Kanaan avait dirigé le service des Renseignements (militaires) syriens au Liban de 1982 à 2002. Il était un des hommes clé de l’axe Iran-Syrie et à ce titre, il était en contact permanent et direct avec Nasrallah, l’homme des mollahs au Liban. Il avait été mêlé à l’ensemble des crimes du Hezbollah et des mollahs au Liban.

Kanaan allait être inculpé du meurtre de Rafic Hariri et sa disparition soulage le président Syrien. Dans une interview réalisée par la chaîne CNN juste avant l’annonce du décès de Ghazi Kanaan, le président syrien Bachar Al-Assad s’est dit confiant que la commission de l’ONU sur l’assassinat de Hariri blanchirait la Syrie. Il s’est même engagé à punir sévèrement comme « traître » tout Syrien qui y serait impliqué.

Selon son directeur de cabinet, Ghazi Kanaan, 63 ans, s’est tiré une balle dans la bouche.