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L’économie aux pays des mollahs
18.09.2005

La compagnie turque Turkcell a été évincée d’un important contrat pour la construction du second réseau de téléphonie mobile d’Iran au profit de la compagnie sud-africaine MTN (Mobile Telephone Network), a annoncé dimanche le responsable d’une société iranienne présente dans le contrat.



« Malheureusement, Turkcell n’a pas réussi à déposer à temps la garantie (de 300 millions de dollars), nous avons donc commencé aujourd’hui (dimanche) des négociations avec la compagnie sud-africaine MTN (Mobile Telephone Network) arrivé second dans l’appel d’offre », a déclaré à la télévision d’Etat, Ebrahim Mahmoudzadeh, le président du consortium Irancell, qui a obtenu un contrat de trois milliards de dollars pour la construction du second réseau de téléphonie mobile.

Turkcell avait remporté en février 2004 l’appel d’offres international pour la création du réseau de téléphonie mobile, mais le contrat a été attaqué par les conservateurs qui ont repris la majorité au Parlement en mai 2004. Finalement, l’agence officielle IRNA avait affirmé le 4 septembre qu’un accord définitif avait été signé avec Turkcell pour le second réseau de téléphonie mobile iranien.

Ce nouveau rebondissement s’est produit alors que Turkcell et ses partenaires iraniens avaient annoncé, il y a quelques jours la signature d’un accord mettant fin à plusieurs mois d’incertitude. Ce contrat pour le second réseau de téléphonie mobile prévoyait la fourniture de 16 millions de téléphones portables sur les quinze prochaines années.

Afin de s’attirer les faveurs des gouvernements étrangers les Mollahs ont l’habitude de distribuer les contrats commerciaux à certaines sociétés issues de ces états. La Turquie d’Erdogan semblait aux yeux des Mollahs un de ces pays intéressants, avec sa possibilité d’intégration dans l’UE et sa participation dans l’OTAN alors qu’elle devenait de façon masquée de plus en plus islamiste.

Les accords ont abouti le 4 Septembre au lendemain du rapport de l’AEIA, mais l’intervention turque en faveur d’un rapprochement israélo-pakistanais et la froideur d’Ankara vis-à-vis de l’offre iranienne de partage des savoir-faire nucléaires pourraient expliquer le rejet de Turkcell.

Une réaction soudaine et inattendue qui atteste de la nervosité de nos amis les Mollahs.