Le bilan des exécutions s’alourdit encore avec cette pendaison collective à Kermânshâh. Selon une dépêche de l’agence ISNA, 10 trafiquants récidivistes anonymes ont été pendus dimanche à l’aube en présence de Mojtabâ Maleki, le représentant régional du procureur de la révolution.

Selon la source judiciaire régionale, en raison de certaines restrictions, ces exécutions qui devaient servir d’exemple n’avaient pas pu avoir lieu en public. En fait, il n’y a aucune restriction que l’impopularité de cette répression et ces pendaisons perpétuelles. Au passage, cette dissimulation rend difficile l’identification des condamnés.

Ces 10 pendaisons portent à au moins 72 le nombre des personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2009. Le nombre exact des exécutions reste inconnu car nous dépendons du bon vouloir du régime et ses médias qui peuvent ne pas communiquer sur ce sujet hautement impopulaire.

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En Iran, plus de 111 délits sont passibles de la peine de mort par pendaison, décapitation, lapidation ou précipitation du haut d’une falaise (peine réservée aux homosexuels).