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Ahmadinejad réaffirme le droit « inaliénable » de l’Iran à l’énergie nucléaire
17.09.2005 ( nos commentaires )

L’Iran a un droit inaliénable de fabriquer du combustible nucléaire et les pays occidentaux ne doivent pas recourir aux menaces pour tenter de le dissuader, déclare le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies.



Le nouveau président iranien a aussi proposé un partenariat international dans le programme nucléaire de l’Iran.

« La République islamique d’Iran est disposée à lancer un partenariat sérieux avec les secteurs privés et publics d’autres pays dans la mise en oeuvre du programme d’enrichissement d’uranium en Iran », a déclaré Ahmadinejad lors de ce discours attendu.

Il a en outre accusé les Etats-Unis, qui souhaitent saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU au sujet du programme nucléaire iranien, de ne pas respecter les traités internationaux dans le domaine nucléaire.


La République Islamique tente une nouvelle manœuvre de diversion et espère tirer profit des divisions internationales. Cette annonce risque d’inaugurer un nouveau round des négociations qui porteraient sur cette proposition et la nécessité ou non de maintenir les inspections de l’AIEA.

C’est habile car l’UE qui est mal à l’aise à l’idée d’une saisine néfaste pour ses affaires en Iran n’hésitera pas à accorder de crédit à cette proposition. La République Islamique gagnera ainsi un temps précieux sans avoir accordé une quelconque attention aux avertissements suite à la reprise des activités à Ispahan.

L’intérêt de cette proposition des mollahs réside dans cette déviation.

- Allons-nous assister à ces mêmes enchaînements des réunions, à ces mêmes volte-faces de dernières minutes des mollahs et à la même passivité des Européens ?

Espérons que les dirigeants Européens agiront en hommes d’état et non en VRP et resteront fermes. La République Islamique désire transférer le savoir-faire nucléaire à des états qui sont loin de satisfaire les plus rudimentaires critères d’une éventuelle démocratisation. A ce moment-là, les Européens qui ont été incapables de gérer un seul dossier nucléaire seront dépassés par l’ampleur de la prolifération : ils entraîneront la communauté internationale dans une crise sans issue.