Les exportations des 27 Etats de l’UE vers l’Iran auraient atteint 4.47 milliards d’Euros (6.93 Md $) au cinquième mois de l’année 2008 soit une augmentation de 17.8% par rapport à la même époque l’année dernière.

Cette hausse se concentrerait principalement sur l’exportation d’automobiles, des machines outils et des produits manufacturés. Les coupables de cette hausse incompatible avec les sanctions économiques pénalisant les activités nucléaire de l’Iran sont l’Allemagne, la France et l’Italie. En revanche, Reuters salue la Belgique, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne qui ont diminué le volume de leurs exportations vers l’Iran.

Cette dénonciation confirme l’existence d’importants intérêts économiques européens en Iran, intérêts qui poussent les européens à proposer l’adoption de sanctions molles ou impossibles à appliquer.

Cependant comme toujours la presse britannique oublie de préciser que la Grande Bretagne traite ses affaires avec l’Iran, via des sociétés écran basées à Dubaï ! De ce fait, ce genre de dénonciation a pour but d’éliminer d’une manière déloyale la concurrence.

La hausse de l’importation d’automobiles est également intéressante car elle contredit les revendications du régime des mollahs qui prétend être un des leaders dans ce domaine. En livrant de faux chiffres à l’association mondiale des constructeurs-exportateurs d’automobiles, les mollahs ont même été classés dans le haut du tableau par pays, alors que leurs produits sont absents des classements par constructeurs (marques).

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