Jospin pense qu’il faut oublier l’envoi des troupes et même agir dans le sens contraire en établissant un « calendrier de retrait progressif »… Ce retrait est présenté par Jospin comme un « transfert des forces et des capacités d’agir à l’armée afghane » et ce afin de « renforcer le gouvernement élu » d’Hamid Karzaï ! Alors que Karzaï n’arrive même pas à assurer sa propre sécurité ou encore le contrôle de la capitale afghane, un retrait des troupes étrangères se solderait par une victoire sans appel des talibans qui ont le soutien militaire et logistique de l’Axe Téhéran-Moscou-Pékin.

Jospin doit sans doute être au courant de cette réalité, puisqu’il a également confié sur RTL, qu’il fallait surtout traiter le problème dans sa globalité régionale et donc d’en discuter avec l’Iran. Le régime des mollahs est selon l’ancien Premier ministre socialiste un interlocuteur régional fiable aussi bien pour ce qui concerne l’Afghanistan que pour l’Irak.

C’est ce que l’on peut appeler :
une reconnaissance du rôle régional de la république islamique d’Iran !

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