Dans une première prise de position, vendredi à midi, signée de sa représentation à Oslo, l’association écologiste avait seulement dénoncé le double rôle de gendarme et promoteur du nucléaire de l’AIEA. Elle avait rendu hommage à son directeur général Mohamed ElBaradei, qui partage le prix avec son organisation.

« L’AIEA, accuse Greenpeace sous la plume de M. Leipold, a contribué pendant près de 50 ans à la prolifération des technologies et des matières nucléaires qui ont permis à de nombreux pays d’être capables de développer des armes nucléaires, notamment l'Irak, la Corée du Nord et l'Iran ».

Evoquant plus particulièrement le cas iranien, Greenpeace affirme que l'AIEA est dans un dilemme concernant ce dossier.

« Si la communauté internationale, emmenée par les Etats-Unis et l'Union européenne, refuse à l'Iran le droit d'avoir une usine d'enrichissement (de l'uranium), c'est bien parce qu'elle n'a pas confiance dans les contrôles de l'AIEA », déclare encore le nouveau communiqué de Greenpeace.