Normalement on y célèbre l’anniversaire de la création de l’OPEP, petits fours, pince fesses, escort-girls champagne…euh non pas champagne ce sera mecca cola !

Au même moment, l’AIEA dans la même ville
se penche sur le cas des mollahs et de leurs activités nucléaires, de leurs vraies fausses cessations et de leurs vrais fausses cessions de technologie !!!

Bizarre, bizarre …comme c’est bizarre !

Les diplomates européens vont user leurs semelles à courir d’une réunion à l’autre pour arriver à un « consensus » ou « créer les conditions de la confiance ». Une vie de diplomate, vous ne savez pas comme c’est dur, une vie de journaliste encore plus, il va falloir jouer des coudes, être là où seront les autres pour faire plaisir à toutes et à tous….et pendant ce temps là, l’Iran n’en finit plus d’enrichir du nucléaire, et pendant ce temps là le pétrole n’en finit plus d’enrichir les membres de l’OPEP….

Plus sérieusement on est légitimement en droit d’imaginer que les ministres de l’Union Européenne présents sur place dans la capitale autrichienne vont en profiter pour rencontrer les différents ministres de l’OPEP (hormis l’iranien) pour mettre au point avec eux quelques modalités d’action en cas de réussite de la saisine du Conseil de l’ONU.

Il se murmure parmi certaines délégations que le pas en avant fait par la Corée du Nord sous la pression chinoise d’abndonner purement et simplement son programme nucléaire aurait des conséquences sur le dossier iranien, ce dernier devenant de fait le seul sujet épineux de ce type et donc le seul à régler.

Comme par ailleurs le fait que les chinois négocient activement de nouvelles sources d’approvisionnement en pétrole tant dans les pays arabes que dans les anciennes républiques soviétiques, l'Iran se retrouverait alors lâchée par un soutien de poids qu'était Pékin si cette dernière arrive à se passer du pétrole iranien... ; ce qui représente quand même près de 14 % de ses importations.