y a une semaine, le régime des mollahs avait les mêmes problèmes : le boycott du peuple, des Pasdaran, du clergé de base et des Bazaris, son isolement, la crainte de ses derniers associés, le devoir de les rassurer… Mais le régime n’était pas alors en positions de repli, mais dans l’offensive pure : il bombardait le Kurdistan irakien pour provoquer une escalade avec Washington afin de le contraindre à reculer pour éviter une guerre capable de nuire à son approvisionnement pétrolier.

Mais Washington a esquivé car il a besoin de ses sanctions pour affaiblir les mollahs et les forcer à céder leurs pouvoirs à ses pions. Par un heureux hasard pour Washington, UNCTAD (organe onusien chargé du commerce) a publié au même moment le chiffre très bas des investissements étrangers en Iran sous l’effet des sanctions américaines. Le régime a été crucifié par la révélation du chiffre des investissements étrangers car il contredisait des centaines de mensonges sur les investissements chinois en Iran. Il a intensifié le bombardement du Kurdistan.

Washington qui ne veut pas intervenir, ni laisser les mollahs le ridiculiser, a riposté en dénonçant les liens des mollahs avec Al Qaeda pour insinuer la possibilité de nouvelles sanctions. Les mollahs allaient écoper de nouvelles sanctions grâce à leur super stratégie d’escalade dissuasive. Ils ont décidé d’intensifier les bombardements. Washington a riposté en faisant exploser le gazoduc Iran-Turquie sur le territoire iranien par les guérilléros kurdes de Pejak. Ce gazoduc n’est pas une importante source de devises car il sert au transit du gaz azéri ou turkmène via l’Iran. L’objectif n’était pas de frapper le portefeuille, mais le moral du régime en affirmant la capacité des Etats-Unis à viser ses installations pétrolières.

Le samedi 30 juillet, les mollahs ont lavé l’affront en annonçant l’interception et l’élimination de 3 membres du commando kurde avant de mettre fin à leur frappe et d’annoncer une possible libération des deux Américains détenus en Iran. Washington avait frappé le régime en plein cœur et réussi à le contraindre à reculer.

On était alors à deux jours du Ramadan que le régime redoute en raison de son incapacité à peupler les mosquées et les rassemblements officiels.

Le dimanche 31 juillet, au lendemain de sa reculade face à son adversaire américain et à la veille du mois problématique de Ramadan, vers 4 heures du matin, le régime a incendié le plus grand entrepôt du Bazar regroupant les marchandises de nombreux investisseurs. Il a ainsi mis en garde ses associés affairistes que malgré son repli, il avait les moyens de leur nuire afin qu’ils ne s’avisent pas à le quitter.
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Ce même dimanche vers 8 heures du matin au moment où s’éteignaient les dernières flammes ravageant les entrepôts du Bazar, le régime a annoncé des arrestations musclées et sanglantes de plusieurs trafiquants d’armes. Il a montré les trafiquants à leur domicile et à l’extérieur de leur domicile, mais si les intérieurs sont exigus et modestes, les rues sont propres et chics, ce qui laisse supposer une exposition des malfrats encadrés par des policiers dans des quartiers chics pour montrer aux associés affairistes tentés par l’exode, le sort qui attend les ennemis du régime.
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Ce dimanche à la veille du mois de Ramadan était pleinement axé sur la gestion du groupe à risque des businessmen paniqués. Après les traitements de choc très matinaux, vers 11 heures du matin, Ali Larijani, le patron politique du régime, a rendu visite à ces mêmes affairistes réunis par les soins de son ami et allié Nahavandian (3e photo), le président de la puissante chambre de commerce de Téhéran, pour leur promettre plus de revenus grâce à l’élargissement par ses soins du champ de privatisation des secteurs publics. Après quoi il a quitté les lieux sans répondre aux invités qui lui demandaient des précisions. Par la suite, l’intéressé n’a nullement reparlé du sujet. En fait après avoir averti ses associés paniqués qui sont devenus ses maillons faibles, le régime a esquissé la possibilité d’une récompense.
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En fin de journée, le régime a organisé la traditionnelle recherche astronomique de la nouvelle lune pour établir le début du mois de Ramézan (appelé Ramadan en France).
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Le lundi 1er août, le 1er jour de Ramézan, le régime n’a pu diffuser aucune image relative à l’observation du jeûne : ni des images de travailleurs à côté des restaurants fermés, ni des images d’achats de mets et des pâtisseries de Ramézan (ci-dessous), ni même des images de dîners rituels ou de rassemblements dans les mosquées.
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Il y a deux raisons à ce manque d’images : une grande partie du Bazar s’est mise en grève à la suite de l’incendie et par ailleurs, depuis la suppression des prix subventionnés, le peuple ne peut que consommer du pain et des déchets de poulets, il n’a pas le cœur à jeûner et par défi, il va volontairement à l’encontre des priorités du régime.

On peut dire que le régime a connu une journée de grève et de boycott et compris qu’il avait deux groupes à risques : ses associés qu’il a gavés et le peuple qu’il a affamé pour ménager ses réserves en devises.

Face à cette situation, le régime ne pouvait pas montrer le festin des dirigeants. C’est pourquoi, il n’y a pas eu de photos des officiels.

S’attendant au boycott du jeûne (sans prévoir son ampleur), le régime avait programmé une conférence sur un livre évoquant les prières choisies par le Guide. Elle a attiré très peu de monde et par ailleurs, des gens distraits, probablement présents en échange d’une rémunération.
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Cette très faible mobilisation avec des figurants peu motivés était le signe d’une chute du nombre des partisans du régime, la preuve d’une baisse de son autorité. Le régime a alors annoncé une pendaison publique pour marquer son autorité. Un peu plus tard, il a inventé une nouvelle tradition islamique : des tirs de canons nocturnes et un feu d’artifice pour saluer le début du mois de Ramézan, afin de remplir les yeux et les oreilles et faire oublier le vide de cette journée. il aurait mieux fait de remplir les ventres.
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Mardi, le régime a connu la même mésaventure sociale. Il a annoncé l’arrestation de 220 trafiquants d’armes, une opération supposant le déploiement d’au moins 900 policiers pour intimider les affamés qui dans leur boycott se posent comme une menace. Le reportage lié à cette arrestation a montré un exploit plus modeste avec seulement 5 "malfrats".
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Avec ce reportage, le régime n’a pas su convaincre ses associés paniqués et tous ses autres collaborateurs qu’il avait le moyen de se faire respecter face à la masse des affamés pour assurer leur survie et leurs intérêts.

En fin de journée, le régime devait organiser une soirée de prière à la mosquée privée du Guide. La participation a été inférieure à 100 personnes au point qu’il a dû réduire l’espace grâce à des cloisons amovibles du genre de celles utilisées sur des stands d’exposition.
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Le régime n’était jamais descendu aussi bas. Son patron Larijani devait réagir pour rassurer les derniers collaborateurs, mais aussi pour sauver sa tête : il devait montrer la force du régime à ses partisans, mais aussi ses adversaires affamés. Son premier choix a été d’afficher l’unité entre tous les responsables, c’est-à-dire avec son ennemi Rafsandjani, l’ex-patron du régime. Ce volet s’adressait aux collaborateurs du régime.

Pour mettre en scène cette unité, Larijani qui occupe aussi le rôle du Président du Parlement a mis fin à ses attaques du haut son perchoir contre Ahmadinejad, le principal pion de Rafsandjani. Il a cessé de critiquer ses choix ministériels pour lui apporter son vote de confiance.
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On voit Larijani afficher un grand sourire car il vient d’enregistrer deux grandes victoires personnelles en marge de son initiative rassurante. En effet, il y a deux mois, alors qu’il était critiqué pour sa gestion des affaires, Larijani avait pris pour cible Ahmadinejad et certains de ses ministres les plus importants, tous issus du clan Rafsandjani en les accusant de fomenter un coup d’Etat pour lancer une purge avec son frère Sadegh Larijani, le chef du pouvoir judicaire, contre le vaste réseau de Rafsandjani afin d’éliminer toute possibilité pour Rafsandjani de revenir aux affaires. Les associés affairistes du régime souvent proche de Rafsandjani n’avaient naturellement pas aimé ce jeu personnel des Frères Larijani qui était susceptible de faire exploser le système : ils avaient intensifié leurs transactions pour fuir le pays. Ali Larijani avait dû arrêter ses attaques et poser en train de rire à gorge déployée avec son véritable adversaire Rafsandjani afin de rassurer les collaborateurs du régime. Son frère s’est éclipsé. Ali Larijani avait toutes les raisons de rependre la même initiative de réconciliation de son plein gré pour tourner définitivement la page afin de montrer dans l’estime de ses pairs et sortir son frère et allié du purgatoire.

Par ailleurs, quand Ali Larijani s’était affiché tout sourire avec Rafsandjani, il avait dû abandonner les attaques contre Ahmadinejad et ses ministres, mais il n’avait pas fermé le dossier. Pour montrer sa bonne foi de servir les intérêts communs à tous les membres du régime, il avait repris le même scénario de putsch non pour lancer une purge, mais pour décrédibiliser Ahmadinejad à un moment où ce dernier pourrait signer un compromis pour sauver le régime afin de permettre à son successeur de remettre en cause le compromis, permettant au régime de fuir les obligations dues à la levée des sanctions.

Dans le cas d’une absence d’un tel compromis signé de la part d’Ahmadinejad, la querelle pouvait aussi être le moyen de recycler Ahmadinejad comme patron d’un nouveau parti d’opposition réactionnaire au sein du régime pour devenir un frein à toute modération de la part de tous ces futurs successeurs. La querelle devait rester violente dans ses termes, mais floue dans son devenir pour pouvoir évoluer librement selon les circonstances. Ce flou tactique n’a pas rassuré les derniers partisans du régime car la solution de décrédibiliser Ahmadinejad pouvait ouvrir la voie à la purge souhaitée depuis toujours par les Larijani.

Cette solution floue qui devait miraculeusement sauver le régime et consacrer les talents de gestionnaire et de tacticien d’Ali Larijani, l’ex-responsable des médias du régime, est devenue une source de stress pour ses derniers collaborateurs. Larijani a dû introduire un médiateur issu du clan Rafsandjani et porteur d’un message de réconciliation interne pour calmer les inquiétudes. Il ne pensait sans doute jamais utiliser ce médiateur ou du moins il le gardait en réserve afin de le brandir en cas d’une panique soudaine des derniers collaborateurs du régime.

Mais la situation n’a pas évolué selon les prévisions de Larijani : en ce début du Ramadan, les derniers collaborateurs du régime ont cessé de le fréquenter sans passer par une phase de panique financière. Face à la crise, le capitaine Larijani devait zapper le processus de médiation longue pour lancer une réconciliation express pour afficher un régime uni et fort, au passage, il a aussi zappé le médiateur du clan adverse pour s’attribuer les mérites de cette initiative. D’où son sourire banane. Le clan adverse ne manquera pas de se venger.

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Dans cette perspective d’excellence pour rester au top, l’ex-patron des médias du régime a pris une seconde initiative rassurante très imaginative : il a annoncé « l’arrestation collective de 800 filles et garçons réunis dans un parc de Téhéran pour une bataille très olé-olé de pistolet à eau sur un appel lancé par l’association « salopeurs » basée sur FaceBook ». Il a diffusé des images de la bataille et des images des jeunes arrêtés précisant qu’il avait détecté l’appel à l’avance et a attendu le début du jeu pour intervenir insinuant la capacité de surveiller les comptes de messageries et la capacité de déployer des milliers de flics. Le régime a aussi annoncé des punitions extrêmes pour ces jeunes qui ont violé les lois et choqué les honnêtes gens »
.

Ce volet des initiatives rassurantes de Larijani s’adressait aux collaborateurs paniqués par un soulèvement, mais aussi aux adeptes d’un soulèvement.

L’affaire a fait grand bruit grâce aux médias du régime qui l’ont sans cesse relayé alors que les images disponibles étaient très loin des chiffres annoncés : la bataille d’eau qui avait eu lieu le vendredi 29 juillet (et non ce mercredi) avait réuni une quarantaine de participants (des riches habillés en Vuitton et des tenues flashy) et non 800 jeunes ordinaires et passablement affamés, par ailleurs, le reportage télé du régime a montré 4 suspects de dos !
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Ces images loin des chiffres annoncés, mais aussi la qualité professionnelle des photos, ont naturellement porté atteinte à l’authenticité de la réunion des jeunes et de l’arrestation. Différentes hypothèses ont été émises, notamment le fait que le régime a organisé le jeu pour opérer des arrestations. L’auteur de cette hypothèse basé au Canada, la terre promise des mollahs, a envoyé un mail collectif à des centaines de personnes pour leur demander d’informer les jeunes Iraniens pour leur demander de rester à la maison pour éviter les embrouilles. Connaissant ce personnage, nous pouvons supposer que tel devait être le message subliminal du régime.
- Dans le contexte du Ramadan, un moyen pour contraindre les jeunes mangeurs du Ramadan de rester chez eux pour que l’incapacité du régime à réprimer le délit simple de non observation d’un rituel de base par de pauvres affamés ne saute pas sans cesse aux yeux de tous et vienne confirmer la faiblesse du régime.

En ce mercredi 3 Ramézan, le père Larijani a pris une troisième initiative : annoncer une forte mobilisation des croyants sur des sites religieux pour stimuler le retour des gens ordinaires dans les rassemblements officiels.

Heureux d’avoir accompli son devoir, Larijani est allé à la fondation Motaharri, son mentor éliminé au début de la révolution par Rafsandjani, pour passer une soirée avec des amis qui gèrent ce centre. A cette occasion, les photographes du régime qui côtoient la pauvreté des gens du bas ont pu entrevoir la table des gens d’en haut.
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Il est probable que Larijani ait regretté ces photos car personne d’autres du régime n’a été photographié devant une assiette bien garnie et négligemment délaissée par son destinataire. Il a sans doute fini la journée sur une note plus morose car sa 3ième initiative a également été un échec : ses sbires n’ont même pas pu trouver assez de gens à Téhéran pour remplir une petite mosquée, ils ont parqué quelques malheureux sur un terrain vague !
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A Machad, l’un des plus grande ville religieuse du monde musulman, les agents du régime n’ont mobilisé qu’une petite centaine d’hommes et près de 200 femmes.
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Jeudi | Il n’y a eu aucune amélioration, le Bazar était aussi encore en grève. Il y a eu un rassemblement officiel à Téhéran et un autre Qom avec une centaine de participants à chaque fois.
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Samedi | Au début d’une nouvelle semaine, le régime a eu la confirmation de son échec avec la très faible présence de fidèles à la célèbre mosquée de Shah Abdol Azim.
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Le régime a alors zappé les mosquées et mis le cap sur les cimetières pour trouver des fidèles qui même affamés ou en difficulté financière peuvent se réunir sur les tombeaux de leurs chers disparus pour un modeste dîner ou pour une prière. Il a constaté que les lieux étaient quasi déserts. Le peuple d’Iran a tourné le dos à l’Islam. Le régime avait de bonnes raisons de craindre le Ramadan et de montrer les dents.
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