En effet, selon les informations recueillies par l’AFP, El Baradei a cessé d’innocenter les mollahs sans réserves et affirme dans son présent rapport que « d’importants doutes subsistent sur la nature des travaux nucléaires iraniens de l’année 2003 » (ce qui contredit ses précédentes approches).

Cependant comme nous l’avions supposé, il s’agit d’une approche tactique pour encourager les mollahs à céder puisque El Baradei reste flou sur les contours de ses doutes, à mi-chemin entre un manque d’informations (que Téhéran devrait lui remettre) et un manque de temps pour examiner les informations et explications déjà fournies par l’Iran !

« Une clarification est essentielle pour évaluer la nature du programme nucléaire actuel et passé de l’Iran », estime l’auteur du rapport. Son verdict est donc le suivant : accorder encore plus de délais aux négociations !

El Baradei évoque également l’installation par l’Iran de deux nouvelles cascades d’une nouvelle génération de centrifugeuses alors qu’en avril 2008 au cours d’une conférence de presse aux côtés du chef de la diplomatie allemande Frank Walter Steinmeier, il avait affirmé que Téhéran n’en disposait pas.

Ces variations hésitantes d’El Baradei correspondent à des changements de tactiques anglo-américains vis-à-vis des mollahs.

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