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Bush lance un avertissement à la Syrie et à l’Iran
07.10.2005

George Bush a lancé un avertissement très clair à la Syrie et l’Iran, qu’il accuse de soutenir les groupes radicaux en Irak. « Des États comme la Syrie et l’Iran ont une longue tradition de collaboration avec les terroristes et ils ne méritent aucune patience de la part des victimes du terrorisme. Les États-Unis ne font aucune distinction entre ceux qui commettent des actes terroristes et ceux qui les soutiennent et les abritent parce qu’ils sont tout autant coupables de meurtre », a-t-il dit.



Par ailleurs, M. Bush a prévenu que la guerre en Irak, où les États-Unis font face à l’ennemi le plus cruel de leur histoire, nécessite davantage de sacrifices. « Les guerres ne se gagnent pas sans sacrifices et celle-ci nécessitera davantage de sacrifices, davantage de temps et davantage de détermination », a déclaré le président américain.

« Nous ne reculerons jamais, nous ne céderons jamais et nous n’accepterons rien d’autre que la victoire totale », a-t-il dit.

Le Hezbollah a démenti les déclarations du Premier ministre britannique sur son implication dans la rébellion en Irak.

« Le Hezbollah considère que les accusations britanniques visent uniquement à couvrir l’impuissance de l’occupation britannique à affronter l’intensification de la résistance à l’intérieur de l’Irak », a indiqué le Hezbollah pro-iranien, dans un communiqué à l’AFP.

Cette réponse reprend mot pour mot les déclarations de Hamid-Reza Assefi, lr porte parole du Ministère des Affaires Etrangères des Mollahs.

Par ailleurs, Ibrahim Jaafari, le 1er ministre irakien, a rejeté les accusations d’ingérence iranienne en Irak et affirmé que les relations entre Téhéran et Bagdad étaient « très amicales ».

Les accusations d’ingérence de l’Iran dans les affaires intérieures irakiennes « sont sans fondements et nous ne les acceptons pas », a déclaré M. Jaafari.


Ibrahim Jaafari a adhéré au parti islamiste clandestin du Dawa en 1966. Au début de la guerre Iran-Irak, son parti déclenche des actions armées contre le régime de Saddam et contre Saddam lui-même. Il est contraint de s’enfuir. Il se réfugie en Iran où il noue de solides amitiés parmi les cercles du régime.

Le Dawa est partisan de l’islam comme source exclusive de la législation. Le parti d’Iyad Allaoui accuse Jaafari d’être un allié des mollahs et de tenir un discours à la carte : radical quand il s’adresse aux chiites religieux, modéré en direction des laïcs et des Kurdes.